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    Beaucoup confondent entre  Morrigan(e) et Morgane la fée .Dans la mythologie celtique irlandaise, Morrigan (ou Morrigu) signifie Grande Reine. Fille d’Ernwas, des Tuatha Dé Danann, c’est la déesse irlandaise de la guerre ou plus exactement, c’est l’aspect guerrier de la Souveraineté ou de la mort en irlande. Elle est aussi connue sous les noms de Bodb (Corneille) ou Macha (Plaine). Elle est l’épouse du dieu-druide le Dagda. Elle apparaît parfois comme un vol de trois corneilles ou comme un corbeau. Comme les autres déités, elle n'est qu’un avatar de la grande déesse féminine Brigit.

    Elle se déplace sur les champs de bataille dans un équipage rouge, sur un char guidé par un seul cheval à une patte. Au cours des guerres, elle apparaît sous diverses formes animales et pour l’invoquer, il faut croasser. Entre autres pouvoirs qui sont nombreux, elle peut inspirer la peur ou le courage aux guerriers. Les morts au combat sont les « glands de Morrigane ».

    Dans le Tain Bo Cualnge (la razzia des vaches de Cooley), sous l’apparence d’une belle et jeune fille aux sourcils roux, elle tente de séduire Cuchulainn, qui refuse ses avances. Elle le menace sous l’aspect de différents animaux et, pendant qu’il combat, elle s’enroule autour de sa cuisse alors qu’elle est anguille. Le héros s’en défait et la blesse. Il est alors absent du combat pour un long moment, mais lorsqu'il revient combattre elle lui apparaît pour la dernière fois en jeune femme lavant des dépouilles dégoulinantes de sang. Il sait alors que son heure a sonné.

    Plus tard, c’est en corneille qu’elle assiste à l’agonie de Cuchulainn, perchée sur son épaule.

  • L'origine du nom Guenièvre vient selon toute vraisemblance du mot gallois « Gwenhwyfar » (ancienne graphie « Gwenhwyvar ») qui signifie « blanc-fantôme ». Dès lors, on peut affirmer que Guenièvre possède un caractère féérique qui lui confère un aspect magique, si ce n'est de l'Autre-monde. Elle n'est pas sans évoquer la bansidh de la mythologie celtique de l'Antiquité. Fille de Léodegan de Carmelide, Guenièvre est avant tout l’épouse du roi Arthur. Sa beauté, son éloquence ainsi que le prestige de sa cour font de la reine une figure à la fois prisée par les chevaliers, haïe par ses semblables et confine à la féerie. Célèbre pour sa relation adultère avec Lancelot du Lac, le personnage de Guenièvre est une de ses figures, à l’instar d’Yvain, qui témoignent de l’encourtoisement de la légende arthurienne opérée au XIIe siècle. Mais Guenièvre est plus que cela : elle est à la fois la dame courtoise et le graal païen des longs cycles en prose.

    La reine du pays de Logres est d’abord la dame courtoise pour qui toutes les prouesses s’accomplissent : Lancelot, dans Le Chevalier de la Charrette (1176-1181), apparaît comme son amant soumis à ses volontés, au risque de se voir humilié et bafoué dans son honneur. Guenièvre a été enlevée par Méléagant qui la désire. Arthur, roi inactif et passif laisse Gauvain se charger de ramener la reine à la cour. C’est lors de son errance qu’il rencontre un chevalier anonyme qui s’avère bientôt être Lancelot du Lac, « le meilleur chevalier au monde. » L’épisode de la charrette est caractéristique de ce dévouement sans faille (ou presque !) du chevalier à sa dame, idéal courtois par excellence : Lancelot, après avoir hésité le temps de deux pas à monter dans la charrette d’infamie menée par un nain, celle des prisonniers, des assassins et autres indignes :
    « Sur le moment, le chevalier a poursuivi sa route sans y monter ; il a eu tort, tort d’avoir honte et de ne pas aussitôt sauter dans la charrette car il le regrettera un jour. Mais Raison, qui s’oppose à Amour, lui dit de ne pas monter, le retenant de ne pas monter, le retenant et lui enseignant de ne rien faire ni entreprendre qui puisse lui apporter honte ou reproche. Ce n’est pas du cœur mais de la bouche que vient ce discours, que Raison ose lui tenir. Mais Amour, enfermé dans le cœur, l’exhorte et l’invite à monter tout de suite dans la charrette. Amour le veut alors il y saute ; il n’a plus peur de la honte, puisque c’est l’ordre et la volonté d’amour. » (vers 329-380)

