• Aphrodite au British Museum

     

      Aphrodite  est la déesse grecque de la germination, de l'amour, des plaisirs et de la beauté. Elle a pour équivalent Vénus dans la mythologie romaine. On peut distinguer deux conceptions différentes d'Aphrodite : celle du plaisir de la chair, plus « terrienne » en quelque sorte, et celle de l'amour spirituel, pure et chaste dans sa beauté.
    Le quatrième mois du calendrier grégorien aurait été nommé avril en son honneur par les Romains.

    Mythe

    La Naissance de Vénus, par William-Adolphe Bouguereau (1879)
    Il existe deux légendes différentes sur sa naissance :
    dans l'Iliade (V, 370) d'Homère, elle est la fille de Zeus et Dioné (une des filles d'Océan, maîtresse de Zeus) ;
    dans la Théogonie (v. 190) d'Hésiode et selon la tradition la plus populaire, Aphrodite naît de la mer fécondée par le sexe d'Ouranos, tranché par Cronos. Poussée par les Vents, la déesse vogue jusqu'à Cythère et jusqu'à Chypre.
    Mariée à Héphaïstos, elle a de multiples aventures extra-conjugales. De ses relations avec :
    Arès, naissent Harmonie, Déimos et Phobos. Informé de la relation adultère par Hélios (qui voit tout de sa position élevée), Héphaïstos crée un filet magique qu'il place sur le lit pour emprisonner le couple. Convoquant Zeus et les Olympiens, il leur révèle la duperie devant les amants emprisonnés. À la suite de cela, Aphrodite maudit Hélios et sa descendance, c'est-à-dire Pasiphaé et ses filles Ariane et Phèdre (malédiction qui sera aggravée par celle dont Poséidon affligera Minos, époux de Pasiphaé et père d'Ariane et Phèdre) ; Hermès, naît Hermaphrodite ; Dionysos, naissent Priape (aussi dit son fils par Zeus ou par Adonis) et Hyménée, le dieu du chant nuptial (aussi dit né d'une des neuf Muses) ;
    Poséidon, naissent Rhodos et Hérophilé ;

    Aphrodite passe en outre pour avoir distingué de nombreux héros mortels, parmi lesquels :
    le jeune Phaéthon, fils d'Éos et de Céphale, dont elle fait le gardien immortel de son sanctuaire et l'un des deux dieux présidant alternativement à la course de la planète portant son nom latin Vénus (Hésiode, Théogonie, vv. 990/992).
    l'Argonaute Boutès qu'elle rend père d'Éryx, roi sanguinaire plus tard abattu par Héraclès.
    le Troyen Anchise dont elle a Énée, qu'elle protège et aide à emporter les Pénates de Troie jusqu'en Italie, avant d'obtenir pour lui l'Immortalité que lui accorde Zeus (Ovide, Métamorphoses, XIV).
    Adonis, bel enfant né de l'arbre à myrrhe en lequel sa mère incestueuse Myrrha, est transformée. Perséphone lui dispute l'enfant et Zeus doit partager le temps d'Adonis. Un tiers de l'année pour chacune et le troisième à son choix, qu'il passe toujours avec Aphrodite, jusqu'à ce qu'il soit mortellement blessé par un sanglier. Priape passait parfois pour être né de cette union, de même que la nymphe et héroïne fondatrice Béroé, l'une des innombrables maîtresses de Dionysos (Nonnos de Panopolis, Dionysiaques, divers chants). 
     
    La Vénus d'Arles
    Éros et son double jumeau Antéros passent parfois pour ses enfants, alors que selon Hésiode, Éros est une des premières divinités, non engendré mais issu directement du Chaos.
    La vengeance d'Aphrodite est terrible. Pour la vindicte, elle ne le cède en rien à Héra, mais si cette dernière ne poursuit les femmes que par jalousie, Aphrodite ne les frappe que lorsqu'elles la servent mal ou refusent de la servir, et les femmes sont alors tant ses victimes que ses instruments destinés aux hommes, plus rarement par jalousie, leur inspirant parfois des amours difficiles :
    par jalousie elle condamne Éos (l'Aurore) à l'érotomanie
    pour punir Hippolyte, qui ne respecte qu'Artémis, elle provoque la passion de Phèdre ;
    à la demande de Poséidon, elle suscite le désir monstrueux de Pasiphaé pour un taureau ;
    les filles du roi de Chypre refusent de l'honorer : elle les force à se prostituer ;
    pour la même faute, elle afflige les femmes de Lemnos d'une odeur effroyable qui fait fuir tous les hommes ;
    elle tente également de pousser Psyché à tomber amoureuse d'un homme mauvais grâce à une flèche d'Éros, lequel désobéit et décide de l'épouser.

