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Invitation au rêve
Dis, ami...
Dans un voyage imaginaire
Au pays des rêves,
Me suivrais-tu ?
On pourrait se retrouver
Sous la voûte des cieux,
Danser sur la Voie Lactée,
Capturer une étoile filante,
Se reposer sur la lune...
Ou bien, couchés
Dans l'herbe humide
D'une campagne provençale,
Admirer le regard perdu dans l'azur
La fuite incessante des nuages
Que tu aimes tant !
Nous qui avons dans le coeur
Le même pays de naissance,
La même enfance bordée de soleil,
La même déchirure des exilés,
Les mêmes souvenirs d'adolescence...
Notre rencontre était gravée
D'une croix d'or
Sur notre ligne de vie !
Alors, ami...
Dans ce voyage imaginaire
Au pays des rêves,
Me suivras-tu ?
Si tu viens...
Si tu prends ma main...
Allongée dans la blancheur
D'un nuage floconneux,
De la poudre d'étoile
Au bout des doigts,
Je t'écrirai le plus beau poème,
Rien que pour toi !Véronique AUDELON
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Par le chemin des vers luisants,
De gais amis à l'âme fière
Passent aux bords de la rivière
Avec des filles de seize ans.
Beaux de tournure et de visage,
Ils ravissent le paysage
De leurs vêtements irisés
Comme de vertes demoiselles,
Et ce refrain, qui bat des ailes,
Se mêle au vol de leurs baisers :
Avec nous l'on chante et l'on aime,
Nous sommes frères des oiseaux.
Croissez, grands lys, chantez, ruisseaux,
Et vive la sainte Bohème !
Fronts hâlés par l'été vermeil,
Salut, bohèmes en délire !
Fils du ciseau, fils de la lyre,
Prunelles pleines de soleil !
L'aîné de notre race antique
C'est toi, vagabond de l'Attique,
Fou qui vécus sans feu ni lieu,
Ivre de vin et de génie,
Le front tout barbouillé de lie
Et parfumé du sang d'un dieu !
Avec nous l'on chante et l'on aime,
Nous sommes frères des oiseaux.
Croissez, grands lys, chantez, ruisseaux,
Et vive la sainte Bohème !
Pour orner les fouillis charmants
De vos tresses aventureuses,
Dites, les pâles amoureuses,
Faut-il des lys de diamants ?
Si nous manquons de pierreries
Pour parer de flammes fleuries
Ces flots couleur d'or et de miel,
Nous irons, voyageurs étranges,
Jusque sous les talons des anges
Décrocher les astres du ciel !
Avec nous l'on chante et l'on aime,
Nous sommes frères des oiseaux.
Croissez, grands lys, chantez, ruisseaux,
Et vive la sainte Bohème !
Buvons au problème inconnu
Et buvons à la beauté blonde,
Et, comme les jardins du monde,
Donnons tout au premier venu !
Un jour nous verrons les esclaves
Sourire à leurs vieilles entraves,
Et, les bras enfin déliés,
L'univers couronné de roses,
Dans la sérénité des choses
Boire aux dieux réconciliés !
Avec nous l'on chante et l'on aime,
Nous sommes frères des oiseaux.
Croissez, grands lys, chantez, ruisseaux,
Et vive la sainte Bohème !
Nous qui n'avons pas peur de Dieu
Comme l'égoïste en démence,
Au-dessus de la ville immense
Regardons gaîment le ciel bleu !
Nous mourrons ! mais, ô souveraine !
Ô mère ! ô Nature sereine !
Que glorifiaient tous nos sens,
Tu prendras nos cendres inertes
Pour en faire des forêts vertes
Et des bouquets resplendissants !
Avec nous l'on chante et l'on aime,
Nous sommes frères des oiseaux.
Croissez, grands lys, chantez, ruisseaux,
Et vive la sainte Bohème !Théodore de BANVILLE (1823-1891)
(Recueil : Odes funambulesques)
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La Trancommunication, est une technique d'enregistrement employée pour rechercher des Images paranormales et voix qui ouvre des possibilités de communiquer avec l'au delà.
Les premières voix paranormales ont été enregistrées en 1959 par Freidritch Jurgenson qui a découvert leur existence. Les premières images sont apparues en septembre 1985 à Aix-La Chapelle à la maison de Klaus Schreiber, un autre pionnier dans Transcommunication.Mais c'est Monique Simonet, qui introduit la TCI en France.Père François BRUNE
Prêtre, théologien, connu pour ses travaux de communication avec lau-delà
Qui est Père François Brune :
Né en 1931, ordonné prêtre en 1960, le Père François Brune, diplômé de Latin et de Grec en Sorbonne, a suivi des études de philosophie et de théologie à Paris et à Tübingen, ainsi que des études d'Écriture Sainte à l'Institut Biblique de Rome. Il a enseigné ces matières dans des Grands Séminaires.
Le Père François Brune démontre que la vie ne s'arrête pas aux barrières physiques qu'on pensait !
La vie continue après la mort, affirme le Père François Brune, et il le prouve. Depuis des années, cet enquêteur exceptionnel voyage dans le monde entier pour rencontrer les témoins d'expériences vécues concernant l'après-vie et la communication avec les morts. Il présente aujourd'hui une synthèse aussi brillante qu'éloquente de toutes ces expériences qui sont autant de preuves de notre survie après la mort.
