• Le phénomène entourant les fées de Cottingley a amené plusieurs questionnements de la part des experts en photographie. C’est d’ailleurs en 1917 que deux jeunes filles nommées Frances et Elsie attestaient avoir photographié de vraies fées dans les boisés du petit village de Cottingley. Les photos prises par ces jeunes filles ont été si populaires qu’elles ont amené le célèbre Sir Arthur Conan Doyle à s’intéresser aux fées. C’est pourquoi il publia un livre en 1920, « The coming of the fairies », qui relatait des faits de toute cette enquête.

    Frances et Elsie étaient jeunes et elles allaient souvent jouer dans les bois avec leurs amies fées. Quand elles parlaient aux gens de ce qu’elles voyaient, elles étaient souvent ridiculisées. C’est pourquoi elles décidèrent d’aller photographier les fées afin de prouver qu’elles existaient vraiment. Elsie emprunta l’appareil photo de son père pour prendre les fées en photo. Quand son père a fait développer les photos, il resta stupéfié lorsqu’il y retrouva des fées. Mais, il croyait en un trucage de photos. La mère d’Elsie était plus croyante. Elle apporta les photos lors d’une soirée de théosophie et elle remarqua l’intérêt des gens par rapport à ces photos.


    Frances et Elsie disaient qu’elles voyaient de vraies fées et qu’elles pouvaient seulement en photographier lorsqu’elles étaient seules. D’ailleurs pendant toute leur jeunesse, elles ont affirmé que les photos n’étaient pas truquées. Même les experts en photographie affirmaient qu’il n’y avait aucun trucage.

    Le célèbre Sir Arthur Conan Doyle mena des enquêtes sur les photographies. Il croyait à l’existence des fées et il voulait faire examiner les photos par les experts.

    Certains prétendaient qu’il n’y avait aucun trucage tandis que d’autres remarquaient que les fées n’étaient pas en mouvement sur les photos, alors il devait y avoir un trucage.

    C’est en 1980 qu’un journaliste décida de faire ressortir cette histoire et de faire réévaluer les photos par des experts en photographie. Avec les nouvelles technologies, il pensait que cette histoire serait finalement résolue. Quand un article paru dans un journal britannique, il reçut une lettre d’Elsie qui avait plus de 80 ans.

    Voici ce qu’elle affirmait dans sa lettre :


    « ...(Vous avez) fait preuve d'une bien grande compréhension pour les beaux draps dans lesquels nous nous sommes mises, Frances et moi, ce jour bien lointain de 1916, lorsque notre petite plaisanterie est tombée à plat et que personne n'a voulu croire que nous avions pris des photos de vraies fées. Rendez-vous compte que si seulement on nous avait crues, notre farce aurait pris fin tout de suite et nous aurions tout raconté ; j'avais quinze ans et Frances huit. Mais on s'est moqué de nous au contraire et tout le monde nous a demandé en riant comment nous nous y étions prises, et, toutes les deux, nous nous sentions très bêtes et nous avons laissé tomber, jusqu'au jour où, quelques années plus tard, Conan Doyle s'en est mêlé. Mon père m'a dit que je devais raconter immédiatement comment j'avais fait ces photos, alors, comme la plaisanterie était mon fait, j'ai pris Frances à part pour en discuter sérieusement. Mais elle m'a suppliée de ne rien raconter, parce que depuis l'article dans le Strand Magazine, on la taquinait à l'école (NDA : le nom des protagonistes s'était bien sûr éventé assez vite). J'avais aussi de la peine pour Conan Doyle. Nous avions lu dans les journaux qu'on lui adressait des commentaires désagréables à cause de l'intérêt qu'il portait au spiritisme, et maintenant on se moquait de lui parce qu'il croyait à nos fées. (...) Il venait de perdre son fils à la guerre (NDA : blessé gravement durant la bataille de la Somme, celui-ci était mort de la grippe espagnole, ainsi d'ailleurs que le frère cadet de Conan Doyle) et le pauvre homme essayait certainement de se consoler comme il le pouvait avec des choses qui ne sont pas de ce monde. Alors j'ai dit à Frances : “Bon, nous ne dirons rien puisque Conan Doyle et M. Gardner sont les deux seules personnes autour de nous qui ont cru à nos photos de fées et comme ils ont au moins trente-cinq ans de plus que nous, nous attendrons qu'ils meurent de vieillesse et, après, nous dirons tout (...)”. » (Source : site Zététique)



