• Histoire du tatouage

    L’art du tatouage appelé tatau (taper légèrement) ou naonao (à damiers) était très répandu, mais il a complètement disparu dans les Iles de la société. Ainsi que le relate Ellis (1831), cet art était particulièrement développé ; il put lui-même s’en rendre compte avec ses collègues missionnaires, qui eurent la chance de le voir dans toute sa perfection et purent étudier les dessins par lesquels les indigènes d’un groupe se distinguaient des autres. D’après Ellis les tatouages semblent indiquer le caractère de la personne sur laquelle ils se trouvent ; pour Edward Tregear, ils représenteraient des vestiges du système hiéroglyphes.

    D’après le folklore tahitien la pratique du tatouage aurait commencé chez les Dieux dans le pô (période sombre) ; son aspect décoratif leur plaisait beaucoup. Il fut inventé par Matamata-arahu (qui imprime en charbon de bois), aidé de Tu-ra’i-po (Qui se tient dans le ciel sombre) ou Ti’iti’i-po (Chercheur dans l’obscurité). – Deux Dieux qui faisaient partie du groupe des artisans de Ta’ere, Dieu d’habileté suprême – et par Hina-‘ere’ere-manu’a (Hina au tempérament brusque), fille aînée du premier homme et de la première femme Ti’i et Hina ; ces deux Dieux réussirent à l’enlever d’un enclos où elle était jalousement confinée par ses parents, en lui montrant les jolis dessins qu’ils portaient sur eux, ce qui excita son admiration et endormit sa méfiance.


    À l’autel de Matamata-arahu et de Tu-ra’i-po le tatatau ou tahu’atatau (artiste tatoueur) travaillait toujours en invoquant l’aide des Dieux et leur demandait de bien vouloir cicatriser les perforations. Son métier était très fructueux car, dans ce temps là les indigènes étaient persuadés que ces décorations faisaient ressortir leur beauté et leurs vêtements. Le procédé était extrêmement pénible et provoquait quelquefois la mort. On commençait à l’âge de dix ou douze ans et on terminait vers vingt ans. Haut de page

    L’instrument de tatouage utilisé par les Tahitiens était fait d’os d’oiseaux pointus ou de dents de poissons, attachés à un petit manche avec de la ficelle fine. Le colorant était obtenu en faisant brûler le tutui (Aleurites tribola) ou noix à la lumière ; lorsque ce colorant était introduit sous la peau il donnait une couleur bleue. Les modèles étaient établis sur des bambous et chacun choisissait celui qui lui plaisait. Pour le tatouage lui-même, le tracé du dessin était quelque fois indiqué sur la partie à tatouer avec du charbon de bois, mais la plupart du temps le tatoueur se fiait à son œil. Après avoir trempé la pointe de son instrument dans le colorant, il la plaçait sur la peau tenant le manche de la main gauche et, au moyen du petit bâton dans sa main droite, il tapait de petits coups, la pointe pénétrait dans la chair et le colorant se déposait dans l’incision ainsi pratiquée.

    Certains hommes étaient tatoués sur presque toutes les parties du corps, quelquefois depuis les pieds jusqu’à la nuque et sur les oreilles. Sur la poitrine les dessins étaient extrêmement variés : cocotiers, arbres à pain, avec lianes s’enroulant artistiquement autour des troncs, hommes au combat fuyant ou poursuivant l’ennemi, triomphant d’un adversaire ou portant un sacrifice humain au marae, oiseaux, quadrupèdes, poissons, armes, etc. Les bras portaient sur leur face intérieure des tatouages plus petits tels que petits insectes, étoiles ou plus simplement des losanges, cercles ou traits. Ellis raconte l’admiration qu’il eut pour un magnifique tatouage aperçu sur la jambe d’un chef ; c’était un cocotier dont les racines étaient dessinées sur le talon et qui s’élevait gracieusement jusqu’au mollet.

