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    FÉE : AINE

    C'est une fée qui habite avec sa soeur Fenne sur les berges du Lac Guen pays de Galles. C'est une femme très belle, avec longs cheveux dorés qui se
    coiffe près de la berge avec un peigne fait d'or.On l'associe à la Lune, donc elle n' apparaît seulement que lorsqu'elle est Pleine.
    Dans la tradition galloise, c'est la fée protectrice des récoltes et du
    bétail. elle ferait du benévola, néanmoins l'invocation de cette fée doit être faite avec soins. C'est une fée de la fertilité.


    FÉE : ANNA

    C'est une reine, cette fée appartiendrait aux gitans ou encore aux tziganes (coté hongrois). Elle est décrite comme une femme très belle et aux yeux foncés , mate de peau et aux longs cheveux noirs. Elle habite un château aux secrets
    occultes , où elle garde de grandes richesses. Cette fée aide beaucoup pour la prospérité et le succès professionnel.

    Il exiterai une cérémonie dédiée à cette fée .Pour cette cérémonie, il faut une roche,une bougie rouge et une brindille  épaisse de 25 cm.Il faut allumer
    la bougie et observer la flamme pendant quelques instants,
    ensuite sur la brindille y inscrire les mots : Succés , argent , amour ( en faite ce que l'on souhaites le plus ) .Par la suite y mettre la brindille sur la roche et y verser la cire chaude sur les mots graver . Essayer d'atteindre par méditation où  se trouve la cire chaude (élément feu) et les objets qui représentent la terre; en un mot ne faire qu'un avec ces éléments et penser positivement que c'est en-train de se réaliser. Pour fermer cette cérémonie, enterrer la bougie la brindille et la roche...

    FÉE : ANJANA

    C'est la fée qui personnifie la bonté. Elle possède un beau visage et
    attrayant, avec de longs et très fins cheveux clairs et de couleur de peau
    Porcelaine. Elle mesurerait entre à cinquante et soixante
    centimètres de hauteur.Elle  apparaîtrait habillée d'une longue tunique
    de couleur blanche, des sandales et généralement elle prendrait
    dans une de leurs mains un bâton colorié avec des propriétés
    magiques. Elle ornerait ces cheveux avec des guirlandes de fleurs sauvages
    de diverses couleurs. Elle ne se nourrit que miel et de fruits de la forêt.
    Elle aiderait à trouver le chemin de retour à tous ceux qui se
    perdent dans leurs forêts. Elle aiderait les patients avec une boisson
    miraculeuse , soignerait des troupeaux et nettoierait les sources et
    les ruisseaux. On dit que les Anjanas connaissent la langue de la
    nature et peuvent parler avec les animaux et les sources. Protègent les
    personnes généreuses et de bons coeurs.

    Elle  vivrait dans des grottes ou des cavités secrètes elle où garderait un
    fabuleux  trésor. C'est la fée qui a le pouvoir d'accorder des désirs secrets et de guérir.

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    Pendant des siècles, les gens étaient convaincus que l'apparition soudaine des anneaux de champignons dans les champs était due à des forces maléfiques. Les éclairs, les météorites, les étoiles filantes et les sorcières ont tous étaient considérés comme agents possibles de ces phénomènes bizarres.
    En France et en Autriche, on a surnommé ces anneaux «ronds de sorcières». En Angleterre, on les a appelés fairy rings (ronds de fées) parce que les fées, semble-t-il, dansaient en rond, puis se reposaient sur les champignons. D'après une légende tyrolienne, la queue enflammée d'un dragon brûlait ces anneaux dans la terre. Selon les croyances populaires aux Pays-Bas, un anneau de champignons marquait l'endroit où le diable avait posé son bidon à lait. En Europe, les gens ont continué à associer les champignons à la sorcellerie jusqu'au milieu du 19e siècle.