    Frances et Elsie confirmèrent, à leur vieillesse, qu’elles avaient fabriqué les fées sur du carton, puis les avaient découpées et ensuite, à l’aide d’épingles, les avaient fixées au sol. Les fillettes avaient simplement utilisé leur imagination et personne ne croyait que de jeunes filles auraient pu penser à faire un tel trucage de photos.
    Mais elles ont également affirmé qu’à cette époque elles pouvaient voir de vraies fées, mais elles ne pouvaient pas les prendre en photo. C’est pourquoi elles avaient fabriqué ces photos pour prouver d’une certaine façon ce qu’elles voyaient vraiment.

    Il y a un film qui est sorti dans les années 90 sur cette histoire. Il explique ce qui s’est passé dans le petit village de Cottingley. L’auteur du film en a fait une belle représentation qui vaut la peine d’être visionnée. C’est une belle histoire pour les enfants et même les adultes.
    source arcadie
    Le Royaume des Fées
    Les Fées de Cottingley






  • Les sirènes sont des esprits de la nature qui sont en relation avec les eaux. Leur corps est décrit comme celui d’une femme d’une grande beauté avec une queue de poisson. Ces hybrides sont les gardiennes des eaux et elles veillent sur la nature et les créatures marines. Elles vivent dans l’océan, les rivières, les étangs, la pluie, les fleuves, les chutes, les ruisseaux et les lacs.
    Les sirènes sont des esprits qui peuvent être visibles à l’œil nu. Mais, il est très difficile d’en voir puisqu’elles sont faites de pure énergie. Leur luminescence se fond avec l’environnement, soit l’eau, ce qui les rend presque invisibles. Elles peuvent se manifester dans l’éther qui est un monde qui vibre sur une différente fréquence que la nôtre.
    On appelle les esprits de l’eau : des nymphes, des ondines, des sirènes, des nixes et des néréides. Les esprits de l’eau de forme masculine se nomment les ondins et les merriens. Ceux-ci sont habituellement plus âgés. Ils vont parfois visiter la surface des eaux, mais ils évitent les interactions avec les humains. Ils ont un grand pouvoir sur la température en mer.

    http://mamvero.free.fr/graphiques-animes/sirene-cadre_mg_2.gif

    Plusieurs histoires ont été racontées sur les sirènes, ces créatures marines d’une grande beauté qui envoûtaient les marins de leur chant diabolique et faisaient couler les bateaux. D’autres traditions expliquent que les sirènes protégeaient les marins des tempêtes. C’est pourquoi certains bateaux avaient une sirène sculptée à l’avant pour les protéger des mauvais esprits. Pourtant, les sirènes ne sont pas malveillantes, elles sont des protectrices. Elles ne cherchent en aucun cas à faire du mal aux humains. De plus, elles peuvent apparaître dans nos rêves pour nous guider dans la vie de tous les jours.

    Dans son livre « Enchantment of the Faierie Realm », Ted Andrews explique que les sirènes ne sont pas des êtres immortels comme les fées, elles vivent la mortalité comme les gnomes. Les sirènes ont comme travail de maintenir le corps astral des humains et de nous réveiller à la nature. Les esprits de l’eau sont majoritairement d’une grande beauté. Ils peuvent communiquer avec nos émotions et ils sont aimables et gentils. Ils peuvent prendre la forme d’une créature marine comme les phoques, les dauphins, les tortues, etc. Ils aiment la musique et sont de très bons chanteurs. Ils peuvent offrir des cadeaux, comme des trésors, la guérison ou la protection. Enfin, ils inspirent la clairvoyance, la création, l’inspiration et l’amour.
    Les sirènes aiment les fleurs et on peut attirer leur attention en en plaçant une sur la surface de l’eau. Les sirènes peuvent également transmettre de l’énergie. En allant sur le bord de la côte, nous pouvons ressentir une énergie récupératrice provenant des sirènes. Les sirènes ne peuvent se séparer des eaux pour une longue période. Elles peuvent prendre une apparence complètement humaine, mais elles doivent retourner à l’eau très rapidement. Ces êtres mi-humains mi-poissons peuvent avoir différentes formes, ils peuvent être très minuscules ou très grands.