    Les tatouages sur les pieds donnaient souvent l’impression que les indigènes portaient des sandales. Sur le côté extérieur de la jambe et jusqu’à la hanche les hommes portaient des tatouages qui donnaient l’impression qu’ils portaient des pantalons. Cette forme de tatouage existe toujours aux îles Samoa et couvre toute la jambe.


    Les Tahitiens se faisaient très rarement tatouer sur la figure ou la gorge. Par exception quelques guerriers ou prêtres portaient un dessin sur le front.

    Les femmes avaient sur les mains des décorations qui ressemblaient à des mitaines et des cercles autour des poignets et des doigts, imitant les bracelets et les bagues. Elles portaient un tatouage sur les pieds se terminant par un cercle autour de la cheville. Les Hawaiiens avaient un goût très artistique dans leurs tatouages. Mr. Brickwood, un Hawaiien, qui a étudié cette question, déclare que les dessins étaient très légers, se bornant à des cercles sur les poignets et les chevilles et des décorations très fines sur les bras. Ils dédaignaient les gros tatouages de leurs voisins du sud, les comparant aux décorations dont ils enjolivaient leurs nattes Niihau.

    Source : Tahiti aux temps anciens de Teuira Henry

    Tahiti Tatou, le site du tatouages polynesiens

     

     

     


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    Je ne vais pas refaire l'histoire des tatouages ,
    de nombreux sites trés beaux l'ont fait
    et je vous les recommandes,
    mais je mets quand même un petit résumé de ce que sont les tatouages dans l'histoire .

    Le mot vient du tahitien
    tataus, qui signifie « marquer ».


    Histoire

    Tatouer est une pratique attestée en Eurasie depuis le néolithique. « Ötzi »,
    l'homme des glaces découvert gelé dans les Alpes italo-autrichiennes est mort vers -3 500.
    Il arbore des tatouages thérapeutiques (petits traits parallèles le long des lombaires et sur les jambes). Le bassin du Tarim (Xinjiang en Chine) a révélé plusieurs momies tatouées de type physique européen. Encore mal connues (les seuls travaux accessibles en langue occidentale sont ceux de J. P. Mallory et V. H. Mair, The Tarim Mummies, Londres, 2000), certaines d'entre elles pourraient dater de la fin du 2e millénaire avant notre ère. Trois momies tatouées ont été extraites du permafrost de l'Altaï dans la seconde moitié du XXe siècle (l'Homme de Payzyrk dans les années 40 ; défunts du plateau d'Ukok dans les années 90). Leurs tatouages met en œuvre un répertoire animalier exécuté dans un style curviligne virtuose.

    Les Européens ont redécouvert le tatouage lors des explorations dans le Pacifique sud avec le capitaine James Cook dans les années 1770 et les marins en particulier étaient particulièrement identifiés avec ces marques dans la culture européenne jusqu'après la Seconde Guerre mondiale.

    Les raisons pour lesquelles les gens choisissent d'être tatoués sont diverses : identification à un groupe, cosmétique, rituel religieux et utilisations magiques sont les plus fréquentes. À travers l'histoire, les gens ont aussi été tatoués de force pour de nombreuses raisons.


    Procédure


    Quelques cultures tribales créent
    des tatouages en coupant la peau et en frottant ensuite la blessure avec de l'encre,
    des cendres ou d'autres agents. Cela peut être un complément à la scarification. Quelques cultures créent des marques de tatouage en frappant l'encre dans la peau avec des os aiguisés.

    De nos jours, la méthode ordinaire est d'introduire l'encre avec des aiguilles attachées à une barre
    avec un canon électrique.
    Lorsqu'il est enclenché, les pointes se déplacent rapidement de haut en bas et l'action des aiguilles permet l'insertion de l'encre sous la couche la plus haute de l'épiderme.


