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    Nous faisons le monde dans lequel nous vivons parce que nous cueillons ce que l'on nous donne aux rythmes des jours de notre vie.
    Selon nos actes quotidiens et les choses que nous disons,
    Selon ce que nous tenons ou ce que nous jetons au loin. 
    Nous faisons notre monde par la beauté que nous voyons et en ce que nous croyons.
    Dans la chanson d'une alouette ou par les fleurs d'un lilas ou d'une rose.
    A la vue d'une aile de papillon, dans la hauteur des lunes pâles .
    Et nos étonnements qui s'attardent dans des cieux de minuit.
     
    Nous faisons notre monde par la vie que nous menons.
    Par les amis que nous avons, par les livres que nous lisons, par les musiques que l'on écoute.
    Par les charges que nous soulevons et l'amour que nous partageons.


     Nous faisons notre monde par les buts que nous poursuivons
    Par les hauteurs que nous cherchons par des vues plus hautes,
    Par des espoirs et rêves que  porte pour nous le soleil .
    Et une volonté de se battre jusqu'a gagner ces souhaits.

    A la place en laquelle nous demeurons, une hutte ou un palais, un ciel ou un enfer,nous cueillons et dispersons, nous prenons et nous donnons, nous faisons notre monde 
    Et là nous vivons..

    Sab

     Libra by Vitali Zh.

     


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  • L' Ankou

    Le trépas est considéré en Bretagne comme la rencontre avec un personnage surnaturel, connu dans tout le pays sous le nom d'Ankou.On le représente sous l'aspect d'un squelette tenant une faux et les recits parlent de lui souvent voilé d'un suaire .Il circule la nuit dans les chemins creux sur un chariot dont les essieux grinçent.Ce funèbre convoi est le terrifiant Karrig an Ankou, le char de l'Ankou que personne n'a jamais vu sans perdre la vie  sur le champ.Il est représenté notamment à Ploudiry , Brasparts et Saint Théogonnec .

    Dans certaines régions du littoral une embarcation, le baz noz " bateau de la nuit ", le remplace.Le capitaine en est le premier mort de l'année, le plus jeune ou le plus agé.Il joue le role d'un intersigne accordé à celui qui en a la vision , ca signifierai une mort prochaine.

    L'ankou emporte dans l'au-delà ceux dont l'heure ultime est arrivée.Il existerai des moyens d'entrer en contact avec l'Ankou et de connaitre de lui le jour et l'heure de sa mort .Certains signes pour des personnes sont des présages que l'Ankou rode pas trés loin , comme le vol d'un corbeau en solitaire ou encore la façon dont la fumée s'échappe d'une cheminée.
    La familliarité avec l'Ankou s'est manifesté par la construction d'ossuaires.Ces ossuaires dit -on , sont de véritable temples des défunts où les paroissiens venaient méditer et/ou prier devant le crane de leurs ancetres.

    De l'Ankou dépendent les Aanons, ames trépassées , ames errantes pour qui les bretons prient avec ferveur .C'est dans un univers glacial de pluie ,, d'eaux; de brouillard que sont plongées les Aanons.Les marais , les gorges encaissées , les rochers tortueux sont les lieux les plus fréquentés par les ames des disparus.
     

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    CATHARES
    envoyé par DAZIN

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     1167

          Concile cathare de Saint Felix de Lauragais (près de  Toulouse)
      Au cours de ce concile, présidé par l’évêque bogomile  Nicétas de Constantinople, l’Eglise cathare s’organise : création des  quatre évêchés cathares (Albi, Agen, Carcassonne et Toulouse).

      Le comte de Toulouse, Raymond V (1134-1194) adresse une  lettre à l’ordre de Cîteaux pour lui signaler le « développement  effrayant de l’hérésie cathare ».
     
     1194-1222

          Raymond VI, comte de  Toulouse
     Obligé de tolérer l’hérésie albigeoise à laquelle adhérent  nombre de ses vassaux, notamment le vicomte de Carcassonne et les comtesses  de Foix, il est mis en demeure par Innocent III de chasser les hérétiques de  son domaine.
     1204
    Concile cathare à Mirepoix
     Les cathares demandent à Raimond de Perella de fortifier le pog de Montsegur afin d'y trouver refuge.
     1206

          Début de la prédication dominicaine en Languedoc
      Echec de la campagne de prédication contre les cathares de  Dominique de Guzman et dom Diego, prieur d’Osma.

      Esclarmonde, sœur du comte Raymond-Roger de Foix, reçoit  le consolament à Fanjeaux.
     1207

          Excommunication du  comte Raymond VI
     Raymond VI est excommunié pour complaisance à l’égard des  hérétiques par le légat du pape Pierre de Castelnau, moine cistercien de  l’abbaye de Font froide.