    Lancelot, devient alors a-social au nom de l’amour absolu qu’il voue à la reine. Celle-ci, lors de sa rencontre avec Lancelot au château de Gorre lui reprochera cette influence de la raison sur la folie passionnelle. Convoitée par Méléagant, Lancelot et, dans une moindre mesure par Gauvain, la reine fait l’objet de toutes les attentions. Elle est, par conséquent, celle qui tient les rênes du pouvoir : par son statut de reine, Guenièvre est la représentation du pouvoir politique dérobé à Arthur : si la cour du roi est l’épicentre des vertus courtoises, il est indéniable de voir la reine comme étant véritablement à la tête du pays de Logres, pouvoir officieux certes, mais le plus puissant. Ce trait caractéristique de la reine est exacerbé lorsqu’au Tournoi de Noauz elle demande à Lancelot, alors méconnaissable sous des armes inconnues, de jouter « au mieux » et « au pire » selon ses volontés. Le chevalier, en amant fidèle et dévoué, ne peut que se soumettre à ses volontés :
    « La reine appela sa demoiselle d’honneur et lui dit : allez donc, mademoiselle, prendre votre palefroi. Je vous envoie au chevalier d’hier et dites-lui seulement qu’il doit encore jouter au pire. Et quand vous lui aurez communiqué cet ordre, faites bien attention à sa réponse ! Elle ne perdit pas de temps, car elle avait bien remarqué la veille au soir la direction qu’il prenait, ne doutant pas qu’on la renverrait l’y trouver. Elle parcourut donc les rangs et finit par trouver notre chevalier. Aussitôt elle alla discrètement lui dire de se battre au pire s’il voulait garder l’amour et les bonnes grâces de la reine, car c’était son mot d’ordre. Et lui, puisqu’elle l’ordonnait, répondit : C’est très bien ainsi ! »

    Amante exigeante, Guenièvre est une amoureuse absolue. Elle est, de fait, la maîtresse tyrannique (tyrannos en grec signifie le maître) de Lancelot : la situation de ce dernier à la cour d’Arthur est significatif de l’emprise de la reine sur lui. En effet, Lancelot ne fait pas partie véritablement de la cour d’Arthur mais est cependant le plus ferme soutien du roi. Aide auxiliaire, il ne mène pas ses aventures au nom du monarque mais bien au nom de la reine, la seule qui ait le pouvoir de domination sur lui.
    Par conséquent, Guenièvre devient au yeux de Lancelot un véritable Graal : le parallèle n’est pas inintéressant. Ce qui frappe d’emblée, c’est la posture féerique ou du moins magique de la reine. Elle est la résurgence du « blanc fantôme » des sagas nordiques : la blancheur de son teint et l’éclat de sa chevelure d’or sont à rapprocher de ce fait. À cela s’ajoute que Guenièvre semble avoir les mêmes caractéristiques que les fées : celles-ci ont pour habitude d’apparaître à proximité des lieux aquatiques. Lancelot retrouve le peigne de la reine avec quelques-uns de ses cheveux sur le rebord d’une fontaine. En outre, le couple qu’elle forme avec lui est identique à celui qu’une fée, telle que Mélusine, forme avec un homme. Celui-ci est généralement en quête lorsqu’il rencontre une de ces créatures de l’Autre-monde. La fée jette son dévolu sur un homme et lui promet son amour total à une seule condition qui, de tous points de vue , est irréalisable. Cette contractualisation du lien amoureux tissé entre le chevalier et la fée illustre cette proportion inadéquate de l’homme et de la femme, de l’humain et du divin, du terrestre et du célestiel. Guenièvre a passé un contrat avec Lancelot identique à celui de Mélusine avec son amant. Ainsi est-elle une figure de l’Autre-monde qui donne à la société arthurienne une connotation beaucoup plus spirituelle qui, sans cela, ne serait qu’un bien pâle reflet de la société du XIIe siècle.

