• Le néo-druidisme est un mouvement d'inspiration maçonnique, né au XVIIIe siècle siècle en Angleterre et relevant des premières manifestations de la mouvance néo-païenne.

    Origines maçonniques


    Le 21 juin 1717, quatre loges maçonniques se réunissent à Londres et fondent la grande loge de Londres. Le 21 septembre 1717, "The Druid Universal Bond" (fraternité universelle des druides) plus connu sous le nom de "Druid Order" (DO), est créé sous l'implusion de John Toland (1669-1722).
    Le 21 novembre 1781, Henry Hurle fonde un second mouvement l'"Ancient Order of Druids" (AOD). Une scission de celui-ci en 1833, va donner naissance à "The United Ancient Order Of Druids (UAOD), friendly society".
    Le 21 juin 1792, Yolo Morganwg réunit à Londres (Primrose Hill) le premier "Gorsedd Beirdd Ynis Prydain" (Collège des Bardes de l'Ile de Bretagne).
    En 1899, une délégation bretonne, invitée dans le cadre de l'Eisteddfod de Cardiff, décide à son tour de fonder le Gorsedd de Bretagne.


    Fondements

    Si, au cours du Moyen Âge, des rites païens ont été notés ici ou là, le véritable fondateur du néo-druidisme est Yolo Morganwg. Il en a élaboré la doctrine et inventé les rites. A ses écrits parus en 1848 sous le titre Yolo Manuscripts, il faut ajouter ceux de William Ab Ithel, Barddas, parus en 1862. La théologie qui est développée appartient au contexte chrétien, sans rapport avec le druidisme antique, qui ne peut qu'exister que dans le cadre de la société celtique.
    La plupart des spécialistes du domaine celtique récuse une quelconque filiation entre le mouvement néo-druidique et la civilisation celtique. Dans leur ouvrage La civilisation celtique, Christian-Joseph Guyonvarc'h et Françoise Le Roux écrivent : " Il n'existe pas, en tout cas, pas plus au Pays de Galles et en Bretagne armoricaine, ou, a fortiori en Gaule d'organisation ou de groupe, ouvert ou fermé, qui dispose d'une filiation traditionnelle remontant aux druides de l'Antiquité. "

    Il existe quatre obédiences principales : le Druid Order, le Gorsedd du Pays de Galles, le Gorsedd de Cornouaille et le Gorsedd de Bretagne.
    L'un des principaux symboles des néo-druides est le Tribann
    Le nombre d'initiés au néo-druidisme serait estimé à deux millions.
    Malheureusement à notre époque ,il existe aussi une minorité d'extrême-droite ayant récupéré le druidisme en créant le nationalisme druidique ce que je trouve innadmissible
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    L'Arbre Celtique -  

    Assemblée Universelle des Druides d'Arduina 
    Tradition druidique


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  • Le druide était un personnage omnipotent et omniscient de la société celtique, au point qu’il était à la fois ministre du culte, philosophe, gardien du Savoir et de la Sagesse, historien, juriste et aussi conseiller militaire du roi et de la classe guerrière. Il est en premier lieu l’intermédiaire entre les dieux et les hommes. Il correspond donc à la première fonction de l'idéologie tripartite indo-européenne mise en lumière par Georges Dumézil.
    Selon le récit de L’Ivresse des Ulates « Nul ne parle avant le roi, mais le roi ne parle pas avant son druide ».
    Il était chargé de la célébration des cérémonies sacrées et lui seul avait le droit de pratiquer les sacrifices. Ce qui fait du druidisme, non seulement la religion des peuples celtes, mais aussi le fondement de toute leur civilisation.
    Un seul nom de druide historique nous est connu, c’est Diviciacos dont Jules César nous apprend qu’il gouvernait le peuple des Eduens. Les autres, dont il est question dans les textes, relèvent de la mythologie celtique .Il est ici question des druides et du druidisme de l’Antiquité et non du mouvement néo-druidique contemporain.