     1208

          Assassinat du légat du  pape  Pierre de Castelnau près de  Saint-Gilles
      Le comte Raymond VI de Toulouse est désigné comme  l’instigateur de ce crime. Le pape nomme un nouveau légat : Milon.

      Innocent III ordonne alors à la noblesse française de  prendre la croix contre lui et charge l’abbé de Cîteaux, Arnaud Amaury de  lever la troupe des croisés. En exposant les terres du comte de Toulouse en  proie, le pape autorise tout seigneur catholique à s’emparer de ses biens,  domaines et possessions. Un seigneur languedocien ainsi dépossédé s’appelle  un faydit.
     1209

          Début de la croisade contre les Albigeois

      Prise de Béziers et de Carcassonne
     Par le jeu des alliances féodales, par conviction  religieuse, par goût de l’aventure, par cupidité pour la plupart, c’est une  armée de 5000 hommes qui descend la vallée du Rhône pour se retrouver le 22  juillet 1209 aux portes de Béziers.

      Raymond Roger Trencavel, vicomte de Béziers et  Carcassonne, refuse l’alliance que lui propose son oncle, le comte Raymond  VI. Ce dernier décide alors de négocier avec les croisés; il est contraint de  s’humilier publiquement au cours d’une cérémonie de pénitence et de se  croiser.

      Se retrouvant seul face aux croisés, Raymond Roger  Trencavel tente d’imiter son oncle. Arnaud Amaury refuse la tentative de  soumission du neveu.

      La prise de Béziers (la ville la plus importante après  Toulouse) et le massacre de ses 15.000 habitants sèment la terreur dans tout  le pays. C’est au sac de Béziers qu’Arnaud Amaury aurait répondu à un soldat  qui lui demandait comment faire pour reconnaître les catholiques :  « Tuez les tous, Dieu reconnaîtra les siens ! ».

      Un mois plus tard (du 1er au 15 août), l’armée  des croisés prend Carcassonne. Les habitants sont expulsés et les croisés s’y  installent. Simon de Montfort (1160-1218) est  désigné pour succéder au vicomte Raymond Roger Trencavel, capturé et meurt  dans les geôles de Carcassonne le 10 novembre à l’âge de 25 ans  (vraisemblablement assassiné). Le petit seigneur d’Ile-de-France devient  brusquement le « cerbère de Dieu ».

      A l’automne et après un assaut manqué contre le château de  Cabaret (Lastours), la plupart des croisés, une fois leur service accompli,  rentrent chez eux. Montfort se retrouve isolé et des seigneurs occitans en  profitent pour reprendre possessions de leurs terres.

      Les premiers cathares sont brûlés à Castres.
     1210

          Chute de Minerve, Termes, Puivert
     Avec le printemps, de nouveaux contingents de croisés  arrivent. Montfort investit l’un après l’autre les bourgs et les châteaux qui  abritent des cathares.

      En Juin-Juillet, la place-forte de Minerve est ainsi  livrée au pillage et 140 cathares y sont brûlés. A Bram, les croisés mutilent  une centaine d’habitants avant de les envoyer au seigneur de Cabaret. En été  et à l’automne, les châteaux de Termes et de Puivert sont assiégés et pris.

      Pendant ce temps-là, Arnaud Amaury entre à Toulouse pour  aider l’archevêque Foulques à remettre de l’ordre dans l’Eglise. Les  Toulousains divisés vont s’organiser en deux milices : la confrérie  blanche chargée de combattre l’hérésie et la confrérie noire créée par les  sympathisants cathares. Les rues de Toulouse deviennent le théâtre de batailles  rangées où les deux camps s’exterminent.

     
     1211-1212

          Le comté de Toulouse  est ravagé
     Le comte de Toulouse ayant montré peu d’empressement à  poursuivre les cathares, le pape le somme de se soumettre. Il refuse et  appelle ses vassaux à la révolte contre l’Eglise et son bras armé, le roi de  France. Fous de rage, les croisés reprennent leur guerre de conquête :

      Au printemps 1211, après la reddition de Cabaret, les  croisés s’attaquent aux possessions du comte. Ils prennent Lavaur, égorgent  80 chevaliers, brûlent 400 cathares et jettent vivante au fond d’un puits  Dame Guiraude la châtelaine de la ville. L’horreur est à son comble ! En  Juin, c’est le premier siège de Toulouse

      En 1212, les croisés ravagent à nouveau l’Albigeois, le  Quercy et l’Agenais ainsi que le comté de Foix laissant derrière eux  destructions, pillages, bûchers, avec la bénédiction de l’Eglise (massacre de  Moissac).

