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    Saint Patrick (cca 385-461) est un saint catholique fêté le 17 mars. Il est considéré comme l'évangélisateur de l'Irlande et le fondateur du christianisme irlandais.

    D'origine britto-romaine, Patrick (de naissance Maewyn Succat) serait né aux environs de 389 en Bretagne insulaire, région qui correspond à l'actuel Pays de Galles, à Bannaven Taberniae : son père, Calpurnius, était diacre et employé de l'administration et son grand-père était prêtre (à l’époque, le clergé occidental n’était pas encore soumis à l’obligation de célibat). Sa grand-mère était de la Touraine, en France. Son père, bien que diacre, n'était pas considéré comme un homme très religieux, sa situation aisée provenant de la collecte de taxes.
     


    En 405, à l'âge de seize ans, Maewyn Succat, plus tard, saint Patrick est enlevé par des pirates irlandais, notamment Niall « aux neuf otages », qui le vendent comme esclave. Durant ses six années de captivité (dans une cage), près du bois de Fochoill, en Mayo, il est berger pour le compte d'un chef de clan irlandais. Peu religieux avant sa capture, il rencontre Dieu et devient un chrétien dévôt.

    En 411, il parvient à s'échapper après que Dieu lui a dit, dans un de ses rêves, de rejoindre le rivage et de s'embarquer sur un bateau, supposé de 200 km Waterford ou Wexford. Après trois jours de mer, il débarque sur les côtes anglaises, et peu après les côtes françaises, où il devient prêtre. À l’âge de vingt deux ou vingt trois ans, Maewyn Succat, retrouva donc sa famille. Elle l’accueillit chaleureusement et le supplia de ne plus la quitter. Mais un peu plus tard, pendant la nuit, il eut des visions et entendit « les voix » de ceux qui habitent à côté du bois de Focult à proximité de la mer occidentale, qui criaient, d’une seule voix : « Nous t’implorons saint jeune homme, de venir parmi nous. » « Rendons grâce à Dieu, ajouta-t-il, qu’après plusieurs années le Seigneur ait répondu à leur appel ». Il gagne ensuite les îles de Lérins, près de Cannes en France, et s'installe au monastère de Saint-Honorat où il se consacre à des études théologiques pendant deux années. Puis, auprès de saint Germain d'Auxerre, il devint diacre puis évêque.

    En 432, il retourne en Irlande qu'il commence à évangéliser. Il sillonna tout l'Irlande prêchant, enseignant, construisant églises, monastères et écoles. Il fut réputé pour son courage héroïque, son humilité et sa bonté.



    Au Rock de Cashel, lors d'un sermon, il montre une feuille de trèfle : - Voilà la figure de la Trinité sainte. Les figures de triades étaient familières à la religion celtique : le trèfle deviendra ainsi le symbole de l'Irlande, grâce à Maewyn Succat. Selon certaine sources (les moines de Lérins en particulier), St Patrick aurait représenté la chapelle de la Sainte Trinité de l'île de Saint Honorat, qui présentait une forme architecturale proche du trèfle (une nef et trois chapelles circulaires), afin de représenter la Trinité[réf. nécessaire]. Il est ordonné évêque et prend le nom de Patricius (Patrice ou Patrick en latin). En langue gaélique, Patrick s’écrit : Pãdraig.

    La légende raconte que c'est à ce moment-là qu'il chasse tous les serpents du pays, action qui symbolise la conversion du peuple irlandais : les serpents représentent l'« antique ennemi », c'est-à-dire Satan, rendu responsable de l'ignorance du Dieu véritable.

    Après de longues années d'évangélisation, il se retire à Downpatrick où il meurt le 17 mars 461. Il y est enterré aux côtés de sainte Brigitte et de saint Columcille, tous deux également patrons de l'Irlande.

    Lorsque meurt Maewyn Succat, en 461 ou 462, l'Irlande est chrétienne sans avoir compté un seul martyr, et les monastères y sont très nombreux..
     

    Patronage

    Pour les catholiques romains, Saint Patrick est le Saint patron de l'Irlande et des ingénieurs.

    Ce patronage fut confirmé par un décret de la Congrégation Pontificale pour les Sacrements du 3 décembre 1962. Il fut également désigné deuxième patron du Nigeria le 11 avril 1961, le jour même où la vierge Marie en était proclamée première patronne au titre de Reine du Nigeria.