    Mes tatouages préférés sont ceux qui ont une symbolique et ceux personnels qui sont imaginés et dessinés par les personnes qui se feront tatouées.
    Quelques soit le domaine tous me plaisent , j'entends par là le domaine ésotérique , occulte , ethnique, d'ordres religieux , magiques..Sans oublier bien sur les Celtes qui ont de magnifiques tatouages symboliques .
    Cela devient une " mode" mais il ne faut pas oublier le sens vrai d'un tatouage .
    Je vous mets quelques tatouages qui ont pour chacun d' eux une signification bien spécifique ..c'est un monde à connaitre .

    Sab

     
    Le Tatouage Maori - La Nouvelle-Zélande dans l'histoire Tahiti Tatou, le site du tatouages polynesie
     

     
    Crazy Tattoo Showns
     , Religious Tattoos > A Web Site Devoted to Judeo-Christian Body Art 

    et je fais un petit coup de coeur particulier au site de Aloha qui se trouve à Amiens
    ALOHA TATTOO - Tatouage Artistique par Jérôme (Amiens) - Sommaire Tatouages BMEZINE: Tattoos
      beaucoup beaucoup de tatouages de tout genre .

    celtic tattoos, celtic tattoo

    Alpha & Omega Tattoo #9


     

     


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  • Photo AOL PagesPerso

    Voilà j'ai eue l'occasion de parler avec un jeune fort sympa et qui plus est il est musicien dans un groupe alors je vs les présente
    " ill Fated" .
    Sérieusement c'est trés bien ce qu'ils font , j'ai écouté les 2 morceaux que Thomas m'a passé et ca m'a plu .Ils ont un blog donc je vs passes le lien et laissez vos commentaires ca motive et c est bon pr le moral du groupe ;-)
    Bon j'ai vu qu'un du groupe aimez bien Jim Morisson, alors pourquoi pas mettre une photo de Morisson !!
    Ds les jours prochains je ferais un passage sur J.M et les Doors bien sur .
    Voilà je vs souhaites longue vie pr votre groupe .

    bises à Thomas .
    Sab

    Skyblog de lucas157 : Ill-fated skyblog


     


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  • En ce début de XXIème siècle, Deep Forest, dont la musique mêle modernité et ethnicité, est un des groupes français les plus connus de la planète.
                               
      A la fin de 1991, deux musiciens originaires de la région de Douai, dans le nord de la France, Michel Sanchez et Eric Mouquet, ont l'idée de transformer de rares mélodies pygmées et mélanésiennes en titres "dance". Habitués des studios d'enregistrement et adeptes des prestigieuses collections de disques ethniques (Ocora ou le Musée de l'Homme), Michel Sanchez a gardé le souvenir entêtant de polyphonies pygmées de Centrafrique, collectées par l'ethnomusicologue Shima Aaron, et de chants réunis aux îles Salomon par des chercheurs du Musée de l'Homme de Paris. Le travail de Deep Forest consiste alors, non pas simplement à fusionner les genres, mais à recomposer ce qu'ils avaient déjà samplé (échantillonné) autour des voix et des mélodies. Des rythmes dance, ils ne gardent que les ambiances au synthétiseur, les boucles de batterie mais aussi le mouvement lancinant de la ligne de basse.
    Ce jeu de découpages-collages dure six mois pendant lesquels les deux musiciens travaillent à Bruxelles sur du matériel de pointe. 


      

      La danse ethnique
    En mai 1992, "Sweet Lullaby" sort sur les radios. Quatre mois plus tard, le titre entre dans le Top 50 français, avant d'être nommé aux Grammy Awards américains et de servir de bande annonce pour de nombreux spots publicitaires dans le monde entier.