      Montfort s’en prend également aux communautés juives  obligeant pour la première fois dans l’histoire ses ressortissants à coudre  une rouelle sur leur vêtement.
     1213

          Bataille de  Muret : victoire de Simon de Montfort contre Pierre II d’Aragon et  Raymond VI de Toulouse.
     Les Toulousains font alors appel au roi Pierre II  d’Aragon : un état occitano-aragonais se dessine par dessus les Pyrénées.  Les armées toulousaines et aragonaises se rejoignent devant Muret (sud de  Toulouse).

      Inférieurs en nombre, les croisés parviennent néanmoins à  vaincre; le roi d’Aragon est tué, c’est la débandade : les Aragonais et  les Toulousains laisseront 15.000 morts sur le champ de bataille. Les croisés  entrent dans Toulouse en Septembre.
     1215

          Concile de Latran  (apogée de la théocratie papale)
     Deux ans après la bataille de Muret, le comte de Toulouse  perd ses droits en faveur de Simon de Montfort qui est confirmé en tant que  duc de Narbonne et comte de Toulouse.

      Raymond VI et son fils deviennent des  « faydits », des proscrits, chevaliers sans terre.

      La croisade menée au nom de l’Eglise est parvenue à ses  fins : elle a placé un homme sûr à la tête du comté de Toulouse et peut  désormais agir contre l’hérésie.

      Bûchers, massacres et pillages rendent exsangues les  terres soupçonnées d’hérésie. Malgré la solidarité de la population, les  croyants cathares doivent cacher leur foi et se dissimuler. Les  « maisons de parfaits » connues pour être des lieux de culte et de  travail ferment une à une. Le pays doit feindre la soumission à ses nouveaux  seigneurs
     1216-1219

          La « reconquista »
           A la suite du concile de Latran, les Toulousains  réagissent. Le jeune comte Raymond VII entreprend la reconquête de ses  terres. En juin 1216, la garnison française assiégée à Beaucaire se rend aux  Provençaux.

      Le 13 septembre 1217, le vieux comte Raymond VI sorti de  son exil espagnol entre en libérateur dans Toulouse. La garnison française  est aussitôt massacrée. L’armée croisée met le siège devant la ville.

      Au printemps 1218, toute la région se révolte. Le 25 juin,  tandis que la bataille fait rage, Simon de Montfort est tué par un boulet  lancé d’une pierrière manœuvré par des femmes.

      Pour venger la mort de son père, son fils Amaury fait  périr plus de 5.000 personnes à Marmande, en mai 1219, en présence du prince  Louis, fils de Philippe Auguste.

      L’armée croisée vaincue se disperse. L’année suivante voit  les Toulousains reconquérir peu à peu leurs terres.
     1224

          Armistice de Carcassonne
     La croisade elle aussi se meurt. Le fils de Simon de  Montfort, Amaury, qui avait succédé à son père, abandonne Carcassonne et ses  droits au roi de France et retourne en Ile-de-France.

      Partout, les seigneurs chassés par la croisade ou leurs  descendants reprennent possession de leurs terres. Raymond Trencavel, fils de  Raymond-Roger, reprend son fief.

      C’est également un répit pour la communauté cathare qui  réorganise maisons et évêchés. La noblesse accueille de nouveau les prêches  des parfaits ayant survécu aux bûchers. Evêques et diacres cathares ne sont  plus très nombreux mais leur omniprésence contribue à reconstituer le terreau  indispensable à leur foi. Au concile de Pieusse de 1225, un cinquième évêché  cathare est créé : le Razès.

      Un vieillard ne digère pas l’échec de la croisade :  Arnaud Amaury ; il fait appel au nouveau roi de France qui n’est plus  sans mesurer l’intérêt d’une éventuelle annexion du Languedoc (ouverture sur  le Sud et la Méditerranée).

     1225/1226

          Mort d’Arnaud-Amaury,  archevêque de Narbonne
     1226

          Croisade royale de Louis VIII

          Raymond VII jugé peu sûr par l’Eglise  est excommunié et ses domaines attribués au  roi de France : Louis VIII revient à la tête d’une armée. La prise  d’Avignon lui ouvre les portes des villes du Midi. Le pays découragé  s’effondre en quelques mois. Louis VIII meurt sur le chemin du retour.

      Apprenant le mort du roi et le jeune âge de l’héritier,  les seigneurs occitans font volte-face et entre en guerre contre les  garnisons laissées par le roi. N’ayant pas la supériorité des armes,  celles-ci vont se livrer au « dégât » : récoltes brûlées, vignes  et arbres arrachés, moulins et greniers détruits, bétail abattu, ...

      En 1227, Humbert de Beaujeu ravage les environs de  Toulouse pour affamer la population.

      Les Toulousains se battent avec courage, mais ne peuvent  rien faire contre la puissance conjuguée de l’Eglise et du roi de France.  Après 20 années de lutte, le pays est exsangue : il ne s’en remettra  jamais réellement. Son économie est ruinée, ses élites politiques et  intellectuelles décimées. La vie culturelle, économique et politique de  l’Occitanie est anéantie.