    Son patronage sur le diocèse de Boston fut confirmé par Jean-Paul II par lettre Apostolique en date du 15 octobre 1991.



    Les douze périls de Patrick

    Le motif de la souffrance dans les écritures de Patrick encapsule ses « douze périls  » par lequel le salut de son âme ait été mis en danger. Il est significatif qu'il se réfère à ces douze expériences dans le contexte de ses expériences mystiques, de ce fait les liant inséparablement.

    Le premier péril 

    le premier péril était le péché qu'il a investi dans sa jeunesse avant de venir dans l'Irlande, qu'il a admise à son plus cher ami avant sa classification au diaconat, et qui est étroitement liée à ses huit « rêves » ou expérience mystique : Un mot que j'avais admis avant que j'aie été un diacre. Dans l'inquiétude de mon esprit préoccupé j'ai révélé à mon plus cher ami ce que j'avais fait dans ma jeunesse en un jour.

    Le second péril 

    le second était le kidnapping et l'asservissement reliés dans C1-2, qui a suivi une année après que le péché qu'il avait commis et qui alternativement a été suivi de sa conversion et intimité avec le seigneur dans la prière. (C 16-17, 33).

    Le troisième péril 

    le troisième était le danger de son évasion à un endroit 300 kilomètres d'éloignement, où il n'avait jamais été et où il n'a su personne, mais pendant le quel : « Je suis venu dans la puissance de Dieu Qui dirigeait ma manière au bon, et j'étais courageux rien jusqu'à ce que j'aie atteint ce bateau » (C17 : 26-28).

    Le quatrième péril 

    le quatrième était la participation périlleuse avec ses camarades-marins, qui l'ont refusé la première fois passage sur le bateau, et alors ils ont essayé de le faire participer dans une cérémonie païenne de favoriser la fidélité en suçant leurs mamelons : Et ce jour, en conséquence, j'ai refusé « de sucer leurs seins » en raison de la crainte de Dieu, mais plutôt j'ai espéré de leur faire parvenir à la foi de Jésus le Christ car ils étaient des pagens, et j'ai obtenu ainsi ma manière avec eux, et nous avons placé la voile immédiatement (C18 : 45-50)

    Le cinquième péril 

    le cinquième péril était sa famine à la compagnie des mêmes marins, (après le croisement de 3 jours), il est passé par les terres abandonnées pendant 28 jours sans nourriture. À cette occasion il a presque mangé du miel sauvage qui avait été offert dans le sacrifice de pagen (C19 : 76-80).

    Le sixième péril 

    le sixième était la nuit où Satan l'a vigoureusement mis à l'essai, et quand le Christ a indiqué sa présence à lui dans la splendeur de son soleil (C20 : 81-92).

    Le septième péril 

    le septième était une autre captivité de soixante durées des jours beaucoup d'ans après mais : la soixantième nuit ensuite le seigneur m'a livré hors de leurs mains (C21 : 102-3).

    Le huitième péril 

    le huitième était la tentation quotidienne par Satan au noeud du compte de sa mission en Irlande, parce qu'il est fort qui tâche quotidiennement de me tourner parti du faith (C44 : 107).

    Le neuvième péril 

    le neuvième était l'objection de quelques aînés et amis bons de signification à sa mission proposée aux païens irlandais ; ils ont demandé 'pourquoi cet homme se jette dans le danger parmi les ennemis qui ne connaissent pas Dieu ? (C46 : 139-40) .

    Le dixième péril 

    l'emprisonnement de quatorze jours durée et confiscation de marchandises (C52 : 204) étaient les dixièmes.

    Le onzième péril 

    le onzième était le martyre et l'asservissement des nouveaux convertis de Maewyn Succat, (St.Patrick) reliés dans l'Epistola, quand l'injustice de l'injuste a régné au-dessus de nous (E 16:161). Cela a provoqué l'excommunication de Patrick de Coroticus, qui a pu avoir mené alternativement à l'épreuve ecclésiastique de Maewyn Succat, st. Patrick, par les aînés ecclésiastiques britanniques.

    Le douzième péril 

    la relevation des périls du Maewyn Succat du péché commis dans la jeunesse, était l'occasion pour le douzième, quand Maewyn Succat, (St.Patrick), a vu dans une vision de la nuit ce qui avait été écrit contre mon visage sans honour (C29 : 3-4). Son compte de ces douze périls, desquels Dieu l'a sauvé, est très étroitement lié à son compte des visions que nous avons déjà considérées et dans quel dieu a indiqué à lui son but divin et lui-même.
     

