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    De mes nuits aux insomnies sans fins ..de mes voyages  qui m'emmènent vers ces chants d' ivresses..Vers ces chevaliers avec cette noble Quête , vers cette Ile dont je ne sais si ce n'est que légende mais dont la beauté est flamboyante ..Au culte de la beauté , de l'amour , de la nature ,de la lune, je vogue en étrangère , invisible dans ces "rêves" parmi ceux et celles qui m'ont donné cette passion .Coeur battant , joyeux  de ce bout de paradis intérieur qui est cette Ile , qui m'apporte de la lumière, du sens et l'éspérance  à une vie terrestre si morne parfois ...
    Passé fascinant , destins de ces aieux , chênes symboliques , magie d'enchanteur , parfums  de forêt  mythique et mystique ,
    je me réjouis de suivre ces sentiers peuplés de voix prophétiques ....
    Chaques nuits , chaques jours ,
    Je vais puiser à la source pour voir  s'animer et entendre sous mes yeux,  poèmes mystiques et chants d'amour, fées de toutes beautés et entendre l'écho de la magie  et  revivre l'épopée de conquérants légendaires. 
    "sab"

    Dans le grand livre des dragons , il est écrit au feu de leurs larmes ,
    Que leurs ailes portent si haut dans le ciel .
    Qu'il n'est nul obstacle qui puisse arreter leur course , ni les astres , ni l'éther , ni la flamme du soleil .
    Si bien qu'arriver dans un lieu , ils y sont déja . Voyageant d'Orion à la grande Ourse , ils nous laissent sur terre avec nos pauvres rêves d'humains .
    Peuplés de chats sorciers et de chauves-souris , qui volent dans nos nuits obscures à tire d'aile.
    Il est écrit que lorsque viendra la fin des temps , que les ténèbres infinies régnant ici bas , pour nous guider loins de nos vies funestes , jusqu au dernier des corps célèstes , rejoindre les mystérieux Dragons .Elle nous tiendra la main , Elle !!
    Afin qu'émerveillés s'ouvrent nos yeux d'enfant ... devant une Fée !!
    "Sab "

                 


  • O Fortune
    Comme la Lune

       
    Tourne autour et sens ce que tu ne vois pas
    Ferme tes yeux...c'est si clair
    Voici le miroir, derrière il y a un écran
    Des 2 façons, tu peux y rentrer
    Ne réfléchis pas à deux fois avant d'écouter ton coeur
    Suis la trace pour un nouveau départ.
    Ce dont tu as besoin et tout ce que tu ressentiras ,
    est juste une question de l'affaire .
    Au coeur de la tourmente tu verras une colombe solitaire
    L'expérience de survie est la clef
    Pour la gravité de l'amour  
    Le chemin de l'excès mène à
    La tour de la Sagesse

       
    Essaie d'y réfléchir...
    C'est la chance de vivre ta vie et de découvrir
    Ce que c'est, ce qu'est la gravité de l'amour 
    Ne regarde que les personnes autour de toi , peux-tu entendre leur voix ,une voix?
    Et trouve celui qui te guideras aux limites de ton choix... 

     

     

    Science et connaissance

    Science et connaissance, deux ordres distincts,
    non pas antinomiques, mais symétriques.
    Si tu veux savoir, commence par ignorer,
    si tu veux te connaître, commence par t'oublier,
    ferme les yeux, sois le "dormeur éveillé !"
    La science passe par la nescience comme l'agir par le non-agir,
    le visible par l'invisible et l'être par le non-être : Equilibre !

    La Nature se réjouit de la Nature,
    Le semblable connaît le semblable,
    le contraire connaît le contraire.
    Tout est en tout, un est multiple,
    macrocosme et microcosme indissociés,
    rien n'est séparé, tout est lié.
    Celui qui parle ne sait pas, celui qui sait ne parle pas.
    Ecoute le silence, il est vérité : Harmonie !

    Trois et deux, cinq et sept, l'Etoile de la félicité.
    Veille et vois! Approfondis le livre !
    Si tu persiste et regarde au-dedans,
    Tu verras la loi du monde, dans le sourire de l'enfant.
    La clef est dans tes mains, la serrure c'est toi !

    Le femme qui règne, Isis, la triple tiare et la victoire,
    Consolation de l'amitié...
    Cinq ! Si le Mat est devant, c'est la voie,
    l'échec est loin déjà : retour à l'Unité !.

    Sab

     


  • Tandis qu'au ciel la Lune,pâle souveraine, veille et poursuit sa course,
    Les Elfes à minuit s'égaillent à l'orée d'un bois
    Ou au bord d'une fontaine,
    Sous les yeux ebahis de quelques villageois attardé,
    S'efforçant par leurs chants joyeux et leurs danses de charmer son coeur,
    Bondissant d'allégresse et d'effroi.

    John Milton, Paradis Perdu


    Formes radieuses , tantôt argéntées, comme givrées de bleu , tantôt resplendissantes de teintes si diaphanes que seul l'oeil de l'âme pouvait les percevoir.Chaque nuance était une pensée , une expérience .Pensées belles à voir , elles étaient le rêve de ces âmes libérées de la terre .
    Serais-ce l'égo en plein ciel ?