    Sources et Etymologie

    Comme pour tout ce qui concerne la civilisation celtique, nous ne disposons d’aucun texte d’origine interne. Les druides eux-mêmes sont à l’origine de cette lacune : considérant que la parole écrite est morte, ils ont privilégié l’oralité et la mémoire pour la transmission du Savoir. Néanmoins, les Celtes connaissaient l’écriture et l’ont utilisée de façon marginale. De plus, ils ont inventé les ogam ou écriture oghamique dont 300 inscriptions à vocation funéraire nous sont parvenues gravées dans la pierre.
    Deux types de sources nous permettent d’appréhender le sujet : les témoignages antiques et la consignation par des clercs, de traditions orales au moyen âge en Irlande. Pour la première catégorie, il faut citer notamment Diodore de Sicile (Histoires), Strabon (Géographie), Pomponius Mela (De Chorographia), Lucain (La Pharsale), Pline l’Ancien (Histoire naturelle), et surtout César qui, avec ses Commentaires sur la Guerre des Gaules, nous apporte de nombreuses et importantes informations sur la société gauloise ainsi que sur la religion et ceux qui en ont la conduite. Une deuxième source vient corroborer la première et l’enrichir d’une origine différente, il s’agit d’un ensemble de textes irlandais, pour l’essentiel, écrits du VIIIe siècle au XVe siècle. Ils retranscrivent les mythes et épopées de l’Irlande celtique qui se sont transmis oralement de générations en générations. Les collecteurs transcripteurs les ont affublé d’un vernis chrétien, sous lequel l’étude découvre l’original. De cette littérature, on peut citer : le Cath Maighe Tuireadh (Bataille de Mag Tured), le Tochmarc Etaine (Courtise d’Etain), le Tain Bo Cualnge (Razzia des Vaches de Cooley), le Lebor Gabála Érenn (Livre des Conquêtes) et les Mabinogion gallois.
    On a longtemps pensé (depuis Pline) que le mot druide était associé au chêne, à cause des rites associés à cet arbre. Les linguistes et philologues ont maintenant établi que ce terme spécifiquement celtique, présent tant dans le texte de césar que ceux du moyen âge, provenait de « dru-wid-es » qui signifie « très savants ».



    La classe sacerdotale
    Structure de la société celtique

    César, relatant ses opérations militaires, avait noté que les Gaulois (la plèbe) étaient dirigés par deux classes d’hommes, les druides et les chevaliers (equites). On retrouve cette hiérarchie dans la structure de la société divine des Tuatha De Danann, les dieux de l’Irlande, qui reproduit le schéma de l’idéologie tripartite des Indo-européens, telle qu’elle a été exposée par Georges Dumézil.
    La classe sacerdotale qui possède le Savoir et fait la Loi ; elle administre le sacré et le religieux
    La classe guerrière qui gère les affaires militaires sous le commandement du roi
    La classe des producteurs (artisans, agriculteurs, éleveurs, etc.) qui doit subvenir aux besoins de l’ensemble de la société et en priorité ceux des deux autres classes


    Hiérarchie et structure de la classe sacerdotale

    La classe sacerdotale est elle-mêmehiérarchisée, et ses membres possèdent des « spécialités ».
    le mot druide est un terme générique qui s’applique à tous les membres de la classe sacerdotale, dont les domaines d’attribution sont la religion, le sacrifice, la justice, l’enseignement, la poésie, la divination, etc.
    le barde est spécialisé dans la poésie orale et chantée, son rôle est de faire la louange, la satire ou le blâme.
    le vate est un devin, il s’occupe plus particulièrement du culte, de la divination et de la médecine. Les femmes participent à cette fonction de prophétie (telles les Gallisenae de l’île de Sein).
    Dans la tradition irlandaise le file (pl. filid) est un devin, il a remplacé le barde dont il possédait aussi les attributions. En fonction de leurs spécialité, les filid sont sencha (historien, professeur), brithem (juge et juriste), scelaige (conteur), cainte (satiriste), liaig (médecin), dorsaide (portier), cruitire (harpiste), deogbaire (échanson). Le devin est le faith, la prophétesse est banfaith ou banfile. Ollamh est le titre le plus élevé (le sens du mot est docteur, savant) devant l’anruth (brillant), l'oblaire étant l'étudiant .