    Monument commemoratif à l'intérêt de 200 Cathars qui ont été brûlés à Montsegur

    1229-Début du XIVe Siècle, La Chasse aux Hérétiques
    Fin du Catharisme et d’une Occitanie indépendante

     1233-1235

          Début de l’Inquisition
     Début de l’Inquisition

          Les croisés maîtres du terrain, il reste à éliminer les  hérétiques. Pour exécuter cette tâche, l’Eglise se dote en 1231 d’un tribunal  spécialisé, l’Inquisition - ancêtre des polices politiques modernes. Celui-ci  est confié à l’ordre des Dominicains, fondé en 1215.

      Confiée à Toulouse aux mains de Guillaume Arnaud et Pierre  Sellan, le tribunal ouvre l’horreur au quotidien. Non seulement on brûle des  Parfaits et des Parfaites à pleines charettes, mais on exhume des cadavres à  dents de bûchers posthumes.

      En 1234, 210 personnes sont brûlées à Moissac sur l'ordre  des inquisiteurs.

      Fondant son enquête sur la délation systématisée et  assimilant confession et déposition, l’Inquisition fait régner suspicion et  terreur jusqu’au sein des familles. Elle parvient en quelques générations à  briser la solidarité qui protège les hérétiques clandestins.

      Pour les soustraire du monde, les « coupables »  sont emmurés (« le Mur ») ; les suspects doivent porter un  signe distinctif. Par cupidité, les inquisiteurs n’hésitent pas à faire des  procès aux morts afin de s’emparer de leurs biens. Ils iront jusqu’à déterrer  des cadavres pour les brûler.

      En 1235, les inquisiteurs sont expulsés de Toulouse sur  ordre du comte et des consuls.

      Les cathares entrent dans la clandestinité. Ils n’ont plus  le soutien des grands, leur hiérarchie est peu à peu désorganisée. Un siècle  plus tard cette église parallèle aura à peu près disparu. Dès 1232, Montségur  devient le siège de l’Eglise cathare.

     1240

          Dernier soulèvement du  Languedoc
     Sous la direction de Trencavel, fils du vaincu de  Carcassonne, une révolte de faydits éclate. Le siège de Carcassonne aboutit à  un échec. Trencavel s’enfuie en Espagne à l’arrivée des renforts royaux.

      Peyrepertuse se soumet à Jean de Beaumont.

      L’évêque cathare Guilhabert de Castres meurt à Montségur.
     1242

          Assassinat  d’inquisiteurs à Avignonnet
     Raymond VII se révolte contre le roi, puis se soumet.  Montségur est alors désignée à la vengeance du pape et de la royauté. Il  s’agit désormais de « décapiter l’hydre », selon Blanche de  Castille.
     1243-1244

          Siège de Montségur

      Fin théorique du catharisme
      En mai 1243, une armée de 6.000 hommes levée par le  sénéchal de Carcassonne Hughes des Arcis et placée sous l’autorité  « spirituelle » de l’archevêque de Narbonne Pierre Amiel prend  place au pied du pog de Montségur. Le castrum défendu par une centaine de  personnes tiendra jusqu’en mars 1244. Le 16 mars, 200 personnes sont brûlées  au pied du pog.

      Le catharisme n’a plus d’Eglise ; ses survivants sont  voués à tomber un à un. Les derniers Bons Hommes protégés par des bandes de  faydits armés mendient leur pain à la lisière des hameaux, consolant à grand  péril dans le secret des demeures.

      Le catharisme survivra en Italie jusqu’à la fin du 14e  siècle, en Bulgarie, Bosnie et Grèce jusqu’à la fin du 15e siècle  noyé par l’invasion turque.


     1247   Raymond VII fait brûler 90 cathares à Agen

     1249

          Mort de Raymond VII
     Son gendre Alphonse de Poitiers, frère de Saint-Louis,  devient comte de Toulouse. A la mort de ce dernier, le comté sera annexé par  le Couronne de France
     1255
     Prise du château de Quéribus, dernier refuge cathare
     1271 Le comté de Toulouse devient possession r
     A la mort d’Alphonse de Poitiers et de son épouse Jeanne,  les terres de Toulouse reviennent au roi de France.
     1300
    Révolte contre l’inquisition
     La population de Carcassonne, soutenue par le franciscain  Bernard Délicieux, se révolte contre l’Inquisition. Cette révolte se  terminera sur des alignements de pendus
     1300-1310

          Dernier souffle cathare
     Une petite équipe de Bons Hommes menée par Pierre Authié  tente de réimplanter une Eglise cathare dans le Midi ; ils finiront  brûlés devant la cathédrale de Toulouse en avril 1310..
     1321

          Mort sur le bûcher du  dernier parfait cathare
     Le jour où Guillaume Bélibaste  meurt sur le bûcher à Villerouge-Termenès, l’Eglise cathare est morte. Nul ne  pourra plus, en son nom, prétendre détenir et transmettre la tradition des  Apôtres.