    Rêvant ainsi , des sphères dormaient .Mais quelle béatitude dans ce rêve .Car ces couleurs étaient tout à la fois vivante ,Lumière Intelligente .Chaque teinte était pensée .Pensée de l'ordre le plus exalté que puisse connaitre le mental humain .Chaque Sphère devint ainsi de plus en plus incandescente .Elles grandissaient ,s'épanouissaient au rytme de cette douce palpitation irisée , comme des fleurs s'ouvrant à une plus grande  perfection en assimillant la lumière du soleil .Epanouissement divin et une paix profonde .Comme une mère protectrice , le silence les envelloppait toutes , mis encore en relief dans sa solennité par une douce résonnance produite par intervalles .L'harmonieuse respiration des sphères endormies et en même temps palpitante de vie comme un coeur .Tant de beauté qui est  éternelle.

       Dans ces harmonies ensorcelantes,que font-elles,que disent-elles?

    Elles chantent et dansent "la vie du monde! "

    Sab


  • Pas vraiment un hasard, ce goût des lunettes noires.
    Oh, y a pas plus bavard qu'un regard.
    On vous a dit tout p'tit, les bons points et les fautes.
    Moi, j'ai appris la vie dans le regard des autres.
    Y'en a des froids, des durs qui te veulent du mal,
    Des qui te clouent au mur à la Lauren Bacall.
    J'en ai vu des si clairs, si purs et si profonds
    Que j'ai donné, misère, l'bon Dieu sans confession.



    Y'en a qui te jugent, précis, sans indulgence,
    Comme un combat de rue dans le froid dans l'urgence
    Et les tendres et discrets dans un battement de cils
    Qui te disent "Je sais : c'est pas toujours facile."
    J'y vois ce que je suis, ce que je ne suis plus.
    C'est le livre où je lis tout c'que j'ai jamais lu
    Et si je parle peu dans vos conversations,
    Regarde-moi dans les yeux, je te dirai ton nom.



    Y'en a des obliques, ceux des chiens de faïence,
    Y a les regards suppliques, y a les regards offenses.
    J'y ai lu du désir, de l'envie, du mépris
    Et parfois du plaisir, parfois, c'est c'que j'ai dit.
    J'y ai vu des appels plus stridents que des cris,
    Les phrases les plus belles, plus sûres que par écrit.
    Ils te disent l'amour, ils te disent la haine
    Bien mieux qu'aucun je t'aime, bien mieux qu'aucun discours.



    Tu peux changer de pays, même changer de visage
    Mais ton regard te suit, signé comme un tatouage.
    Si même les plus saints avaient besoin d'apôtres,
    C'est que personne n'est rien, sans le regard des autres.
    Y a ceux qui te cherchent, y a ceux qui te hantent,
    Ceux que tu espères et tous ceux qui temanquent.
    Regarde-moi dans les yeux, regarde-moi dans les yeux,
    Dans les yeux.



    Alors que les tambours résonnent la victoire
    Et les cornemuses libres chantent pour Notre gloire,
    Que les chacals vaincus n'ont plus de territoires,
    Alors que sous la voûte, aux étoiles blafardes,
    Les loups s'allongent enfin et à leurs rêves s'attardent !
    La fée des étangs verts surgit de l'onde pure,
    Portant toujours en son sein,
    La brave Excalibur,
    Et se met à danser
    Nue sous la lune de bure,
    Encerclée de lutins et de futés farfadets !
    Elle approche du chêne
    Où le Chevalier blême
    Etait venu s'étendre,
    Pour reposer sa haine !
    Les yeux à demi clos, il n'ose entrevoir
    La lumière tamisée passant dans son regard !
    La pâleur de ce bleu,
    Lui fait croire au trépas,
    Alors qu'il est bien là,
    Vivant, tendant les bras !


    La chouette hulule,
    Serait-ce donc minuit ?
    Et soudains sur ses plumes,
    Une poussière d'or frémit !
    Le Chevalier se lève entraîné par la fée
    Qui l'emmène vers les dunes
    Pour son corps apaiser !
    Là-bas, dans la taverne, les héros gaiement
    Avec leur chope de bière continuent festoiements !
    Mais le Chevalier noir a trouvé sa fortune,
    Et s'en va à pas feutrés, enlaçant la dame brune !
    Ils s'allongent tout deux, dans ce décors de brûme,
    Et laissent enfin aller leurs âmes à l'abandon !
    Ils sont bien à l'abri en Terre d'Avalon !
    Là-haut sur le rocher
    L'Archange toujours veille,
    Lançant tous ses rayons,
    Pour donner à tous les chevaliers,
    La foi de toujours grimper,
    Atteindre les sommets !
    La scène aurait pu aussi bien prendre place,
    Dans un maquis Mauresque
    Au soleil du Midi,
    Mais elle prend ici plus de sons pittoresques,
    Car le silence du Lac
    Est propice à l'ivresse !


    Catherine Escarras


  • ...

    Le soleil dans ses voyages , d'ombre et de clarté dessine de ton visage , la sombre beauté , ton regard perdu vers des ailleurs où ma vie n'est qu'absence .Lumières  du soir tamisant mon espoir , mes yeux de larmes se voilent et je perds mon étoile...Et l'astre dans son déclin , glissant vers d'autres matins , égrène les heures qui me lient au silence de ces mots retenus où se brisent mes rêves !

    Sab





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