    Le rôle du druide dans la société

    En tant que ministre de la religion, le druide procède à tous les rites cultuels, et en particulier aux sacrifices. Si les sacrifices humains de prisonniers de guerre sont attestés, il semble cependant qu’ils étaient réservés à des circonstances exceptionnelles, les sacrifices animaux (chevaux, taureaux) ou symboliques était plus courants.
    L’enseignement, c’est-à-dire la transmission orale du savoir, fait aussi parti de ses responsabilités. C’est encore César qui nous apprend « qu’un grand nombre de jeunes gens viennent s’instruire chez eux » et que les études peuvent durer 20 ans ; on cite le chiffre de 150 élèves pour le druide mythique Cathbad, dans la tradition irlandaise.
    Dans le contexte celtique, le domaine juridique fait parti de la théologie et relève donc de la religion. C’est donc tout naturellement que les druides sont à la fois juristes et juges. Le non-respect d’un contrat est sanctionné par des peines qui sont codifiées selon la nature de la faute et le rang des parties dans la hiérarchie sociales. Si c’est le roi qui prononce la sanction, c’est le druide qui conseille.
    Compte tenu de la primauté de son statut, du prestige attaché à sa fonction, et aussi de sa qualité de juriste, il a aussi la charge des relations diplomatiques pour prévenir la guerre ou régler les compensations après l’agression. Notons au passage qu’un druide peut participer à la guerre, il n’y a pas d’interdit ni d’obligation, le druide-guerrier est un personnage assez courant. Ainsi, à titre d’exemple, le druide Cathbad, dont le nom signifie « Tueur au combat ».
    En tant que Savant et garant du savoir, il est logique que les domaines de l’histoire, de la généalogie, de la toponymie soient de son ressort, étant entendu que ce que nous appelons mythologie avait une réalité à cette époque. Pour des raisons de légitimité et de souveraineté, ces disciplines se devaient d’être les plus précises possible.
    Les Tuatha De Danann (Gens de la déesse Dana – les dieux de l’Irlande) ont un dieu-médecin, Diancecht qui est un expert dans la magie et la médecine, il soigne et rétablit les blessés, il ressuscite les morts en les immergeant dans la Fontaine de Santé, il fabrique une prothèse au roi Nuada qui a eu le bras arraché. Les épopées sont pleines de ces guérisons, où les plantes, les incantations et les breuvages magiques sont utilisées.
    Leur grande connaissance de astronomie leur aura permit de conceptualiser le temps, dont nous avons une idée grâce au calendrier de Coligny, qui date de l’époque gallo-romaine.
    Le roi ne prend pas la parole avant le druide, mais ils forment une sorte de binôme indispensable et antagoniste. Si le roi exerce la Souveraineté, il le fait sous l’inspiration du druide qui lui doit le conseil, il y a dépendance du pouvoir politique au spirituel.


    Les pratiques
    Certains textes irlandais font état de l’intervention des druides au moment de la naissance, pour donner un nom à l’enfant et pratiquer une lustration, que l’on assimile à une forme de baptême.
    L’attention portée aux présages est générale, car ils sont l’expression des volontés divines et donc les présages et la divination ne peuvent relever que du religieux dans la mesure où le druide est l’intermédiaire et sa parole sacrée. C’est donc un domaine illimité dés l’instant qu’il est question de l’avenir.
    Le mot irlandais geis (pluriel geasa) désigne un interdit qui peut être négatif,sens d’interdiction, ou positif, sens d’obligation ; la geis a force de loi. Elle s’adresse principalement au roi et aux membres de la classe guerrière et recouvre l’ensemble des activités de la vie quotidienne.
    La magie, dont la médecine est un prolongement, fait appel à des techniques rituelles. Les plantes médicinales en sont un élément important, il faut aussi noter l’élixir d’oubli qui affecte la mémoire, la musique, la Fontaine de Santé qui guérit les blessés dans les batailles et ressuscite les morts, la pomme, symbole celtique par excellence de l’immortalité et du savoir, la cueillette du gui accompagné du sacrifie de taureaux, et bien d’autres.
    Les éléments aussi participent à cette religion : l’eau par son pouvoir de lustration, le feu qui sert aux sacrifices ou à la purification des troupeaux, le vent qui a le pouvoir d’égarer ou d’anéantir, le brouillard qui permet de se déplacer de manière invisible.
    Les incantations sont aussi une pratique très usitée. La littérature irlandaise parle notamment du glam dicinn qui est une malédiction suprême qui entraine la mort, de l'imbas forosnai qui a le sens d’illumination, le dichetal do chennaib cnâime dont la signification nous est inconnue, mais semble être une improvisation. La louange est de la responsabilité du barde, c'est une forme de poésie qui consiste à mettre en valeur les qualité d’un personnage. Le blâme est de même nature avec l’objectif contraire, à ne pas confondre avec la satire qui est une incantation religieuse et légale qui entraîne généralement la mort. La geis est une incantation constituée d'obligations et d'interdits que les membres de la classe des guerriers doivent respecter, sous peine de mort.