     

    Les évêques et parfaits cathares

    Plus de 1.500 Parfaits et Parfaites furent brûlés sur les bûchers par l’inquisition ; parmi eux :Guilhabert de Castres, Bernard de Simore, Benoît de Termes, Bertrand d’En Marti, Bernard de la Mothe, Pierre Isarn (frère de G. de Castres), Raymond Agulher,

    Blanche de Laurac, Esclarmonde de Niort, Géralda de Lavaur, Esclarmonde de Foix, Corba de Péreille, Raymonde du Vivier.La dernière Eglise : Pierre et Guilhem Authié,Pierre d’Alairac.
    Tous les cathares sont montés sur les buchers avec courage , ils n'avaient aucune peur de la mort .

    Les inquisiteurs : Guillaume Arnaud,Pierre Sellan, Jacques Fournier (qui deviendra pape : Benoît XII), BernardGui, Bernard de Caux, Geoffroy d’Ablis, Renaud de Chartres, Jean deSaint-Pierre, Pierre Durand, Guillaume Raymard .

     Une plaque dédiée à Maurice MAGRE, écrivain et poète (fin XIXe, début XXe siècle) se trouve sur la gauche en montant le chemin d'accès. Difficiles à trouver, les oeuvres de Maurice Magre peuvent éclairer le chercheur passionné, en particulier avec «Le Sang de Toulouse» (1931) et «Le Trésor des Albigeois» (1938).


  • Voici 2 reportages sur les plotergeist

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  • LA célèbre, la fontaine de Barenton est un lieu d’exception. Rares sont les endroits en Brocéliande où le légendaire arthurien côtoie de si près notre présent...
    L’image idéale de l’ancienne "légende" colportée par les bardes bretons.

    Chercher Barenton, c’est accepter de se perdre et effectivement la 1ère fois ont c'est perdu... La quête a longtemps été une aventure hasardeuse. Cachée dans les landes de Lambrun, la rieuse en a découragé plus d’un. De nombreux sentiers parcourent la lande. On a toujours l’impression de s’en approcher, et pourtant, il arrive qu’on tourne autour, voir qu’on s’en éloigne. Aujourd’hui le balisage facilite l’approche depuis le village de Folle Pensée mais il convient de rester vigilant... La source se dévoile par surprise. Quelques blocs de pierre entourent un modeste trou d’eau abrité par un taillis de chêne. Elle peut étonner par sa simplicité, et même paraître désuète. « Barenton, comme le reste des merveilles de la forêt, ne s’offre précisément qu’aux démunis, à la passion solitaire, quête désintéressée et hors circuit. Ceux qui abordent la fontaine comme une attraction de “Merlin Land”, et rêvent de l’apprivoiser par des pensées idiotes comme si Merlin n'était qu'une attraction de foire , redescendront d’ici poussés par le Serein de Barenton, un vent mystérieux et glacé .. » . Il faut s’asseoir, écouter, s’imprégner des éléments, et ainsi goûter la quiétude du lieu. Quelques bulles de gaz agîtent soudain la surface de l’eau. La fontaine semble alors vouloir se raconter.

    Chrétien de Troyes au XIIe siècle et les romanciers du moyen-âge en ont révélé les secrets merveilleux. Les amours de l’enchanteur Merlin qui rencontra en ce lieu Viviane. Yvain le Chevalier au lion aux prises avec le Chevalier Noir gardien de la fontaine. Et la magie que renferme ce gros bloc de pierre qu’on appelle le perron de Merlin, sur lequel on doit de s'assoir , place magique ...Baigné aussi de la présence de la gardienne de la Fontaine , la fée Laudine .


    Le perron de Merlin
    Versez dessus l’eau de la fontaine, et la pluie s’abattra sur vous.

    On apprend alors qu’en versant dessus de l’eau puisée à la fontaine, un incroyable cataclysme (ou au moins un orage) se déchaîne dans l’heure qui suit. La légende devint une croyance populaire. Ainsi au XVe siècle, il fallait l’intervention personnelle du seigneur de Montfort pour que le phénomène s’accomplît. Dans les Usements et Coutumes de la Forêt de Brécilien, on peut lire : « Joignant à la Fontaine de Belenton, y a une grosse pierre qu’on nomme le perron de Belenton, et toutes les fois que le seigneur de Montfort vient à ladite fontaine, et de l’eau d’icelle roule et mouille le dit perron, il pleut au pays si abondamment que la terre et les biens estant en icelle en sont arousés et moult leur proufitte ». Et plus tard, ce pouvoir échut au curé de Concoret. Pour la dernière fois, en août 1835, lors d’une sécheresse exceptionnelle, le clergé de la paroisse organisa une procession solennelle. Le curé bénit la source, y trempa le pied de la croix et le secoua sur le perron de la fontaine. On assure qu’une pluie abondante s’abattit alors sur la région.