Il est l'auteur de divers ouvrages sur les questions de spiritualité et les phénomènes paranormaux :
Pour que l'homme devienne Dieu
Christ et Karma, Ia réconciliation ?
Les morts nous parlent
Dites-leur que la mort n'existe pas
À l'écoute de l'au-delà (en collaboration avec Rémy Chauvin) .MYSTERES - La transcommunication
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Un vortex est une interprétation picturale spiroïde humaine tendant à montrer via l'outil informatique une description de l'infini, généralement composante élémentaire de la notion de fractale.
Dans un sens plus large, de nombreuses fictions, et particulièrement la science-fiction, utilisent le terme "vortex" pour désigner une entité permettant la téléportation, le plus souvent dans le temps ou l'espace, mais également parfois vers une autre dimension. Le portail ainsi désigné est généralement un espace délimité qui téléporte tout objet y pénétrant. Les vortex ont toujours été une source d'inspiration pour les auteurs et réalisateurs puisque personne n'a de définition bien précise de ce mot, ni de sa formation.Comme je dis souvent : pourquoi pas ! Les vortex sont peut etre des énigmes mais il faut prendre en considération les témoignages de personnes ayant vécues des histoires troublantes alors oui les vortex pourquoi n'existeraient-ils pas ?Des portes temporelles ou nous pourrions aller dans une autre époque, un autre endroit!?Je ne sais pas pour toi Bruno , mais je me rappelle d'une petite expérience menant vers la fontaine de Barenton , impression étrange et il n'y a pas que pour moi,et j'espère dans pas trés longtemps refaire ce parcours en ayant la même impression et plus si il le faut Je vous joints des vidéos sur les vortex par Jimmy Guieu, cet homme m'a toujours fasciné et il expliquait trés bien et écoutait trés bien aussiJimmy Guieu--les vortex-part 1
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[fichier]@@@200@@@200[/fichier]QUE SONT DEVENUS LES SAGES HIBOUX ?
par Mathieu Grenier, CanadaOù sont passés les sages et les doux ?
Si la mer pouvait parler
Nous dirait-elle où ils sont passés ?
Et si le vent cessait de souffler
Trouverait-il le temps de nous aider ?
Mais l'on sait tous que la mer est chimère
Et que les arcs-en-ciel sont éphémères
Et telle une fleur qui s'ouvre au jour
Il y a le lourd amour
Celui qui fait crier les octogénaires
Celui qui fait jouir les quadragénaires
Celui qui fait rêver les enfants
Et fantasmer les adolescents
Mais que devient-on avec le temps ?
Est-ce que nous soufflons, comme le vent ?
Est-ce que l'amour peut broyer du noir ?
Est-ce que la mort trinque à sa gloire ?
Mais que deviennent les jours passés ?
Vous savez, ces jours heureux ?
Ceux où les fleurs ne cessaient de danser
Et où les hippocampes étaient heureux
Car maintenant les fleurs dépérissent
Et les hippocampes de tristesse s'emplissent
Mais que sont devenus nos sages hiboux ?
Je m'ennuie tant de leurs conseils si doux...Les hiboux
Sous les ifs noirs qui les abritent,
Les hiboux se tiennent rangés,
Ainsi que des dieux étrangers,
Dardant leur oeil rouge. Ils méditent.
Sans remuer ils se tiendront
Jusqu'à l'heure mélancolique
Où, poussant le soleil oblique,
Les ténèbres s'établiront.
Leur attitude au sage enseigne
Qu'il faut en ce monde qu'il craigne
Le tumulte et le mouvement,
L'homme ivre d'une ombre qui passe
Porte toujours le châtiment
D'avoir voulu changer de place.Charles BaudelaireLe hibou
Et je vis au-dessus de ma tête un point noir.
Et ce point noir semblait une mouche dans l'ombre.
Et rien n'avait de borne et rien n'avait de nombre ;
Et tout se confondait avec tout ; l'aquilon
Et la nuit ne faisaient qu'un même tourbillon.
Quelques formes sans nom, larves exténuées
Ou souffles noirs, passaient dans les sourdes nuées ;
Et tout le reste était immobile et voilé.
Alors, montant, montant, montant, je m'envolai
Vers ce point qui semblait reculer dans la brume,
Car c'est la loi de l'être en qui l'esprit s'allume
D'aller vers ce qui fuit et vers ce qui se tait.
Or ce que j'avais pris pour une mouche était
Un hibou, triste, froid, morne, et de sa prunelle
Il tombait moins de jour que de nuit de son aile.Victor Higo (receuil Dieu)Hier soir , un hibou m'a dit ...
Je t'envoie un regard de douceur
et veille tes nuits difficiles
Mon chant ôte ta douleur
d'un Hou Houuuuuu puéril.
Perché dans la toile
près d'un arbre rouge,
Je me ferai ton sage
et toi, serai ma Peau rouge.
L'oreille dressée, je t'écouterai me dire:
Que je suis beau et doux,
normal pour un hibou?
Que ma soie habille ton rêve
de croix souvent sans trève
Que la nuit, n'est pas toujours conseil
Mais ne crains rien, ma douce, je Veille ...
Isabelle Vautier (2007)
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