    L'album, lui même intitulé "Deep Forest", paraît en juillet 92 et se vend à plus d'un million et demi d'exemplaires. Il estdouble disque d'or en France et dans de nombreux pays, devient disque d'or (Grande-Bretagne, Norvège) et de platine (USA, Nouvelle Zélande, Australie).
    Dans la foulée, sort l'album "World Remix", qui est surtout une stratégie de la maison de disque. Le simple "Sweet Lullaby" se trouve donc décliné en plusieurs versions, Ambient mix, Appolo Mix, Round the world mix,
    Les clubs new-yorkais en raffolent. C'est ainsi que les mélodies pygmées se retrouvent dans les discothèques du monde entier.
    En mai 1995, "Bohême" sort dans trente-cinq pays. Les disques d'or se multiplient. La chanson-titre de ce nouvel album recèle la recette du succès du groupe : mélodies simples, arrangements subtils, voix chargée d'émotion et ici, une influence marquée cette fois par l'Europe de l'est. En février 96, le duo reçoit un Grammy Award (récompense américaine) pour le meilleur album dans la catégorie "World music".



    La première apparition scénique de Deep Forest a lieu en juin 1996 pour la clôture du sommet des chefs d'Etat des sept pays les plus industrialisés du monde, le G7 à Lyon. Ce spectacle, animé avec l'Orchestre National de Lyon, précède une tournée qui les mène d'Europe de l'est à l'Océanie.
    En 1997, ils réalisent un album pour un jeune artiste camerounais inconnu, Wes, émigré dans le nord de la France. Mêlant les chants traditionnels du Cameroun aux rythmes dance, le simple extrait de l'album, "Alane", est le tube de l'été en France.

    Après avoir vendu près de 3 millions d'albums sur les cinq continents, Deep Forest reprend son vol avec un troisième CD qui sort le 20 janvier 1998. Cette fois, c'est dans les Caraïbes et en particulier à Cuba qu'ils ont puisé l'essentiel de leur inspiration. Le nom de l'album, "La Comparsa", évoque d'ailleurs les fêtes de rues improvisées de la plus grande île des Caraïbes. Sanchez et Mouquet se sont pour l'occasion entourés de noms tels que Wes, Ana Toroja ou le Syrien Abed Azrie. Parmi les 13 morceaux, c'est "Madazulu" qui est choisi comme premier extrait. Le 21 septembre, le groupe se produit à l'Olympia à Paris. En 1999, sort un live "Made in Japan" réalisé lors d'un concert à Tokyo en 1998.


    Alors que le duo vient de finir la bande originale d'un film d'Alain Corneau, "Le Prince du Pacifique" qui sort en 2000, il se remet à travailler sur un album original. Cette fois-ci, il s'éloigne un peu des ambiances "exotiques" et s'inspire de situations difficiles et dures découvertes au cours de ses nombreux voyages. Il utilise donc beaucoup plus de guitares et de batterie qu'auparavant, donnant à l'ensemble des morceaux une note plus rock. Deep Forest délaisse un peu ses sonorités électroniques teintées de world music qui a fait son succès. En juin 2002, sort donc dans de nombreux pays "Music detected" sur lequel on retrouve des artistes comme l'Indonésienne Anguun ou l'Américaine Beverly Jo Scott.





    Discographie
    1992 : Deep Forest
    1994 : World Remix
    1995 : Bohème
    1998 : Comparsa
    1999 : Made in Japan
    2002 : Music Detected

    http://www.sonymusic.fr/deepforest/  Deep Forest Lyrics and Meanings


     