    On dit aussi que les propriétés curatives de l’eau de Barenton étaient connues des druides. Pendant des siècles, on baignait les enfants dans la fontaine en espérant les guérir de la rache (eczéma). L’eau était également utilisée pour la guérison des maladies mentales. Le nom du village de Folle Pensée viendrait de là . L’implantation d’un sanatorium antituberlineux fût même envisagée au début des années 30.

    Enfin, au milieu du XIIe siècle, les alentours de Barenton étaient le refuge d’un étrange personnage, Éon de l’Étoile. Le « prophète de l’apocalypse » y rassemblait ses disciples. Pendant quatre années, il agita la contrée et y laissa une rumeur de sorcellerie. C’est à cette époque que la petite chapelle édifiée non loin de la fontaine fût détruite.

    A l’évidence, il ne faut pas se fier aux apparences. A Barenton, on n’est jamais vraiment seul. La discrète fontaine est toujours là, éternelle, fabuleuse, n’offrant ses richesses qu’à ceux qui veulent bien s’y attarder. Et c’est bien ainsi...

     



     Eudon de l'Etoile

    Pendant une huitaine d'années, Eon ou Eudon de l'Etoile terrorisa les moines des monastères de Bretagne, de Normandie, jusqu'à accumuler un considérable trésor en forêt de Brocéliande, au coeur des ruines d'un vieux prieuré.
    Eon de l'Etoile pillait allégrement les abbayes et monastères avec une forte armée, composée principalement  de réprouvés, de paysans et de bourgeois qui voyaient en lui plus qu'un prophète : le bras de Dieu.


    Située près de Rennes, dans l'Ille-et-Vilaine, la forêt de Brocéliande, dite maintenant " de Paimpont ", village voisin, offre de nombreuses légendes, souvent en rapport avec des trésors. Le plus authentique d'entre-eux semble être celui d'un terrible illuminé de dieu qui ravagea le pays au XIIe siècle, et avait installé sa communauté dans ces bois enchanteurs.
    Cette étude sera pour nous l'occasion de partir à la rencontre d'autres dépôts réputés cachés à Brocéliande.

    Au XIIe siècle, en Bretagne, vers 1140, c'est à dire dans les dernières années du règne de Conan III, apparut dans la forêt de Brocéliande, actuellement dite de Paimpont, près de la commune du même nom, en Ille-et-Vilaine, un étrange personnage qui se faisait nommer Éon.

    Il était né dans la région de la forêt de Loudéac, et était issu d'une famille noble. Son vrai nom était Eudon, qui, déformé, donna Éon, auquel on rajouta " de l'Étoile ", en rapport avec la comète qui, précisément traversa la ciel en 1148
    (Note de la rédaction : autrefois, l'apparition de comètes était supposée coïncider avec l'apparition de grands hommes, par référence à celle du christ, marquée par ce signe).

    Il aurait débuté dans la vie comme moine de l'Ordre de Saint-Augustin . Une nouvelle affectation lui ayant grandement déplue, il quitta les Ordres. Il vécut dès lors comme un ermite dans la forêt de Paimpont ; la vieille Brocéliande, à l'Ouest de Rennes. Cette immense forêt était six siècles auparavant un vaste massif de chênes et de hêtres qui couvrait tout le centre de l'Armorique. La forêt de Paimpont, que l'on connaît aujourd'hui et qui ne couvre que 7 000 hectares, n'en est plus que le reliquat. Ces terres étaient autrefois nommées Brécheliant, et c'est sans doute la vraie Brocéliande, celle qui englobe le mythe, très ancien, du Graal, de Merlin, et des Chevaliers de la Table Ronde. Ses frondaisons mystérieuses, ses étangs et ses vallées perdues étaient, au Moyen Age, un repaire idéal pour tous les proscrits. On ne traversait pas Bréchéliant facilement ; l'endroit était secret, plein de dangers, peuplé de personnages inquiétants et d'animaux féroces.
    La petite église de Tréhorenteuc, près de Paimpont (Ille-et-Vilaine) mérite le détour : elle est chargée de symboles indiquant que le Graal est caché en forêt de Brocéliande.