    Quant à ses protégées, elles ne sont guère mieux loties. Hélène se plaint amèrement de la faveur de la déesse : « Infortunée que je suis, lui dit-elle, te voilà encore à mes côtés, pleine de desseins perfides ! »
    La légende la plus connue concernant Aphrodite est peut-être celle qui raconte la cause de la guerre de Troie. Éris, la seule déesse à ne pas être invitée au mariage du roi Pélée et de la nymphe de la mer Thétis, jette par dépit une pomme d'or dans la salle du banquet avec l'inscription « À la plus belle ». Zeus refuse de choisir entre Héra, Athéna et Aphrodite, les trois déesses qui, selon lui, méritent la pomme. Elles demandent à Pâris, prince de Troie, d'être le juge. Toutes les trois essaient de le soudoyer. Héra lui promet la puissance royale, Athéna, la gloire militaire, et Aphrodite, la plus belle femme du monde. Pâris choisit Aphrodite et demande en récompense Hélène de Troie, femme du roi grec Ménélas. L'enlèvement d'Hélène par Pâris provoque la guerre de Troie. Au cours de cette guerre, la déesse sera légèrement blessée par le héros grec Diomède en portant secours à son fils Énée.
    D'origine orientale, Aphrodite est assimilée dans les premières croyances religieuses grecques à la phénicienne Astarté et est connue sous les noms d'Aphrodite Ourania, reine des cieux, et d'Aphrodite Pandemos, déesse du peuple.


    Épiclèses : Elle était à la fois la déesse de l'amour céleste (Ourania), vulgaire (Pandémos), du mariage (Nymphidia), ou des courtisanes (Hétaïra), la déesse marine (Pontia), ou la déesse victorieuse (Nikêphoros). On l'appelait encore Anadyomène, parce qu'elle était sortie des flots, Euplea (heureuse navigation) comme protectrice des navigateurs, mais aussi Cypris, Cythérée ou Érycine, à cause de ses temples célèbres de Chypre, de Cythère ou du mont Éryx ;
    Attributs : la nudité, la myrrhe, le myrte, la rose et la ceinture magique, cadeau de mariage de Zeus, qu'elle prêtait parfois à Héra pour ravir l'amour de son époux volage ;
    Fruits favoris : divers fruits comme la pomme ou la grenade ;
    Animaux favoris : les animaux de nature ardente ou prolifique, comme le bélier, le bouc, le lièvre, le cygne, la tourterelle ou la colombe ;
    Sanctuaires : l'Aphrodision d'Aphrodisias, ville portant le nom de la déesse ; Paphos, sur l'île de Chypre (autel d'Aphrodite Ourania) ; Olbia (Hyères).

    Représentation
    Elle entraîne à sa suite Éros et des divinités allégoriques comme Peitho (la Persuasion), Pothos ou Himéros (le Désir). Mais elle est aussi souvent accompagnée des Nymphes, des Heures, des Charites, des Tritons et des Néréides.

     
     
     
     

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      Aine
    Aine était, dans la mythologie celtique irlandaise, la déesse de l'amour et la fertilité.Elle était la fille d'Eogabail (le fils adoptif du dieu de la mer de Man (Manannan Mac Lir). En tant que déesse de l'amour entre les hommes. Ceci dit, il ne fallait pas abuser. Le roi Ailill Olom de Munster, qui fut un de ses amants, essaya de la violenter. Mal lui en prit vu qu'elle se servit de ses pouvoirs pour le tuer.
    Lors d'une célébration en son honneur, des filles s'étaient attardées. Áine apparut et leur montra une colline dont les habitantes étaient des fées visibles uniquement quand on les regardaient à travers l'anneau magique d'Aine.
    Déesse de la fertilité, son culte fut toujours lié aux agriculteurs. Elle commandait aux récoltes et animaux. Pendant des siècles, on célévrait une fête en son honneur la veille de la Saint-Jean (jusqu'au XIXe siècle à Knockainy, le mont d'Aine dans le comté de Kerry).Jusqu' au VI ième siècle après Jésus Christ, le culte de Aine  demeura très actif surtout  dans le Munster et le Connaught pour s'étendre même jusqu' aux îles occidentales de l'Ecosse. Beaucoup plus tard Aine devint la reine des fées dans le pays de Limerick.
     