    Les fêtes
    L’année celtique comporte quatre grandes fêtes au caractère obligatoire, l’absence étant punie de mort.
    Samain dont le sens est « réunion » a lieu le 1er novembre. Plus que le nouvel an, c’est le passage d’une année à l’autre, sa célébration dure une semaine qui est hors du temps, ce qui favorise les contacts avec l'Autre Monde. Elle se caractérise par des festins et des beuveries rituelles.
    Imbolc qui signifie « lustration » est le 1er février. C’est la purification qui marque la fin de la période hivernale.
    Beltaine les « feux de Bel » au 1er mai est une fête sacerdotale en rapport avec Belenos et de sa parèdre Belisama, qui marque le passage de la saison sombre à la saison claire avec le changement d’activités que cela implique. Les druides allument de grands feux pour protéger le bétail, essence même de la richesse.
    Lugnasad est l' assemblée de Lug le 1er août. Cette fête est consacrée au roi dans son rôle de redistributeur des richesses et de protecteur. C’est l’occasion de conclure des contrats de toutes sortes (commerciaux, matrimoniaux, juridiques) et de se mesurer dans des compétitions (joutes littéraires, sports).


    Le Druidisme

    Selon le Lebor Gabala (Livre des Conquêtes) Le druidisme a été inventé par les Partholoniens, arrivés en Irlande 312 ans après le déluge et qui vont l’occuper pendant 5000 ans. César aussi pense qu’il est originaire de l’île de Bretagne, puis s’est répandu en Gaule ; d’ailleurs il affirme que nombre d’étudiants vont se perfectionner là-bas.
    Tout ce que l’on peut dire à ce propos ne peut être qu’une émanation de ce que nous savons de ses ministres. Plus qu’une religion, au sens où nous le comprenons aujourd’hui, le druidisme est le fondement même de la civilisation celtique, et le règlement de l’ensemble de la société. Toute la vie des Celtes est sous le contrôle des druides.
    Les Celtes étaient convaincus de l’immortalité de l’âme, c’est la raison pour laquelle les guerriers n’éprouvaient aucune peur de la mort lors des batailles. Des confusions dans la lecture des textes ont suggéré la notion de réincarnation, mais celle-ci est inexistante.
    Le Sidh est le nom gaélique qui désigne l'Autre Monde celtique, il se situe à l’ouest, au-delà de l’horizon de la mer, dans des îles magnifiques ; sous la mer, dans les lacs et les rivières où se situent de somptueux palais de cristal aux entrées mystérieuses ; sous les collines et les tertres. C’est le séjour des dieux.
    Le culte se pratiquait dans des aires sacrées appelées Nemeton en langue gauloise (et nemed en gaélique) dont on trouve la trace, par exemple, dans le toponyme de la forêt de Nevet près de Locronan (Finistère), dont la Troménie, procession chrétienne, perpétue le souvenir d’une cérémonie druidique. Il est fort probable que des monuments mégalithiques, tels Carnac ou Stonehenge, aient été récupérés par les druides. Si à l’origine le Nemeton fut probablement un endroit ouvert, il a considérablement évolué pour devenir un enclos, de forme généralement quadrangulaire, comprenant des édifices en bois et un puit à offrandes.




    Les filid irlandais ont élaboré un système de notation, les ogam (parfois appelée écriture oghamique), qui n’a jamais servi à la rédaction de textes, mais à des inscriptions funéraires (dont 300 nous sont parvenues) ou incantatoires gravées dans la pierre ou le bois. Attribué par la tradition à Ogme le dieu de la magie et de l’éloquence, cet alphabet composé d’encoches et dérivé de l’alphabet latin en association avec des noms d’arbres, resta cantonné à l’Irlande, l’Écosse et le Pays de Galles.
    La thèse d’une origine chamanique préhistorique fut avancée, mais elle ne résista pas à l’analyse, et fut rapidement abandonnée. Par ailleurs, si le sanglier est l’animal emblématique de la classe sacerdotale, la notion de totémisme est totalement à exclure, ne correspondant pas dans sa définition aux conceptions celtiques.


     

    Diviciacos

     Latinisé en Diviciacus, le nom a le sens de « divin »  est le seul druide de l’Antiquité dont l’existence est historiquement avérée. Les autres, dont les noms nous sont parvenus, notamment par le biais de la littérature irlandaise médiévale, relèvent du mythe et de la mythologie celtique, tels Cathbad ou Coirpre.
    Jules César, qui était en relation avec lui, en parle à plusieurs reprisesdans les Commentaires sur la Guerre des Gaules et note ses qualités de diplomate.
    En plus de sa qualité de druide, il était le chef politique des Éduens, l’un des peuples les plus puissants de la Gaule du Ier siècle avant JC. Il cumulait donc les fonctions de la classe sacerdotale et celles de la classe guerrière. Face aux agressions germaniques venues de l’est et aussi pour préserver la prédominance de son peuple, il était partisan d’un rapprochement avec Rome. En l’an – 63, il se présente devant le Sénat romain pour négocier une aide militaire ; il est l’hôte de Cicéron. La migration des Helvètes vers l’ouest de le Gaule sert de prétexte à l’invasion des légions romaines.
    On lui connaît un frère, Dumnorix, farouchement anti-romain, qui sera exécuté sur ordre de César.