    Les intersections entre la terre et les eaux sont des portes dimensionnelles qui permettent d’entrer en contact avec les sirènes, comme à la plage, c’est-à-dire l’endroit où le sable finit et la mer commence. Ces endroits sont des ouvertures entre les deux mondes puisque c’est un endroit qui n’appartient ni à l’eau ni à la terre.
    Les sirènes sont des êtres magnifiques qui peuvent aider les humains dans différents domaines. En apprenant à entrer en contact avec les sirènes ou n'importe quels esprit des eaux , l’être humain peut apprendre à développer sa nature psychique, à développer la guérison, à combattre la peur, à stimuler la nature romantique, à développer l’inspiration artistique, et bien d’autres. Ces esprits de l’eau sont toujours présents partout où il y a de l’eau, même si on ne les voit pas toujours à l’œil nu.

    Source arcardie


  • Brigit

    La mythologie celtique présente la particularité de n’avoir qu’un unique principe divin féminin. Connue sous les noms de Brigit, Brigantia, elle est, schématiquement, à la fois la mère, l’épouse, la sœur et la fille des autres dieux. Son nom se trouve sous différentes graphies, et elle se manifeste sous la forme d’innombrables avatars.


    Brigit / Brigantia est souvent comparée à la Minerve des Romains, dont elle partage un certain nombre de fonctions. Elle est la déesse-mère, elle règne sur les arts, la guerre, la magie et la médecine. Elle est la patronne des druides, des bardes (poètes), des vates (divination et médecine) et des forgerons.
    En Irlande, Brigit est la fille du Dagda, elle est aussi la mère, l’épouse et la sœur de Lug, Dagda, Ogme, Nuada, Diancecht et Mac Oc, les dieux des Tuatha Dé Danann. Elle est associée à la fête d’Imbolc, la purification du 1er février, censée protégée les troupeaux et favoriser la fécondité. L’importance de son culte chez les Celtes a conduit les évangélisateurs chrétiens à lui substituer une sainte dont elle devient l’éponyme, sainte Brigitte.
    Brigantia se retrouve notamment dans le noms des peuples des Brigantes (actuels territoires du Yorkshire et du Northumberland) et des Brigantii (près du lac de Constance), dont la capitale Brigantion (Bregenz) est de même origine ; idem pour Briançon. En Gaule, son avatar Épona lui confère un rôle psychopompe évident.
     
    Étymologie
    Les théonymes Brigit et Brigantia dérivent de l’ancien celtique (certains disent proto-celtique) « brigantija » ou « brigantis » dont le sens est « très haute », « très élevée ». L’origine est le mot « Briga » (hauteur, forteresse) qui, utilisé comme préfixe, a donné de nombreux toponymes tant dans l’espace insulaire, qu’en Gaule et dans la péninsule ibérique. Il est aussi présent dans la composition du nom de certains peuples.
    Cette signification confirme le rôle primordial de cette déesse.

    Les différentes graphies
    Bretagne armoricaine : Brigantis.
    Écosse : Brid, Bride.
    Gaule : Berecyntia, Brig, Brigandu, Brigantia.
    Irlande : Brig, Brigid, Brigh, Brighit.
    Pays de Galles : Brigid.
    Suisse : Brigindo. .

    Principaux avatars
    Dans la littérature mythique et dans la toponymie, différentes déités importantes en sont les émanations :
    Ana (Anu, Dana, Danu, Don)
    Belisama
    Boand (Boann)
    Damona
    Épona
    Étaín
    Eithne
    Morrigan
    Rhiannon (Rigantona)
    Rosemerta





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