    Aine était aussi considérée comme  la déesse de poésie et la folie.Aine aurait eue aussi le pouvoir de guérir qui était associé aux lacs et des puits comme à Tobar Na Aine ( le puits d' Aine) .Dans toute l' Irlande on lui reconnaissait le pouvoir de soigner et de redonner une bonne santé car elle d'aprés une légende, elle était la gardienne de l' étincelle de vie qui traverse le corps toutes les 24 heures. C' est pourquoi il était interdit de pratiquer des soins et saignées les jours qui lui étaient consacrés afin que la vie ne s' échappe pas du corps du malade et qu' il en meurt.

    Airmed

    Dans la mythologie celtique irlandaise, Airmed est la fille du dieu-médecin Diancecht, qui est aussi le dieu de la magie. Elle appartient donc aux Tuatha Dé Danann, son nom qui signifie « mesure » est en rapport avec son rôle. Lors de la Bataille de Mag Tured (Cath Maighe Tuireadh), elle est chargée de collecter les plantes médicinales, qui sont mises dans la Fontaine de Santé ; un bain dans cette fontaine guérit les guerriers blessés et ressuscite les morts . Elle a deux frères Miach (« le boisseau ») et Ormiach (un double du précédent).Préparatrice d'herbes magiques mais son père les mélangea de telle sorte que ces vertues demeurent inconnues

    Aifé

    Aife, dans la mythologie celtique irlandaise, est à la fois une magicienne (druidesse) est une guerrière qui réside en Écosse. Elle est en guerre avec Scathach pour le commandement de cette armée de femmes. Le rôle de ces magiciennes est l’initiation guerrière et sexuelle des héros.
    Lors du séjour de Ferdiad et de Cùchulainn, celui-ci la vainc lors d’un affrontement et lui demande de respecter trois vœux : faire la paix avec sa rivale, accepter la suprématie de Scáthach et lui accorder « l’amitié de sa hanche », ce qui donnera naissance à un fils, Conla (ou Conlaech). Aife est chargée de l’éducation de l’enfant, notamment de sa magie guerrière, à l’exception du maniement de la gae bolga, arme réservée au seul Cuchulainn, avec laquelle il tuera son fils malencontreusement.
     

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    Dana

    Dana (aussi appellée Danu), dans la mythologie celtique irlandaise est la déesse primordiale des Tuatha Dé Danann, les "gens de la déesse Dana", c'est-à-dire les dieux des Celtes avant la christianisation de l’île. Dans le Glossaire de Cormac (Sanas Cormaic, manuscrit du Xe siècle de l’évêque Cormac de Cashel), elle est aussi appelée Ana et Anu. Elle est la mère du Dagda et de Lir. Elle serait à l’origine de l'installation de son peuple en Irlande, alors qu'il vivait dans les quatre îles au nord du Monde. Son équivalent dans la mythologie celtique galloise est Dôn.
    C’est une déesse pan-celtique. La racine du théonyme est très présente dans la topographie européenne, notamment des fleuves tels le Danube (en latin Danavius), le Dniestr, le Dniepr, etc. cela indique que cette déesse était vénérée dans l’ensemble du monde celtique et probablement par tous les Indo-européens. Il existe dans la mythologie brâhmanique une divinité nommée Danu qui a engendré une race de géants, les Danavas.
    La signification du nom pourrait être « donateur », « bienfaiteur » (en Inde, les Dânapati sont les donateurs des monastères bouddhiques et dâna désigne le don), ce qui en fait une déesse de la fertilité et de la prospérité. Chez les Celtes, la redistribution des richesses était la qualité première de la fonction royale.
    Dans la typonymie irlandaise, son nom est associé à deux collines « the Paps », situées non loin de Killarney, qui ont la forme d’une paire de seins, ce sont en gaélique Dé Chich Anann (les seins d'Ana).Cliquez ici :
    Tuatha dé Dânann
     
     
    Dagda
     
    Le Dagda (« dieu bon » - Daga Devos) est, dans la mythologie celtique irlandaise, le dieu le plus important des Tuatha Dé Danann juste après Lug. Il est aussi connu dans la littérature sous les noms de Eochaid (« qui combat par l'if »), Ollathair (le père puissant) et Ruadh Rofessa ( Rouge de la science idéale). Il apparaît notamment dans le récit "Cath Maighe Tuireadh" (bataille de Mag Tured).
     