    Happy St Patricks day Pictures, Images and Photos


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  • Un peu d'histoire ne fait jamais de mal donc voilà 3 vidéos qu'un ami m'a envoyé.Merci Toni

    Les Celtes 1/3

    Les Celtes 3/3


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  • J'ai trouvé 2 vidéos sur les celtes que j'ai trouvé vraiment intérressant .

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    Sur la trace des Celtes 2

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    Antje's Graphics - Gallery


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    Sorcellerie2

    Hier soir , j'ai parlé avec un mr qui ma foi est lobotomiser par la bible lol bien mal tombé :-) je mets ce que tu m'as envoyé et voilà la prochaine fois réfléchis à deux fois avant d'aborder ces sujets avec moi nan mais !! lol Reviens sur terre et ouvres les yeux ;-)

    Pratiquer la sorcellerie est interdit par Dieu. C'est dans la Bible ?
    Deutéronome 18.9-13 (SEG) : « Lorsque tu seras entré dans le pays que l'Éternel, ton Dieu, te donne, tu n'apprendras point à imiter les abominations de ces nations-là. Qu'on ne trouve chez toi personne qui fasse passer son fils ou sa fille par le feu, personne qui exerce le métier de devin, d'astrologue, d'augure, de magicien, d'enchanteur, personne qui consulte ceux qui évoquent les esprits ou disent la bonne aventure, personne qui interroge les morts. Car quiconque fait ces choses est en abomination à l'Éternel ; et c'est à cause de ces abominations que l'Éternel, ton Dieu, va chasser ces nations devant toi. Tu seras entièrement à l'Éternel, ton Dieu. »

    Ceux qui font de la sorcellerie n'hériteront pas du royaume de Dieu. C'est dans la Bible ?
    Galates 5.19-21 (SEG) : « Or, les oeuvres de la chair sont manifestes, ce sont l'impudicité, l'impureté, la dissolution, l'idolâtrie, la magie, les inimitiés, les querelles, les jalousies, les animosités, les disputes, les divisions, les sectes, l'envie, l'ivrognerie, les excès de table, et les choses semblables. Je vous dis d'avance, comme je l'ai déjà dit, que ceux qui commettent de telles choses n'hériteront point le royaume de Dieu. »

    L'avenir n'est connu que de Dieu, pas des sorciers. C'est dans la Bible ? Ésaïe 8.19 (SEG) : « Si l'on vous dit : "Consultez ceux qui évoquent les morts et ceux qui prédisent l'avenir, qui poussent des sifflements et des soupirs," répondez : "Un peuple ne consultera-t-il pas son Dieu ? S'adressera-t-il aux morts en faveur des vivants ?" »
    Article de  Bibleinfo.com | Sorcellerie


    Bon ben ils veulent nous faire prendre des vessies pour des lanternes , ou encore comme dirai mon père " c'est l'hopital  qui se fout de la charité".


    Allons bon ...Je rémuse... ,dans l'Ancien Testament, les prophètes étaient appelés à poursuivre l'oeuvre entreprise par Moïse. On y trouve des Livres prophétiques portant plus ou moins bien leur nom tel que Esaïe, Jérémie, Ezéchiel et Daniel que l'on nomme couramment les grands prophètes.Synonymes de prophètes : voyant - visionnaire - interprète - intermédiaire - prédicateur - homme de Dieu - porte-parole.

    Moise n'a t'il pas causé avec le buisson ardent sur le mont Sinai ? Une main invisible n'a t'elle pas écrite les dix commandements ? Les 7 plaies d'Egypte n'étaient t'elles pas de la magie produite par Moise avec l'aide de Dieu ( tuer des premiers nés d'une famille était ce bien )?Moise d'un coup de son baton n'a t'il pas fait jaillir une source en plein désert ?Séparé la mer en deux ?etc etc

    Jésus Christ GRAND homme et un sage parmi les sages et prophète,c'est en lui que je crois mais pas avec les dires de l'église outch !!!Le premier "miracle" de Jésus aux noces de Cana ( le mot miracle est bien judicieux , pour ne pas dire Magie on dit miracle ben oui ca passe mieux..)   Peche miraculeuse , duplication des pains , marché sur l'eau , la résurrection de saint Lazare , délivrer un homme des démons,Jésus lui-même a prédit sa mort et sa résurrection et ces événements se sont déroulés exactement comme il les avait prédits (Luc 18:31-33), et j'en oublie.. Jesus était un homme avant tout avec des savoirs et des dons..