    Ainsi, la matière originelle du mythe de Guenièvre a été transformé au cours d’un lent processus que l’on peut définir en trois étapes : d’abord la mise par écrit des légendes nordiques, galloises et bretonnes à la fin du IXe siècle, montrant Guenièvre comme la figure mythique de la souveraineté puis par l’encourtoisement des textes au début du XIIe siècle sous l’impulsion d’Aliénor d'Aquitaine et de sa fille Marie de Champagne, pour finir par une christianisation des éléments textuels à l’époque où l’Église étendait à la fois son pouvoir politique et sa diffusion culturelle. Il est évident que l’on peut rapprocher Guenièvre du Saint-Graal. D’abord par la médiation de Lancelot qui voit en son amie une véritable déesse suite à la cristallisation de son amour. Le chevalier lui voue un véritable culte, une liturgie païenne, n’hésitant pas à s’agenouiller devant elle comme le ferait un vassal devant son seigneur ou le prêtre devant l’autel. (cf : Charles Méla, La Reine et le Graal,Paris, le Seuil, 1984) Guenièvre est pour Lancelot ce que le Graal est à Perceval ou à Galaad, c’est-à-dire l’objet absolu de la quête chevaleresque. Chaque quête a des traits communs : elle exige ascèse et patience afin de progresser vers un état supérieur : Lancelot doit être parfait pour être digne de sa dame, tout comme Perceval pour devenir le gardien du Graal. Néanmoins, la christianisation de la matière va insérer la caractéristique de la hiérarchie entre les différentes quêtes : celle de Guenièvre est vouée à la sphère terrestre et charnelle tandis que celle du Graal est tournée vers le celestiel, la spiritualité et le divin. Dès lors, c’est le signe de la fin et de la lente dégradation que va subir le monde arthurien qui s’achève en apothéose dans La Mort le Roi Arthur.

    Figure archétypale de la dame courtoise, fée, déesse, Guenièvre est un personnage aux multiples facettes qui illustre le foisonnement de l’imagination médiévale. Femme idéalisée ou cristallisation fantasmatique des désirs de l’homme, elle est la projection du désir charnel et des aspirations spirituelles.
    Source:wikipédia
     
     
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    Gorgones



    La légende des Gorgones:
    Historique :
    Les Gorgones sont au nombre de trois : Sthéno, Euryale et Médusa la plus connue des trois. Elles sont soeurs, filles de Keto, divinité marine et Forcys, frère de cette dernière qu'elle épousa. Elles sont immortelles à l'exception de Médusa qui est pourtant le plus la plus impitoyable. Elles vivent là ou l'Ocean rejoint le soleil à l'entrèe des Hespérides(cfr les pommes d'or).Mais qu' elle est la signification de leur nom :
    - Sthéno : " errant dans le monde ".
    - Euryale : " Force " , elle symbolise l'excès sensuel.
    - Meduse : " Ruse " , elle semble symboliser la vanité.

    Leur pouvoir magique :
    Le pouvoir néfaste des Gorgones était connu de tous et craint. Elles avaient la capacité de changer les hommes en pierre d'un simple regard de leurs yeux démesurés. De plus, Meduse aurait compensé sa mortalité en devenant extrèmement habiles à l'Arc.

    Aspect :
    Bien qu'à l'origine toutes les trois ressemblait à des femmes ordinaires, il semblerait qu'elles aient été victime de la colère des Dieux. Nous connaissons leur aspect de la façon suivante : un corp de femme ,une grosse tête ronde avec une langue pendante et en guise de cheveux des serpents entremèlés. Méduse aurait le bas du corp en forme de serpent à sonnette. Ces soeurs posséderaient des griffes, des écailles dorées et des ailes d'airain.
    Méduse étant la plus connue des trois, il me semble convenable de parler d'elle plus en profondeur quoique son histoire semble connue de tous.
    Meduse serait une variante grecque du démon Mésopotamien Humbaba (géant malfaisant de la mythologie babylonienne) décapité par Gilmanesh. Méduse aurait vécu à l'horizon du Ponant, là ou le soleil disparaît et où finit le monde des vivants. Elles se cachait à l'orée du Royaume des enfers tenus pas le Dieu Hadès.

    On pense que ce serait la Déesse Athéna qui aurait donné sa forme hideuse à Méduse. Poséidon , Dieu des Océan aurait violé Méduse dans le temple d'Athéna. Celle-ci se seraient vengée de l'affront subi en métamorphoant Méduse. De ce viol naquit Chrysaor, père de la femme serpent Echidna et du géant à trois têtes Géryon. Persée, fils de Zeus et de Danaé aurait combattu et décapité Méduse afin de s'emparer de sa tête. Du sang de celle-ci naquit Pégase, le cheval ailé. Montant sur le dos de cet animal mythique, ils s'envolèrent tous deux vers l'Ethiopie actuelle afin de délivrer Andromède des griffes du monstre marin envoyé par Poséidon. Après avoir pétrifié le monstre, il délia les liens d'Andromède et demanda la main de celle-ci à son père le roi qui accepta fort heureux de voir sa fille sauvée par un homme si courageux.




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