     
     Le dieu-druide 
     
    Le Dagda est le dieu-druide par excellence (et par conséquent le dieu des druides), il a en charge le sacré, la science, les contrats. Il règne sur le temps, l'éternité et sur les éléments, ainsi que sur le Sidh (l'Autre Monde celtique) mais lui-même habite le Brug na Boinne, ou « hôtel de la Boyne » que Oengus, son fils, va lui ravir. Sous prétexte d'en avoir la jouissance pendant une nuit et un jour, le Dagda prête sa résidence, mais la durée symbolise l'éternité et Œngus la garde définitivement. Cette résidence, qui n'est autre qu'un Sidh, est assimilée au site mégalithique de Newgrange, au nord de Dublin.
    Il forme un binôme avec son frère Ogme (l'Ogmios des Gaulois), le dieu de la magie guerrière, dont il est le complément. De par sa fonction, c’est un druide parfait, il est omniscient et omnipotent, c’est aussi un guerrier puissant. Il a un côté paternel et nourricier. On le décrit parfois comme un géant hideux et un ogre paillard. Ses accouplements avec les déesses sont nombreux. On lui connaît plusieurs talismans, dont le chaudron d'abondance (symbole de prospérité), la massue qui tue et ressuscite (symbole de sa puissance) et la roue (symbole cosmique).
    En Gaule sa fonction est répartie entre trois dieux distincts : Esus, Sucellos et Taranis.
     

     Ces Talismans
     
     La harpe magique

    Le Dagda est aussi le dieu tutélaire des musiciens et à ce titre il possède une harpe magique, qui est un autre de ses talismans ; on la connaît sous les noms de Dur-Dabla et Coir Cethar Chuir. Cet instrument a la particularité de savoir toutes les mélodies de la musique et de pouvoir les jouer toute seule, sur instruction du dieu. Dans le récit intitulé Seconde Bataille de Mag Tured (Cath Maighe Tuireadh), la harpe est volée par les Fomoires, le Dagda se met à sa recherche, accompagné de Lug et Ogme. Ils la retrouvent accrochée au mur d'une résidence des ennemis, à l'appel du dieu, la harpe s'envole et tue neuf Fomoires. Alors elle joue l'air des lamentations et les femmes se mettent à pleurer, puis elle joue l'air du sourire et les garçons se mettent à rire ; enfin elle joue l'air du sommeil et l'armée ennemie s'endort.
     
    Le Dagda a parfois recours aux services d'un harpiste du nom de Uaithne (qui signifie harmonie)

     Le chaudron
     
    Le chaudron est un élément important dans la mythologie celtique. Celui du Dagda provient de l’île de Murias du druide Semias, avant que les Tuatha Dé Danann ne s'installent en Irlande. Il symbolise la souveraineté, l’abondance et la résurrection (voir chaudron de Gundestrup). On le retrouve dans la légende arthurienne sous la forme du « graal ».

     La roue 
    La roue symbolise la puissance cosmique. La roue du Dagda est à huit rayons, elle rend sourd celui qui l'entend, aveugle celui qui la voit et tue celui sur qui elle tombe.
     

     La massue 
    Le Dagda à le droit de vie et de mort:la massue tue parun bout et ressuscite de l'autre. Elle peut écraser d'un coup neuf hommes. Elle est si lourde qu'il faut huit hommes pour la porter et elle laisse un sillon dans le sol qui peut servir de frontière entre les deux mondes. Elle est montée sur roues.

     Parenté 

    Ses frères sont Elcmar, Nechtan et Midir. De sa relation avec Boand, il a un fils Oengus, il est aussi le père de Brigit et du roi Bobd. Son épouse est Morrigan ( la déesse de guerre et de la mort confondue a tort avec Morgane la fée..Cliquez ici :Morrigane
     

    Lir
     

    Lir, dans la mythologie celtique irlandaise, est le dieu de la mer, qui est la signification de son nom, c’est un dieu suprême des Tuatha Dé Danann. Il est le père de Manannan Mac Lir, de Bran le Béni et de Branwen.
    Dans la tradition galloise, il est Llyr, père de Manawyddan Fab Llyr et des jumeaux Nisien and Evnissyen, issus de l’union avec Pernaddun. Il a aussi une fille, Fionnuala, dont le nom de la mère n’est pas mentionné.
    Ce dieu serait à l'origine du personnage Le Roi Lear de William Shakespeare.
     
    Dans le Garden of Remembrance (Dublin, jardin qui commémore les victimes de la lutte pour l'indépendance de l'Irlande) une sculpture s'intitule Children of Lir, œuvre d'Oisín Kelly.
     
     
    Comme j'aime Manau je vous mets " la tribu de Dana"
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