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  • Era


    Era se résume à un seul homme, Eric Lévi. Musicien français, il s'illustre dans les années 70 au sein du groupe hard rock Shakin' Street. Sous le nom d'Eric Lewy, il tient la guitare entouré de Fabienne Shine au chant, de Louis Bertignac  à la guitare et de Corinne Marienneau à la basse. Ces deux derniers quittent la bande en 1975 pour intégrer Telephone , groupe phare du rock français entre 76 et 85. Shakin' Street continue sans eux et fait même une petite carrière aux Etats-Unis. Le groupe signe sur Columbia Etats-Unis et passe douze ans outre-Atlantique. Après deux albums en 78 et 80, Shakin' Street se sépare au cours des années 80. Eric Levi réapparaît dans les années 90 en tant que compositeur de musiques de films. Il collabore tout particulièrement avec le réalisateur Jean-Marie Poiré sur les films "l'Opération Corned-beef" en 90 et surtout sur "les Visiteurs", méga succès de l'année 93. Il renouvelle l'opération avec la suite, "les Couloirs du temps : les Visiteurs 2", en 98.
    Pour "Les Visiteurs", histoire qui se déroule entre le moyen âge et le XXème siècle, Eric Lévi écrit une musique qui, de la même façon, mêle compositions à la sauce médiévale façon Carmina Burana de Carl Orff et sonorités synthétiques. Le film explose tous les scores d'entrée en France avec 13 millions de billets vendus. Naturellement, Eric Lévi bénéficie largement de cette réussite. La bande son, et en particulier, l'extrait principal, "Enae Volare mezzo", remportent un fort succès commercial qui l'incite à explorer la polyphonie moyenâgeuse revue et corrigée par les ordinateurs.



    C'est ainsi que naît Era et l'album "Ameno". Sortis au printemps 97, ces onze titres semblent avoir été enregistrés dans la plus grande des cathédrales. Légendes médiévales et ambiances envoûtantes forment le décor de ce disque. Comme sur le thème à succès du film "les Visiteurs", "Enae Volare mezzo", on retrouve des choeurs tous enregistrés dans les mythiques studios d'Abbey Road à Londres. Les voix sont assurées par Florence Dedam, Harriet Jay, Eric Geisen, Murielle Lefèbvre et surtout Guy Protheroe, musicien et chef d'orchestre qui avait déjà travaillé avec Eric Lévi pour "les Visiteurs", et dirigent tous les choeurs sur cet album. Les guitares et les claviers (synthétiques) sont mis en boîte dans les studios Real World de Peter Gabriel. Quant à la section rythmique empruntée en partie à Phil Collins (Lee Sklar à la basse, Chester Thompson à la batterie), c'est à Nashville, patrie de la country music, qu'elle est enregistrée. Mais "Ameno" reste cependant un album presque entièrement conçu sur ordinateur.

    Le premier extrait tiré de l'album, "Ameno", donne lieu à un clip vidéo qui prend pour décor le château de Montségur dans le sud de la France, lieu hautement chargé d'histoire médiévale.
    Dès sa sortie, l'album se classe dans de nombreux hits en France et à travers l'Europe. En un an, les ventes hors de France atteignent les deux millions faisant de ce disque une des valeurs sûres de la production française à l'export. L'album se vend dans plus de 40 pays, dont à plus de 100.000 dans sept d'entre eux. Notons le score exceptionnel réalisé en Argentine où le single "Ameno" est le tube francophone de l'année. Era y vend près de 250.000 albums et devient un vrai phénomène commercial.

    Era se voit attribuer le 20 février 99 la Victoire de la Musique de l'album français le plus vendu à l'exportation.
    En mai 2000, sur la lancée du précédent album, Eric Lévi sort "Era 2". S'il rencontre un moindre succès, il atteint tout de même 1,14 million d'exemplaires vendus dans le monde entier dont 350.000 sur le territoire français.
    Enfévrier 2003, Eric Levy sort donc un troisième opus sous le nom d'Era : "The mass". L'album est disponible dans 55 pays. Le musicien fait évoluer sa musique vers des morceaux plus puissants que dans les précédents albums. Il tente de créer un univers entre spiritualité et théâtralité. Il mélange avec force le rock, la pop, les sonorités électroniques et la musique classique.

    Site officiel de Era - Album The Mass, Era, discographie, chansons, musique médiévale et moderne d'Eric Lévi l'intro à voir franchement super belle

     



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