    DRUIDISME : liste de sites sur le thème druidisme Assemblée Universelle des Druides d'Arduina l'âge d'or du Druidisme LuxSanctuary.com : druidisme


     

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  • Sur les chemins  de mes pensées.
    J'en tisse une toile de nuit  enchanterresse
    Te dis que nous sommes faits du même tissu que Gaia !
    Nos destins sont tissés de l'étoffe de nos rêves ..
    Et l'été tire à sa fin , le glas sonne  pour lui au loin .
    Une mort pour une re-naissance prochaine ...



    Les jours sont encore chauds et ensoleillés
    Les nuits fraiches parsemées de ce vent venu faire voler  devant nos yeux  ces feuilles aux reflets d'argent ..
    tout est présage de cet equinoxe d'automne
    L'heure a sonné , le vent a soufflé à l'orée de cette forêt le doux son de notre venue  ..
    Prevenir  les magiciens , les légendes qu'elles nous attendent.


    Noces secrètes du Ciel et de la Terre
    Les oiseaux fredonnent  au petit matin
    Ils viennent encore nous réveiller
    Chanter des aubades et dire au soleil qui baisse  de se lever pour nous réchauffer de ces rayons de cette saison d 'automne .



    Le Mai de l'automne arrive pour nous émerveiller ..
    Nous serons joyeux des couleurs automnale , des rayons de soleil frappants les pierres pour les faire briller ..
    Odeurs de magies ancestrales, elles flotteront pour nous dire que les couleurs de feu arrivent comme sur une pallette d'un peintre prenant son pinceau comme une baguette magique pour faire vivre cette Equinoxe d'Automne.



    Lune d'équinoxe , couleurs de feu , fraguance épicée de l'air , fraicheur de l'eau , tiédeur de la terre ,
    Tout devient comme une enleminure qui reprend vie de nos mystères cachés
    Nous mettrons du bois dans le cercle magique pour que les fées et les elfes entendent de nous  nos plus beaux souhaits ..
    Demandant auprés de cet Equinoxe , regardant avec les yeux de nos âmes,
    des ravissements pour la continuité de notre amitié pour qu'elle reste éternelle.

    Sab



  •         



    Ô bel oeil de la nuit, ô la fille argentée
    Et la soeur du soleil et la mère des mois,
    O princesse des monts, des fleuves et des bois,
    Dont la triple puissance en tous lieux est vantée.
    Puisque tu es, déesse, au plus bas ciel montée,
    D'où les piteux regrets des amants tu reçois,
    Dis, lune au front cornu, as-tu vu quelquefois
    Une âme qui d'amour fût si fort tourmentée ?
    Si doncques ma douleur vient ton corps émouvoir,
    Tu me peux secourir ; ayant en ton pouvoir
    Des songes emplumés la bande charmeresse.
    Choisis l'un d'entre tous qui les maux d'un amant
    Sache mieux contrefaire, et l'envoie en dormant
    Représenter ma peine à ma fière maîtresse.

     Jean PASSERAT (1534-1602)



  • L'exorcisme  est principalement considéré comme rituel de la conduite du diable et de ses démons hors des personnes possédées. L'exorcisme est principalement exécuté dans les incidences de la possession démoniaque qui est généralement distinguée de la possession spirituelle. Une prétention générale est que le catholique pratique singulièrement le rite de l'exorcisme, mais certaines dénominations protestantes telles que le Pentecostalisme et d'autres groupes charismatiques le pratiquent aussi bien. Ces groupes se réfèrent à la pratique en tant que "ministère d'affranchissement" où les personnes douées chassent des diables et guérissent tandis qu'elles touchent les personnes par l'imposition de  leurs mains.