    Il faut bien se rappeler la bible a été écrite par la main de l'homme et non de Dieu donc ils ont écrit ce qu'ils voulaient bien écrire tout en sachant que les adeptes allaient suivre leurs écrits.Suivre à la lettre ces écrits n'ait pas une bonne idée... J'ai résumé un peu mais que de " miracles"de prophètes, sans compter les apparitions de la Vierge etc etc .Tu m'as parlé de secte ,et bien l'église sans rien dire de mal et bien la première secte au monde , reconnue bien sur .Et il n'y a pas un dieu unique , il y a plusieurs dieux puisque plusieurs religions , et saches aussi que la prière ne se rattaches pas forcément à une religion car prier peut se faire de n'importe quelles manières et vers n'importe qui ( un parent disparu et chéri un(e) ami(e) a qui ont tenait, etc etc), prières et religions peuvent etre deux choses disctintes, tu peux prier sans être dévot(e)s et bigot(e)s et saches aussi que la religion ( n'importe laquelle )est plus souvent utilisée comme un moyen de controle sur les êtres plutot qu'une libération de l'esprit :-).Tu me diras " oui mais tu crois en Jesus donc Chrétienne" ben je te répondrai Chrétien(n)e pour moi c'est croire en quelqu'un " Christ" et non être abonner à une religion enfin tout à chacun son point de vue.Laisses les gens croirent en ce qu'ils veulent et en qui ils veulent , ça te seras plus profitable et tu sauras plus de choses qui te seront utiles. Compos Sui :-) 
     



    Machination de l'église pour dénoncer des personnes soupçonnées de sorcellerie...



    Plus tard on n'hésita pas à placer dans les églises des troncs, dans lesquels il était loisible à chacun et recommandé comme oeuvre pie d'introduire des billets dénonçant des adeptes de la sorcellerie. Alors, les prisons furent encombrées d'accusés de sorcellerie, et les bûchers s'allumèrent dans toute l'Europe. Un devin de Rottembuch, Jean Daniel, à lui seul dénonça deux cent quinze sorciers, et, en France, Muguet, un berger de Bourgogne, qu'on surnomma le Petit Prophète, fut de son côté l'un des grands pourvoyeurs de la justice. Gofridi, l'abbesse Madeleine de La Croix, Trois-Echelles, l'astrologue Côme Rugggieri, la maréchale d'Ancre, La Mole et Coconas, le Dr Poirot, les quatre sorcières d'Ollecourt, qui confessèrent leur commerce avec le Diable,( sous les tortures n'importe quel être humain aurait avoué pour avoir enfin la paix !) furent envoyés à l'échafaud; plus tard, il faut citer la Voisin, le prêtre Gilles Davot, La Chérou, la sorcière Holf, qui subit cinquante-six fois la torture; Jean Junius, Charlotte Cedy, Jean Bulotte, les religieuses de Louviers, Elisabeth Mermet, Jeanne Mairet, José-Maria Bonilla et sa femme, furent, au milieu de milliers d'autres, les victimes les plus marquantes des procès de sorcellerie, qui terrorisèrent le Moyen âge et se poursuivirent encore en plein XVIIIe siècle. Deux procès surtout sont demeurés célèbres dans l'histoire de France par les pratiques de sorcellerie : l'un est celui du maréchal de France, Gilles de Retz, pendu à Nantes en 1440; l'autre est la fameuse Affaire des poisons.



     

    RELEVÉ exact des assassinats commis au nom de la Religion,
    depuis la naissance du Christianisme jusqu'à nos jours



    Les archives de la Révolution française [1794?]


    1°) Les prêtres juifs, devanciers de nos prêtres, firent périr par le fil de l'épée, ou mettre en croix, trois cent mille hommes, pour avoir dansé autour du veau d'or,etc. ( Dont Jesus Christ)

    2°) Les prêtres changèrent les chrétiens en séditieux. Ils comptèrent deux cent mille martyrs : je compte deux cent mille victimes de leur fanatisme.

    3°) Les prêtres régnèrent avec Constantin. Pendant six cent ans, on se bat pour des mots ; l'on peut compter au plus bas cent mille hommes égorgés dans toutes ces querelles.