    Éon s'établit dans un couvent bâti à l'emplacement d'un ancien établissement druidique, qui existait encore au XIe siècle, quand un seigneur de la région y établit un monastère. Celui-ci fut ensuite abandonné.
    C'est de ce prieuré, dit du " Moinet ", qu'Éon commença à défrayer la chronique. Le solitaire raconta qu'un jour, l'esprit de Merlin l'enchanteur lui enjoignit de se rendre à une messe. Éon quitta son ermitage, et participa donc à un office, au cours duquel il fut frappé d'entendre le prêtre répéter plusieurs fois la phrase latine " Per eum qui venturus est judicare vivos et mortuos " (par celui qui doit venger les vivants et les morts). Éon compris ces paroles en pensant que " per eum " signifiait " par Éon ". C'était donc lui, l'élu qui devait juger les vivants et les morts !

    A partir de ce moment, il changea radicalement son mode de vie et de pensée. Il devint prophète, et commença à accueillir dans son ermitage des adeptes qui se firent de plus en plus nombreux.
    Éon les éblouissait par des tours de magie qui le magnifiaient. Il apparaissait parfois nimbé d'une étrange lumière, ce qui frappait l'esprit de ses visiteurs. Il avait aussi le don d'ubiquité : on pouvait le voir en plusieurs endroits en même temps. Il organisait de nombreux banquets où l'on pouvait manger les mets les plus délicats. Les invités racontaient que pourtant, ils se retrouvaient après ces repas les estomacs complètement vides, on parlait d'enchantements pour évoquer ce qui n'était sans doute qu'habile suggestion. Les fidèles d'Éon venaient de toutes les classes de la société médiévale, mais la plus grande partie des troupes se composait de serfs, de paysans oppressés d'impôts et de vexations. Ce petit peuple, qui en voulait à la noblesse et au clergé trouva auprès d'Éon quelqu'un à l'écoute de leurs difficultés, et qui aurait peut-être les moyens de les protéger ou de les venger. La bande se mit à piller châteaux, églises et monastères alentours. Un butin énorme s'entassait peu à peu au prieuré du Moinet, et Éon devenait très riche. Il redistribuait une partie de ces trésors à ses compagnons, toujours plus nombreux autour de lui ; toujours plus violents, sûrs d'eux et actifs. En cela, Éon devint un précurseur du communisme. Ses brigandages s'effectuaient au détriment des riches, jamais des pauvres, et visait à une redistribution des biens saisis. On pourrait voir en Éon de l'Étoile une sorte de " Robin des Bois " à la française, quelque peu prophète et habile magicien.

    L'ermite du Moinet prenait beaucoup de goût, après le pillage d'une église ou d'un monastère, à revêtir des défroques religieuses et à paraître ainsi vêtu à ses coreligionnaires. Ces tenues augmentaient son prestige (note de la rédaction : et le fait que la foudre divine ne le frappe pas pour ces sacrilèges ne faisait que renforcer son rôle d'élu).
    Éon avait étrangement organisé sa bande. Ses membres étaient dits anges ou apôtres, selon leur grade, et leurs noms étaient science, sapience, jugement etc...
    Peu à peu, il créa une vraie religion, et cette " hérésie Éoniste " grandissait de plus en plus, dépassant finalement les frontières mêmes de Brocéliande, allant se répandre jusqu'à Saint-Malo, et faisant même des émules en Gascogne. Tout commençait donc à devenir très grave, et à inquiéter les autorités politiques et religieuses. Le mouvement Éoniste qui, peu à peu, prenait l'aspect d'une authentique révolte paysanne généralisée. Le pape de l'époque, Eugène III, vint à Reims, présider un concile (note de la rédaction : ce concile était destiné à organiser la lutte contre l'hérésie, le catharisme ayant, plus tôt qu'en Albigeois, touché les masses populaires de Champagne).

    Il entendit bien y parler d'Éon, et demanda qu'on le prit, afin de le mettre en sa présence. L'archevêque de Reims contacta le duc de Bretagne, Conan III, qui chargea ses hommes de s'emparer du fauteur de troubles. Capturé, Éon fut conduit à Reims pour y être finalement jugé par un tribunal ecclésiastique.
    La révolution sociale prêchée par Eon de l'Etoile ne pouvait qu'affoler les autorités, surtout religieuses. Le pape, en voyage à Reims, le fit donc arrêter et conduire devant lui. Après quoi, il mourut, dit-on, en se repentant des erreurs commises.


    On le passa à la question. Qui était-il ? " Ego sum ille qui venturus est judicare vivos et mortuos et seculum per ignem " fut sa réponse, soit " je suis celui qui doit venir juger les vivants et les morts ".

    Le pape l'ayant vu pour la première fois avec un bâton fourchu à la main, tenu comme une crosse d'évêque, lui demanda quelle était le signification de cet emblème. Éon lui répondit que par celui-ci, il partageait le monde avec dieu. Toute l'assemblée se mit à rire, et on le prit pour un fou. Mais, ce fou faisait peur, et, pour ne pas qu'il retourna comme auparavant séduire le peuple, il fut envoyé " en une étroite prison ", dans laquelle il mourut peu après, " avec son bon sens recouvré " dit-on.