    Techniquement, l'exorcisme ne conduit pas le diable ou un démon,hors du  corps en premier lieu , mais il place le diable ou le démon sur le serment. Et, dans quelques incidences il peut y avoir plus d'un démon possédant une personne. l'Exorcisme" est dérivé de la préposition grecque "ek" avec le verbe "horkizo" qui signifie que "je cause [ à quelqu'un ] pour jurer" et se rapporte à "mettre l'esprit ou démon sur le serment," ou l'appel d'une plus Haute Autorité pour lier l'entité afin de la commander d'agir contrairemement  à ses propres  commandes  .

    Dans le sens chrétien cette plus Haute Autorité est Jésus le Christ. Cet acte est basé sur la croyance que le diable, ses démons, et mauvais esprits  ont peur du Christ. La croyance elle-même est basée sur un scripte . Venant de la mer , de la Galilée le Christ est entré dans la terre du Gerasenes. Il a été immédiatement rencontré par un homme . On a dit que l'homme est possédé d'un esprit malpropre. Rien n'a pu lier cet homme, chaînes , Il a vécu dans les montagnes, pleurant, et se coupant avec des pierres. Mais, ainsi lui est dit, en voyant le Christ s'approcher, l'homme est allévers lui cherchant  son  aide . Le démon  a immédiatement identifié le Christ, et le Christ le démon. Le Christ, alors, a rassemblé l'esprit pour laisser l'homme, et a demandé son nom. "mon nom est légion.
    Le Christ n'a pas exorcisé parce qu'il n'a pas eu besoin d'inviter une plus Haute Autorité puisqu'il lui-même était cette plus Haute Autorité.

    Maintenant, non seulement le Christ a exorcizé des démons, ou des esprits  malpropres, mais il a donné les puissances à ses disciples. "... il a donné la puissance contre les mauvais esprits , de les mettre dehors, et de guérir toute la maladie, et toute la façon de la maladie." (Matt.10:1)




    De ces deux passages bibliques et de d'autres les catholiques et les protestants croient de même qu'ils ont la puissance de fouler hors  des corps les diables et de guérir. L'église catholique a un rite décrit par procédé de l'exorcisme qui est déterminé dans " Rituale Romanum ". Autre que ce texte le rituel a le grand désaccord déterminé par l'exorciste exécutant l'exorcisme. Le code de la loi de canon permet aux ministres autorisés (les exorcistes) d'exécuter des exorcismes solennelles non seulement au-dessus des non-Catholiques fidèles, mais également d'excédent et de ceux qui ont été excommuniés de l'église.

    Pendant de rituel le sel habituellement, la représentation de la pureté, et du vin, représentant le sang du Christ, sont présente. La victime doit tenir un crucifix pendant le rite. L'exorciste est encouragé à employer l'eau et les reliques saintes, habituellement morceaux des os des saints, et expose des scriptures bibliques et d'autres prières.

    Le plus grand danger à l'exorciste et de devenir  a possédé par le diable ou le démon lui-même. C'est la raison pour laquelle l'exorciste ne doit se sentir aussi exempt du péché que possible et sentir aucun besoin secret de punition. Autrement, le diable ou le démon peut facilement l'enfermer.
    Un exemple celui du père Jean-Joseph Surin, l'exorciste  jésuite, qui est devenu possédé pendant l'affaire de Loudun .À la différence de ses camarades jésuites ;  il a été complètement convaincu que la soeur Jeanne et ses soeurs  ont été vraiment possédées. L'auteur de "les diables de Loudun" Aldous Huxley(1952) a décrit l'état mental de Surin en tant qu'un "d'analphabétisme pathologique."





    C'est probablement la raison pour laquelle Malachi Martin, un ancien professeur de jésuite, a écrit dans  son livre "otage au diable" (1976), qu'une grande partie du succès de l'exorcisme dépend de l'exorciste. Il décrit le type de prêtre plus adapté pour être un exorciste en tant qu'étant un homme de bonne santé physique, étant de l'âge moyen, par habitude abordant ses fonctions pastorales normales. Il n'est pas habituellement brillant ou occupé dans l'enseignement ou la recherche. Bien que, Martin ajoute, il y a des exceptions à toutes ces caractéristiques.

    En son livre Martin décrit également l'arrangement où l'exorcisme a lieu. Il est habituellement dans un endroit où il y a un raccordement défini entre le démon et la victime, comme la chambre à coucher de la victime ou le résidant ou a huit  clos dans une enceinte religieuse.




