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    Le phoenix (du grec ancien  phoinix) est un oiseau fabuleux, doué de longévité et caractérisé par son pouvoir de renaître après s'être consumé sous l'effet de sa propre chaleur. Il symbolise ainsi les cycles de mort et de résurrection.

    Origine
     
    Selon Plutarque et Hérodote, il serait d'origine éthiopienne. Le phoenix égyptien est appelé bénou. Selon la tradition, il vit sur la benben ou sur le saule sacré d'Héliopolis. Le mythe le plus répandu fait du bénou un oiseau mystérieux, qui n'apparaît aux hommes que tous les 500 ans à Héliopolis à l'occasion de sa mort et de sa résurrection. Il est associé au cycle annuel des crues du Nil.
    Cuvier voyait en lui le faisan doré (Chrysolophus pictus).
    Le feu .
    «  Alors que chez Ovide, Pline et Tacite, le vieux phoenix se décompose pour engendrer le nouveau, c’est chez Martial et Stace qu’apparaît le thème du bûcher, par analogie avec les pratiques funéraires romaines.» (Françoise Lecoq, " L’empereur romain et le Phoénix"
    L'oiseau mythique évoque donc également le feu créateur et destructeur. Comme le Soleil, le Feu symbolise l'action fécondante. En consumant, il purifie et permet la régénération. Il est à noter que Lucifer, le "porteur de lumière", précipité dans les flammes de l'enfer, incarne le feu qui ne consume pas et exclut de la régénération. Au contraire, le phoenix rejoint le symbolisme du feu des rites initiatiques de mort et de renaissance.
    Dans certaines crémations rituelles, le feu est aussi considéré comme véhicule ou messager du monde des vivants vers celui des morts. De même, le phoenix porte souvent une étoile qui indique sa nature céleste et la vie dans l'autre monde. Tout le Moyen Âge a vu en lui le symbole de la résurrection du Christ. Le griffon était également une représentation du Christ, venant du fait que c'est un animal terrestre (corps de lion) et aérien (ailes d'oiseau). La partie terrestre représentant le corps du Christ et sa présence sur Terre parmi les Hommes et la partie aérienne représentant "Dieu", sa partie spirituelle.
    Description générale

    Son plumage rouge est à l'origine de son nom : « phénicée » ou pourpre. Il a l'envergure d'un aigle, sa tête est surmontée d'une huppe écarlate, les plumes du cou sont dorées, il a les ailes rouges, la queue entrecroisée de plumes blanches et incarnadines, les yeux étincelants et ses serres et son bec sont en or.

    Mode de vie
     
    Sa mort et sa résurrection,Phoenix renaissant de ses cendres
    À l'approche de ses 500 ans, l'oiseau construit un nid bien lisse au sommet d'un palmier ou d'un yeuse (chêne vert). Ce nid est constitué de brindilles parfumées avec de la myrrhe, de la cannelle et du nard. La légende voulait que le phoenix transforme son nid en bûcher, puis s'immole. Après trois jours, un nouveau phoenix apparaissait d'entre les cendres. « Et à la fin des 500 années, les prêtres arrangèrent leur autel honnêtement, y placèrent des épices, du soufre et autres objets qui brûleront lentement; le phoenix vint alors et se brûla jusqu'à tomber en cendres. Le jour suivant, l'homme trouva un ver dans ses cendres; le deuxième jour, l'homme trouva un oiseau rapide et parfait; le troisième jour, il s'envola. » (Les Voyages de Sir John Mandeville)
    Dès son premier vol, l'oiseau incinère les restes paternels ainsi que le nid. Il transporte le tout au temple du soleil, Héliopolis.

    Le dernier phoenix
    Sous l'empereur romain Claude (cinquième empereur) apparaissent simultanément une éclipse de lune, un raz-de-marée et un cyclone qui ont raison du dernier nouveau-né qui retournait à Héliopolis. Son vol se termine sur l'île de Théra (Santorin).
    L'empereur empaille l'oiseau et le place dans un temple à Rome. L'effigie du phoénix figure sur les monnaies de Trajan et de Constantin Ier. L'animal siège également dans la main gauche des statues de Mercure.

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    Dans la mythologie grecque, Pégase (en grec ancien Pếgasos, en latin Pegasus) est un cheval ailé.