    4°) Comptons seulement dans les guerres des Sarrazins un million d'hommes.

    5°) Le bon Roi Clovis, ce pieux chrétien, à la sollicitation du pape et des évêques, fait égorger, pour sa part, cent mille Ariens.

    6°) Evaluons ce que les rois Goths, Ostrogoths, Celtes, Francs, Gaulois ont fait périr, à cinq cent mille hommes.

    7°) Comptons cinquante ans de guerre civile en France, vingt batailles, et la Saint-Barthélémy, voilà deux millions d'hommes égorgés.

    8°) Cent mille Vaudois voulant ramener les évêques à la pauvreté évangélique ; ils arment le peuple contre eux,et plus de cent mille hommes sont passés au fil de l'épée.

    9°) Nous pouvons bien compter,sans exagération, deux millions d'hommes péris dans la première croisade, tant chrétiens que musulmans.

    10°) Croisades particulières,ordonnées par le Saint-Père contre les princes chrétiens, le schisme d'Occident, la guerre des Hussites, les massacres de Cabrière, de Mérindol, des Cévennes et d'Irlande, au plus bas deux cent mille hommes.

    11°) La sainte Inquisition,depuis son établissement, au moins trois cent mille hommes. Et sans oublier ces femmes qu'ils haissaient tant que l'on nommaient sorcières.

    12°) Douze millions d'Américains,assassinés pour la plus grande gloire de Dieu et l'édification de l'église.

    13°) Au Japon, les Jésuites firent égorger quatre cent mille hommes.

    14°) Cent mille solitaires,victimes de leur austérité fanatique.

    15°) Assassinats commis, sous le nom de jugement de Dieu, trente mille hommes.




    Résumons : prêtres,vous avez donné la mort à plus de trente-huit millions d'hommes.

    D'après ce calcul vrai, que l'histoire prouve à chaque page, que pensez-vous que l'homme sensible doit croire d'une religion qui a fait commettre de telles horreurs ? Comment voulez-vous qu'il la chérisse ? Arrachez-lui donc le coeur, enlevez-lui tout sentiment humain, ou ne trouvez point mauvais qu'il l'attaque sans cesse, qu'il la combatte avec courage, qu'il ouvre les yeux à ses Concitoyens, sur leurs intérêts les plus chers ?

    Les prêtres pour se laver, nous disent : Ce n'est pas là la religion, c'est l'abus de la religion, ou pour mieux dire l'ambition ou l'avarice des papes et du clergé, qui les ont porté à ces excès dont gémit la religion elle-même.

    Eh ! Que m'importe le motif qui les fait agir, lorsque le résultat est le massacre de nos semblables ! lorsque celui qui se dit l'Oracle et le représentant de Dieu sur la terre, me dépouille en son nom, et m'arrache ce que j'ai de plus cher, tout en me pêchant l'humilité et la paix ! que me font toutes ces belles paroles, tous ces mots mystiques, toutes ces promesses d'un avenir heureux, lorsque ceux qui sont chargés de me conduire, par la douceur et la patience, dans le chemin du salut,m'y font traîner par des bourreaux, et encore viendront me dire avec cette impassibilité qui tient de la férocité, que c'était un abus que la religion elle-même condamnait. Mais ceux qui sont morts, le sont-ils moins ? mais les larmes qu'ils ont fait couler, ont-elle pu les tarir ? Ah ! loin de nous, ces hommes sanguinaires, de quelque partis qu'ils soient, quelque secte qu'ils aient embrassé, ce sont des monstres dans la nature ; car, ni la religion, ni la liberté ne donnent le droit d'égorger son semblable. Mais les hommes resteront stupides et avides de pouvoirs..