    Mais, encore, à Martin, la chose la plus importante est la disposition et ceux des exorcistes de ses aides. Actuellement peu d'exorcistes choisissent  de travailler seul . Trois autres personnes aident habituellement l'exorciste. On est un prêtre junior qui a été formé des procédures d'exorcisme. Il surveille l'exorcisme, aidant l'exorciste si possible pour ne pas être distrait par le démon possessif. D'autres peuvent inclure un médecin médical et un membre de famille. De toute la chose la plus importante est que l'exorciste et ses aides soient physiquement forts et relativement innocents. Aucun ne doit n'avoir aucun péché secret que le diable ou le démon peut employer contre eux. Dans quelques incidences le diable ou les démons peut crier hors des péchés de l'exorciste ou de ses aides les essayant à la honte et ruiner l'exorcisme.

    Bien que tous les exorcismes soient différents dans la marche à suivre il y a les étapes semblables qu'ils suivent. Martin décrit ces étapes :


    La Présence: L'exorciste et ses aides se rendent compte d'un sentiment ou d'une entité étrangere.
    Les tentatives ou les actions du mauvais esprit  semblent être dans la victime. Le premier travail des exorcistes doit etre de découvrir qui est le démon . Gagner le nom de l'entité est le plus important.

    Palier: Le moment où la présence du "diable" s'effondre mais s'énerve finalement. C'est habituellement un moment de pandémonium complet. Là évolue une scène de  panique et la confusion, accompagnée d'un crescendo d'abus, les vues horribles, les bruits, et les odeurs. Le "diable" excite alors la victime, parler de la personne par la troisième personne au lieu de "je" en  tant que lui-même.

    La Voix: En outre un signe le palier, la voix (du démon) devient "la rumeur démesurément inquiétante et affligeante humainement." Les voix du démon doivent être amorties pour que l'exorcisme puisse procèder.

    Le Désaccord: Les voix s'amenuisent  il y a une pressurisation  spirituel et physique . Le démon s'est heurté " au royaume." L'exorciste est maintenant "dedans la bataille" directe avec le démon, invitant l'entité pour indiquer plus d'informations sur lui-même ainsi il peut être commandé. Comme précédemment mentionné, il y a un raccordement entre l'entité et le résidant de la victime. L'entité veut que lendroit soit dans la personne, ou elle doit retourner à l'enfer.




    Expulsion: Toute la sensation actuelle que la présence absorbe, de temps en temps avec des bruits de recul et des voix. La victime peut se rappeler l'épreuve ou peut ne pas rappeler tout ce qui s'est produit. Le rituel de l'exorcisme est pris et qui  est utilisé avec plus de précaution  par l'église catholique actuellement qu'il en était par le passé.

    Quand passer en revue les conditions pour la possession démoniaque qui ont été par le passé énumérées, ont peut facilement voir plusieurs des symptômes comme sont ceux de l'épilepsie, de l'hystérie, de la schizophrénie, et d'autres désordres psychologiques. Ainsi des prêtres sont avertis et doivent être aussi certains que possible que la personne est vraiment  diaboliquement possédée avant d'effectuer le rituel.




    D'autres religions telles que  le judaisme , l'hindouisme , le bouddhisme, l'islam ,, le Shinto et d'autres ont une certaine forme de rituels d'exorcisme. Un  rituel judaïque le mieux connu, cité en littérature rabbinique de judaïsme datant de la première annonce  de siècle, concerne le dybbuk, un mal ou l'esprit condamné ce qui possède une victime et cause la maladie mentale et un changement de personnalité. Le dybbuk est expulsé par le petit orteil de la victime, et puis est racheté ou envoyé en enfer.

    Dans beaucoup de religions orientales des esprits et les fantômes sont blâmés de beaucoup de défectuosités, et sont moulés hors des personnes. Cependant, de telles afflictions ne sont pas considérées comme des batailles globales pour les âmes des personnes. Les pratiques en matière indoues typiques d'exorcisme se composent à souffler de la fumée de bouse de vache, serrant le sel de roche entre les doigts,  battant ou tirant les cheveux de la victime, exposant des prières ou des incantations, et offrant des cadeaux de sucrerie et d'autres présents pour obtenir des mauais esprits ou ennuyeux de partir de  ces personnes.



    Le rituel utilisé dans le chamanisme est que le chamane écrit une trace pendant laquelle il essaye de découvrir la cause de l'ennui de la victime. Fréquemment on pense que la cause est liée à une personne morte. On dit que le chamane alors voyage au monde inférieur pour parler avec cette âme. Il connaît alors le traitement pr l'affliction de cette victime, ou peut même rapporter l'âme pour la traiter.