    LégendeSelon la plupart des légendes (relatées dans la Théogonie d'Hésiode), il jaillit avec Chrysaor du sang de Méduse quand celle-ci est décapitée par Persée — d'où son autre nom de Medusæus, utilisé par exemple dans les Métamorphoses d'Ovide. Selon d'autres traditions, Poséidon était le père des deux.
     
    Après sa naissance, Pégase quitte aussitôt la terre pour rejoindre les dieux. Il porte le tonnerre et les éclairs de Zeus. Il est capturé par le héros Bellérophon (ou bien lui est donné par Athéna), qui parvient à le maîtriser et s'en sert ensuite comme monture dans son combat contre la Chimère. Mais quand Bellérophon, saisi d'orgueil, voulut monter sur l'Olympe avec lui, Zeus envoya un taon géant piquer le cheval. Sous le coup de la douleur, Pégase désarçonna son cavalier qui retomba sur la terre, et le cheval monta seul dans le ciel, changé en constellation.

    Son nom vient du grec  pêgế, « la source » : Pégase est censé avoir fait jaillir, en frappant de son sabot le mont Hélicon, demeure des Muses, la source Hippocrène, où s'abreuvent les poètes. C'est le symbole de la poésie — d'où l'expression grecque « enfourcher Pégase » pour « avoir de l'inspiration ».
     

    Harpies

    Dans la mythologie grecque, les Harpies ou Harpyes (en grec ancien Hárpuiai) sont les filles de Thaumas et de l'Océanide Électre (certaines traditions en font plutôt les filles de Typhon).

    Ce sont des divinités de la dévastation et de la vengeance divine (en grec ancien,  Hárpuia, « qui vole et saccage ») : plus rapides que le vent, invulnérables, caquetantes, elles dévorent tout sur leur passage, ne laissant que leurs excréments. Homère en fait aussi des déesses des tempêtes, semblables à des cavales sauvages (par opposition avec les vents plus doux, qui sont assimilés à des chevaux dociles).

    Selon Hésiode, elles ont un corps ailé d'oiseau et une tête de femme. Virgile leur donne des visages de fillettes et des serres d'oiseau de proie.
    Elles sont au nombre de trois ou plus selon les traditions ; on retrouve généralement :
    Aello (Bourrasque) ; Ocypète (Vole-vite) ;
    Podarge (Pieds légers), parfois nommée Célaéno (Obscure).

    La légende des Harpies pourrait provenir des sauterelles. La destruction qu’elles laissent sur leur passage et le fait qu’elles soient chassées par le vent du Nord donnent du crédit à cette interprétation.

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    Dans la mythologie grecque, Pandore  "Pandora" qui veut dire « tous les dons ») est la première femme. Elle est associée à la légende de la « boîte de Pandore » (en fait, une jarre).
    Pandore fut créée sur l'ordre de Zeus, qui voulait se venger des hommes pour le vol du feu par Prométhée. Elle fut ainsi façonnée dans de l'argile par Héphaïstos ; Athéna lui donna ensuite la vie et l'habilla ; Aphrodite lui donna la beauté ; enfin Hermès lui apprit le mensonge.

    Zeus offrit la main de Pandore à Épiméthée, le frère de Prométhée. Bien qu'il ait promis à Prométhée de refuser les présents venant de Zeus, Épiméthée accepta Pandore. Elle accoucha d'une fille, Pyrrha, qui épousa Deucalion. Zeus lui remit une boîte (ou une jarre, ou encore une urne selon les versions), contenant tous les maux de l'humanité enfermés par Prométhée pour protéger les hommes, notamment la Vieillesse, le Travail, la Maladie, la Folie, le Vice, la Tromperie et la Passion, ainsi que l'Espérance, en lui conseillant bien de ne jamais l'ouvrir.

