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Par princessedenuit le 18 Avril 2009 à 19:10
Les créations sont de ma meilleure amie Gégé , merci ma grande et gros bisous
Une vision des chosesEn rasant la pointe du clocher, la Lune m'apparut comme un Graal à atteindre. Ce soir-là les choses d'apparence les plus anodines dévoilaient un sens caché : je percevais l'essentiel.
En imagination je remplaçai la pierre par le feu et l'acier : l'église devint fusée. Le vaisseau désignait l'astre, prêt à s'affranchir de la pesanteur. Je vis le mastodonte s'élever dans un bain de lumière, majestueux.Je le voyais qui parcourait les profondeurs sidérales : ma pensée vagabonde le suivait dans sa course poétique vers l'infini.Les choses ayant pris une soudaine hauteur sous mon regard neuf, je voyais le monde avec vérité. Devant moi la pierre inerte avait déployé ses ailes. La matière sous l'éther s'était allégée.
Et je demeurais au pied de l'église à fixer la voûte étoilée, idiot(e).
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Par princessedenuit le 10 Avril 2008 à 15:21LA COUPE
(A Betty Mornac.)
Ton coeur fut la coupe magique,
- La coupe d'éclatant cristal, -
Qui vibrait dans l'aube édénique
Au chant du cercle sidéral.
Enfant du Ciel et de l'Argile,
Où donc gît l'Eden ancestral ?
Ton cur est la coupe magique
Qui fut, mais qui n'est plus le Graal !
Le sang du Verbe s'est figé
Dans cette coupe opaque et sombre
Où burent les dieux étrangers
Des froides régions de l'Ombre.
Vinaigre et fiel y sont mêlés
Depuis l'aube immémoriale,
Mêlés au sang coagulé
Comme une hématite infernale.
Cent lippes sales ont souillé
Dans leurs agapes orgiaques
La coupe aux bords bien nettoyés,
- Qui n'est, au-dedans, qu'un cloaque.
Cherche et trouve le vrai remède,
Connu de tous et de toujours,
Le remède que tous possèdent
Et que tous gâchent tour à tour,
Le remède unique que nomment,
Sans savoir prononcer son nom,
La lèvre distraite de l'homme,
La voix menteuse du démon !
Un ange effleurera de l'aile
la coupe au cristal frémissant
Pour qu'en elle se renouvelle,
Soudain, le Miracle du Sang ...
Et l'ange, alors, à ton oreille
Murmurera ton nom nouveau,
Pour clore, indicible merveille,
Le cycle de tes durs travaux :
Car ton coeur, délivré des pièges
Tendus par les hordes du Mal,
Rompant enfin tous sortilèges,
Sera redevenu le Graal !
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Par princessedenuit le 24 Novembre 2007 à 18:24
MAGNA MATER
A Mademoiselle A. G., respectueusement.
Matrice du Cosmos, Arche des Univers,
Vase d'élection des ardents Elohim,
Nourrice des Titans, reine du vaste Ether,
Mère des cieux profonds et Thummim de l'Urim,
Tu portas en tes flancs et l'Olympe et l'Hadès,
qui jamais ne sombre au sein des grandes ondes,
O toi qui vis surgir, à l'aurore du monde,
De tes flancs fécondés, l'éblouissant Phanès !
Comme un tison couvant sous la cendre propice
Et quun souffle léger attisera soudain,
Lunivers, sommeillant au creux de tes abysses,
Autrefois s'éveilla sous le souffle divin.
Miroir immaculé du Soleil de Justice,
Arche des Univers, Temple du Saint-Esprit,
Jimplore ton secours, Vierge consolatrice
Qui sais de quel limon ton enfant fut pétrit !
Tu sais mes reniements, mes menteuses promesses,
Tu sais mes désespoirs et mes tardifs remords...
Ne laisse pas ton fils, Toi, la Toute-Tendresse,
Descendre le sentier de la seconde mort.
Gloire et respect à toi, lampe des exilés,
Vase délection de la divine Hostie,
Mystique sanctuaire, asile inviolé
Des éternels concepts et des théophanies !
MYSTERIUM MAGNUM
Le Jour ne luttait point avec la Nuit funèbre,
Le Nombre n'était point sorti de l'Unité :
Sans attributs, sans loi, sans nom, sans qualités,
Hors de toute clarté, hors de toute ténèbre,
L'Eternel reposait en Son éternité !...
Dans linsondable Abîme où la divine algèbre
Allait préfigurer toute création,
Attendant le " Fiat " qui les fît ce qu'ils sont,
Le Jour ne luttait point avec la Nuit funèbre !
Les Trônes, les Vertus et .les Principautés ,
N'unissaient point leurs Churs, dans le vaste silence ;
Rien navait fait frémir les flancs du gouffre immense,
Le Nombre nétait point sorti de l'Unité !
Celui que nul ne vit en Sa réalité,
Le seul qui sache, au vrai, ce qu'est la solitude,
Savourait en secret sa propre plénitude,
Sans attributs, sans loi, sans nom, sans qualités...
Toi que craint le démon, Toi que l'ange célèbre
Et que lhomme bénit et maudit tour à tour,
Nul, jamais, n'a forcé Ton mystique séjour,
Hors de toute clarté, hors de toute ténèbre !
Au-delà du Latent et du Manifesté,
Avant les univers dont Il fixa le terme,
Avant l'aube première, avant le premier germe,
L'Eternel reposait en Son Eternité !poèmes ici;Livres et Textes mystiques à lire : Religion - Esotérisme - Témoignages - Discernement
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