    Restait ses amis, ses bandes de pillards, et avec eux, c'était une autre affaire. Il avait fait de nombreux disciples, dont beaucoup étaient devenus à leur tour ermites, à Brocéliande, mais aussi en forêt de Loudéac et quelques autres lieux tout aussi secrets. " Ils s'y tinrent si opiniâtrement qu'on eut du mal à les prendre, bannir, brûler et défaire " disent les chroniques du temps.
    C'étaient des " durs à cuir " au sens propre du terme. Avant d'être jeté dans le feu des bûchers qu'on leur réservait, ils ne reniaient rien, et se faisaient gloire de mourir ainsi pour leurs croyances.
    Il fallut se résoudre, en Brocéliande, à détruite le prieuré du Moinet, ce qui se fit sur l'ordre de l'évêque d'Aleth. N'en resta plus que la chapelle Saint-Mathurin, à laquelle on n'osa pas toucher. Elle s'écroula d'elle même bien plus tard, et on éleva à son emplacement une croix de bois qui ne disparut qu'en 1840. Ainsi, par la volonté de l'autorité ecclésiastique et politique, on supprima toutes traces de l'aventure Éonienne.
    Après la disparition des derniers Éonistes, la parenthèse ne fut plus commentée, et l'on s'empressa d'enfouir dans les brumes de l'Histoire jusqu'au souvenir de cette étrange tentative de partage des richesses qui avait tant fait de mal dans la région, et fait si peur aux nantis.

     Les trésors d'Éon de l'Étoile

     Qu'en est-il advenu des trésors amassés au prieuré du Moinet par Éon et ses coreligionnaires ? Ceux-ci existaient bien. Un jour, un proche d'Éon vint le voir au monastère pour tenter de le raisonner et de le ramener à la religion vraie. De l'Étoile se contenta pour toute réponse de lui montrer ses amas de richesses et d'argent monnayé, déclarant en avoir plus que deux rois n'eussent pu en fournir, et l'autorisant à y puiser comme il l'entendait.
    Le pillage des monastères et des églises, des châteaux aussi, bref, de tous les centres ou l'or et les valeurs se trouvaient amassés, avaient apporté à Éon et à ses compagnons de considérables profits. Il est très possible que certains de ses disciples, avant de périr sous les persécutions lancées contre eux, aient pris la précaution de cacher le pécule qu'ils avaient pu amasser en quelques années. Il n'est pas impossible qu'Éon ait fait de même. Il n'est qu'à se souvenir de ce qui se passa plus tard pour d'autres révoltes, celle des cathares, des camisards, des vendéens, pour comprendre combien ces caches supposées sont loin d'être hypothétiques. L'abondance régnait au camp d'Éon, et on ne trouve aucune trace du fait que ces trésors aient par la suite été récupérés, ce qui n'est d'ailleurs pas concevable en soi.

    La fontaine de Barenton, près de laquelle, enchaînée au perron dit de Merlin ,se trouvait une coupe d'or. Un autre vase du même métal a été découvert dans les environs. il est maintenant au Musée de Saint-Germain-en-Laye.

    La compagnie Éoniste sévit de 1140 à 1148, soit huit années passées à accumuler de considérables fortunes ; cela devait représenter une belle quantité de métaux précieux !
    Où chercher ? et bien se procurer une carte de la foret :-) et surtout d'aller voir l'église du Graal , "observer et analyser" .. En tout les cas , j'en ai fait un rapprochement avec un tableau peint dans cette église et de ce mystèrieux Eudon!
    Un toponyme est significatif à l'extrême nord de la forêt de Brocéliande. Il est dit " les Rues-d'Éon ". Il est tentant d'y voir l'endroit où se tenait Éon et sa célèbre compagnie. Ce lieu, tout aussi désert qu'autrefois, se trouve au sud-est du bourg de Concoret.
    La forêt proche, ainsi que celles de Loudéac, Lannouré, la Hardouinais, sont également susceptibles d'avoir servi d'abris aux amis d'Éon. Reste t'il sur place quelques vestiges de ces ermitages Éonistes ?

    On pourra noter aussi trois lieux-dits " Ville-d'Eon " situés dans la forêt de Paimpont, dont un près d'un autre endroit nommé lui " Ville-aux-Moines ", situé au nord-est du massif. N'oublions pas que la communauté dont disposait Éon dans les quatre dernières années de son action était très dense, ce qui explique que plusieurs ermitages aient été nécessaires pour installer tout le monde. C'est d'ailleurs sans doute cette multiplicité de camps qui rendait Éon si invulnérable.
    Notons que la tradition veut que les maisons du hameau de Folle-Pensée aurait, selon la tradition, été construit avec les pierres du prieuré occupé par Eon et ses turbulents disciples.


     






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