    Cédant à la curiosité, Pandore ouvrit la boîte : elle libéra ainsi les fléaux, maladies et malheurs qu'elle contenait. Elle referma la boîte trop tard pour les retenir, et seule l'Espérance, plus lente à réagir, y resta enfermée.
    On peut s'interroger sur le sens de cette légende. Pourquoi une jarre contenant tous les maux de l'humanité aurait aussi contenu l'Espérance ? C'est l'Iliade qui, aux vers 527 et suivants, utilise ce terme : dans la maison de Zeus, il y avait deux jarres, l'une enfermant les biens, l'autre les maux. La Théogonie d'Hésiode ne l'évoque pas, elle se contente d'énoncer que sans femme, la vie de l'homme n'est pas vivable, et avec une femme, guère plus. Hésiode décrit ainsi Pandore comme un « si beau mal »

    Pour le nom « Pandore », il peut avoir plusieurs significations : panta dôra, celle qui a tous les dons, ou pantô dôrô, celle à quoi on attribue tous les dons.
    La raison de la présence de l'Espérance avec les maux est à chercher dans une meilleure traduction du texte grec. Le terme exact est "elpís", qui se définit comme l'attente de quelque chose ; on l'a traduit par espoir, sûrement à tort. Une meilleure traduction aurait été l'anticipation, voire la crainte irraisonnée ; ainsi les Elpides sont les divinités des craintes. Grâce à la fermeture opportune de la jarre par Pandore, les hommes ne souffriront que des maux, pas de l'attente de ces maux, qui est le pire probablement de tous. Ils ne vivront pas dans la crainte perpétuelle des maux à venir, donc leur vie sera vivable. Prométhée se félicite ainsi d'avoir délivré les hommes de l'obsession de la mort.

    Un autre symbole est à rechercher dans ce passage. La jarre (pithos) n'est pas qu'une simple amphore : c'est un très gros vase, qui sert à stocker le grain. Ce vase ne peut être rempli de grain que par l'effort, le travail au champs, et son contenu est alors une symbolique de la condition humaine. Par la suite, ce sera la femme qui l'ouvrira et s'y servira, pour nourrir la famille.
    Un rapprochement de ce mythe peut, de plus, être fait avec la chute d'Adam et Ève, dans la Genèse (ancien testament). Dans ces deux mythes, c'est la femme, pourtant avertie (par Dieu dans la Bible, ou, ici, par Prométhée et Zeus), qui commet une irrémédiable erreur (en croquant le fruit défendu dans la Bible, ou, ici, en ouvrant la boîte de Pandore), plongeant ainsi l'humanité dans une vie faite de maux et de douleurs. Toutefois, la version biblique semble peut-être plus indulgente pour la femme, qui y est poussée à la faute par le serpent tentateur, et qui ne porte pas la faute seule, puisque le fruit est partagé avec Adam.
     
    Un arbustre est dédié a Pandora , appelé le Pandorea Jasminaides, Bigonia ou encore Tecoma.Cette arbuste est originaire d'Australie , Malaisie et de Nouvelle Calédonie
     
     
     
    Tiamat est une divinité mésopotamienne. Dans la mythologie babylonienne, Tiamat est un énorme dragon femelle qui personnifie les eaux salées des océans, le Chaos qui y reigne. Elle est aussi et avant tout la mère de tout ce qui existe, inclant aussi les dieux eux mêmes. Son époux est Apsu, la personification des abîmes d'eau fraiches qui gisent sous la terre. De leur union, de l'eau salée de la mer et de l'eau fraiche des abîmes, les deux premiers dieux sont nés. Ils sont Lachmu et Lachamu, parents d'Ansar et de Kisar, grand-parents d'Anu et d' Ea. Dans le récit épic de la création "Enuma elish", écrit plus ou moin 2000 ans av J-C, leurs décendants commencèrent a irriter Tiamat et Apsu qui décidèrent d'abattre leur progéniture.
    Ea, lorsqu'il découvrit leur stratagème, entreprit de tuer Apsu pendant que ce dernier serait endormi. Tiamat tomba dans une rage incontrolable quand elle apprit la mort d'Apsu et voulu venger son mari. Elle créa une armée de monstrueuses créatures, qui furent dirigé par son nouvel époux Kingu, qui est aussi son fils. Par la suite, Tiamat fut défaite par le jeune dieu Marduk, qui venu au monde dans les profondeurs l'abîme de la mer d'eau douce. Marduk fendit son corp en deux, et de son torse et sa tête il créa les cieux et de ses jambes et membres inférieurs il créa la terre. De Tiamat l'eau venu en nuages et ses larmes devinrent la source du Tigris et de l'Euphratus. Kingu périt lui aussi, et de son sang Marduk créa les premiers hommes.
    "L'abîme" (en Hébreu "tehom") au tout début de la Genèse est un terme dérivé de Tiamat.
     
     
     
     

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