    Certains, y compris des occultistes et des sorcières, ne considèrent pas les esprits démoniaques mais confondent et envahissent les corps des personnes . Le but de ce type d'exorcisme est de libérer l'esprit. Alors l'esprit est libre pour voyager sur son endroit de repos ou nouvelle vie. Des sorcières fréquemment sont invitées à exorcizer des fantômes et toute autre énergie psychique non désirée des personnes qui ont ces ennuis.

    Rituale Romanum
    C'était le premier écrit en 1614 sous pape Paul V, et a été laissé intact jusqu'en 1952 où deux révisions mineures ont été incluses dans la langue du rituel.

    Une fois d'abord édité au 17ème siècle le Rituel a averti des prêtres d' exécuter l'exorcisme sur les personnes en qui aucune possession vraie n'a existé. Et, avec le plus grand avancement de la science médicale qui plus avancement a défini des maladies, possession vraie, démoniaque et spirituelle, il est devenu plus difficile de déterminer. Maintenant  que des interférences démoniaques  sont diagnostiquées comme hystérie, personnalité multiple, schizophrénie, paranoïa, défaut de fonctionnement sexuel et autres névroses apportés dessus par des terreurs et des hantises d'enfance.

    En1952 les révisions ont changé les mots,  les symptômes de la possession ; qui pourraient etre des signes de la présence d'un démon .




    Encore d'autres croient en possession démoniaque et énumèrent les signes qui peuvent montrer sa présence. Si la personne, a des capacités paranormales sur des objets exposés, force surhumaine , et surtout, connaissance manifeste des langues précédemment inconnues, alors lui ou elle peut être un candidat pour l'exorcisme démoniaque. L'église peut considérer la personne possédée quand les signes ci-dessus sont accompagnés des revirements extrêmes pour les textes et les objets sacrés. Puis l'exorciste, avec la permission d'un évêque, effectue le rituel antique. L'exorcisme n'est pas un sacrement de l'église, mais un rite.  Après avoir été aussi certain comme humainement possible sur la victime est vraiment possédée il procède au rituel.

    L'exorciste fonctionne rarement tout seul. Il est habituellement aidé par au moins trois autres personnes. Le premier est généralement un plus jeune prêtre qui est formé ou est formé dans l'exécution de l'exorcisme. Son devoir principal doit maintenir la continuation de l'exorcisme.

    La deuxième personne est habituellement un médecin médical. Il aide l'exorciste avec la victime. L'exorciste doit continuer à interroger la victime pendant  laquelle il essaye de découvrir le nom et la nature du démon ou de l'esprit. En aucun cas l'exorciste est  pour donner à la victime tous les médicaments. Si ceci est exigé, c'est le devoir du médecin.

    La 3eme  personne est habituellement une personne physiquement forte et un membre de la famille de la victime. Si la victime est une femme, alors cette troisième personne devrait être une femme pour éviter le scandale.




    Avant d'exécuter l'exorcisme le prêtre devra faire une bonne confession et être affranchi de tous les péchés que le démon peut essayer pour employer contre lui pendant le rituel. Mettre alors  un surplis et une étole pourpre (robe requise pour des prêtres exorciste) alors commence le rite.Certaines prières qui sont prescrites sont lesLitanies des saints, du Pater Noster , et du cinquante-quatrième psaumes. Ces recitations sont dites devant la victime. Le prêtre peut les exposer dans sa langue de ts les jours , mais on dit qu'on éprouve mieux quand les recitations  indiquées sont ditent en  latin et semblent être plus efficaces.

    Chaque recitation est accompagné de plus de prières comprenant  le Gloria Patri (la gloire soit au père), l'Anima Christi (corps du Christ), et l'Onguent Ragina (Mariecompatissante). Dans tous ces recitations le signe de la croix est fait, des scriptes sont lus, et des mains peuvent être étendues sur la victime.





    L'exorciste invite le démon ou l'esprit pour se faire connaître, et pour succomber à Jésus le Christ et pour partir de la victime et pour laisser la personne dans la paix. Si l'esprit ne part pas la victime puis le rituel est répété encore jusqu'à ce que le démon parte. Le Rituel offre également des instructions aux prêtres pour l'exorcisme des maisons et d'autres endroits censés pour être infesté par des démons et des esprits , bien que certains des prêtres ordonnés dans ces domaines le fassent encore de nos jours pr les maisons , une simple demande suffit ou encore si cette maison est habitée par des mauvais esprits là aussi un prêtre de votre diocèse se déplace pr obtenir de ces travaux le bannissement de ces esprits .