     

     

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  • "L'humanité déploie une ingéniosité admirable dans l'art d'inventer de faux problèmes pour n'avoir pas à affronter et résoudre les vrais, combattant les hérésies plutôt que la disette ou les famines, chassant les sorcières plutôt que combattant la peste, persécutant les juifs plutôt que desserrant les pièges de l'économie."
    (Claude Roy / 1915-1997 / L'ami lointain)

     

    On appelle ainsi de pratiques fondées sur l'invocation et la  manipulation de forces surnaturelles. Il est assez difficile de distinguer la sorcellerie de la magie. Toutefois, on peut dire que la magie a pour but, en général, de soumettre les puissances supérieures à la volonté de l'humain; la sorcellerie vise particulièrement à amener l'intervention des génies malfaisants ou bienveillants , j'insiste sur ce point car tout n'est pas tout noir dans la sorcellerie ! ces génies interviennent plus spécialement dans les cas de demandes  pour des sortilèges destinés surtout à produire la malchance, la poisse .. l'amour où détruire l'amour entre deux personnes..Dans les campagnes, la sorcellerie consistait surtout à jeter des « sorts » ou des «charmes » sur les bestiaux, sur les fermes, sur les champs. Le sort le plus connu est celui que l'on nommait l'aiguillette et qui consistait à empêcher  un fiancé , un mari  de remplir ses devoirs conjugaux. Un sort très célèbre est aussi l'envoûtement. On jetait des sorts aux maisons en battant l'eau avec une baguette, avec accompagnement de formules rituelles, on jetait des sorts à la terre en confectionnant ce que l'on appelait des bruines avec des feuilles d'arbre ensorcelées, que l'on répandait sur le sol pour leur enlever tout principe de végétation, toute humidité et toute chaleur, etc. Les sorciers et sorcières eux-mêmes ajoutaient souvent foi à ces pratiques. De nos jours encore, dans les campagnes comme dans les villes, ces croyances ne sont pas complètement éteintes et qui n'a jamais été ou alors penser a aller voir un(e) guérisseur (sseuse)ou autres ?. Un geste , des paroles.. ,ou juste ce pouvoir de penser de leurs parts  et boum quelque chose vous tombes sur la tête ...où alors ils et elles vous aident bien volontier.

    C'est en Thessalie, aussi loin que les documents permettent de remonter, que doit être placé le berceau de la sorcellerie, telle qu'on la connaît dans le monde occidental. De Thessalie, la sorcellerie se propagea dans la Grèce proprement dite, où elle prit le nom de goétie : ( là oui la goétie n'est pas une bonne sorcellerie )et recula les limites de cet art infernal, dans lequel les poisons jouèrent le principal rôle. Rome connut à son tour les philtres, les envoûtements et les évocations de la sorcellerie, où ses pratiques ténébreuses et criminelles furent couvertes dans les laboratoires secrets sous la dénomination de mathématiques, tandis que les réunions nocturnes de ses adeptes avaient lieu dans les cavernes du mont Esquilin. Dès les premiers temps de la propagation du christianisme, la sorcellerie se spécialisa dans la démonialité. Satan ou Belzébuth fut l'objet d'un nouveau culte mystérieux, et la sorcellerie inaugura le pacte avec le Diable. C'est alors que furent instituées les réunions nocturnes du sabbat, présidées par Satan sous la forme d'un bouc monstrueux, lors desquelles avaient lieu toutes les profanations, toutes les orgies et les pratiques criminelles qui se perpétuèrent jusqu'au Moyen âge.

    Les principales pratiques de la sorcellerie consistaient soit disant à signer un pacte avec le Diable, par lequel le sorcier lui livrait son âme pour l'éternité en échange d'une délégation temporaire de son pouvoir malfaisant; en la préparation de philtres amoureux, de breuvages mortels, d'onguents étranges, selon des recettes et des formules macabres et souvent horribles; dans l'évocation des morts, dans des scènes d'une lubricité exacerbée, où les adeptes commerçaient charnellement avec les incubes et les succubes; dans les incantations, les envoûtements, les sorts et les maléfices, dont les formules composaient, des grimoires mystérieux, etc. Voilà  les croyances des superstitieux..

    L'une des pratiques les plus horribles de la sorcellerie est la messe noire, qui alliait les cérémonies du culte aux pratiques de la magie. Au moment de l'offertoire, un sacrifice y est fait et le sang versé dans un calice. Ces messes étaient généralement dites pour l'amour, et l'officiant célébrait sur le corps nu de l'intéressée. A côté de pratiques telles que les poisons et les avortements, les sorcières distribuaient aussi des recettes efficaces pour provoquer les maladies. Paracelse, le grand médecin de la Renaissance, après avoir jeté au feu tous les livres de médecine de son temps, déclare que c'est des sorcières qu'il a appris tout ce qu'il sait de pratique et de bienfaisant. Néanmoins, Michelet, en traçant le portrait de la sorcière, en a fait un tableau indulgent.


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