    D'après la plupart de ces croyances populaires, toute personne qui entrait à l'intérieur du rond de sorcières risquait un châtiment terrible. Les intrus deviendraient aveugles ou ils boîteraient le reste de leur vie. Au Pays-de-Galles, ces anneaux étaient associés à la fertilité et au malheur. Si un fermier osait labourer un rond de sorcières, il subirait la colère des esprits malins. Dans beaucoup de pays, on croyait que le lait caillerait si une vache broutait à l'intérieur d'un rond.
    Dans certaines cultures, construire une maison dans un champ où poussaient ces ronds de sorcières pouvait porter bonheur. Selon une autre tradition, les champignons marquaient le site d'un trésor caché. Malheureusement, le trésor ne pouvait être découvert sans l'aide des fées ou des sorcières.

    http://home.tiscali.be/meline/fee/cercle.jpg


    On trouve d'autres explications bizarres au sujet des champignons. Dans certains pays d'Afrique, par exemple, les gens regardaient les champignons comme les manifestations des âmes humaines. En Europe centrale, les morilles étaient vues comme l'oeuvre du diable.
    Un conte d'enfant de l'Amérique centrale raconte que les lutins des bois se servent de champignons pour se protéger de la pluie. À l'aube, avant de retourner au monde souterrain, ils abondonnent leurs «parapluies».
    Les champignons sont à l'origine d'autres croyances et superstitions. Autrefois, en Nouvelle-Angleterre, la présence d'un certain champignon, connu sous le nom de death baby (bébé de la mort), était un signe avant-coureur d'une mort imminente. En Suède, au moment de la solstice d'été, les gens jetaient des champignons dans les feux de joie pour éloigner les esprits malins.

    Toujours est-il on ne sait toujours pas pourquoi il y a des ronds de fées...


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  • On dit qu’il y a bien longtemps sur cette terre, les plantes, les bêtes, les hommes et tous les êtres du Petit peuple (fées, orcs, korrigans, géants…) vivaient en bonne intelligence, en harmonie même.
    Mais les hommes, toujours entreprenants, défrichaient sans relâche pour étendre leurs cultures ; ils creusaient la terre pour en extraire la pierre, et puis le fer pour forger leurs outils, mais aussi leurs armes.

    Alors, une nuit, tout le Petit Peuple s’est réuni. Longtemps ils ont parlé, et au matin tous devaient en convenir : « Etait venu le temps des hommes ». C’est à ce moment que les géants sont partis vivre dans les plus hautes montagnes du monde. Orcs et trolls ont fui vers les plaines enneigées du nord. Les korrigans, minuscules, n’ont eu qu’à se cacher dans les terriers et bosquets. Et les fées, elles ? C’est bien souvent dans l’eau des ruisseaux, des fontaines ou des lacs qu’elles ont trouvé refuge.



    Il était alors sept fées, sept sœurs toutes jeunes puisque l’aînée avait à peine 350 ans. Elles aussi ont pris leur envol en quête d’un lieu où vivre à l’abri du regard des hommes. Elles ne sont pas allées bien loin, car au cœur de la forêt, elles ont découvert une vallée paisible, que seuls le cri des bêtes, le chant des oiseaux et le vif gargouillis du Rauco animaient. Au bout de la vallée, ce ruisseau s’évasait pour former un petit étang. C ‘est là qu’elles ont décidé de se retirer, et sous les eaux de l’étang elles ont bâti leur demeure. La maison terminée, elles se sont réunies et, levant chacune leur main droite, elles ont fait le serment solennel qu’à partir de ce jour plus jamais elles ne se montreraient aux hommes, jamais.

    Et c’est ce qui s’est passé. Pour ne pas être surprises par les errances d’un bûcheron ou d’un promeneur, elles restaient tout le jour au fond de l’eau ; et ce n’est qu’à la nuit venue qu’elles sortaient prendre l’air, cueillir les herbes exigées par leurs magies, et pour apprendre encore. Car chacune avait sa spécialité, sa curiosité. L’aînée étudiait le pouvoir des plantes, l’autre lisait les étoiles dans la nuit, la troisième scrutait la roche, une autre parlait des heures durant à tous les êtres visibles ou invisibles, la cinquième se plongeait dans l’infiniment petit qui est en toute chose, la sixième cherchait dans l’eau quelques traces de la mémoire du monde… La septième, la plus jeune, était si vive et si curieuse qu’elle voulait tout connaître, tout savoir. Aussi, chaque soir, elle suivait l’une ou l’autre de ses sœurs et partageait chacun de leurs secrets. C’était donc aussi la plus puissante en magie.



    Longtemps, elles vécurent tranquilles dans la vallée. Cent, deux cents, trois cents… mille ans ont passé sans que jamais aucun homme ne se doute de leur présence. Mais, au bout d’un millénaire, la plus jeune des fées autrefois si vivre devenait morose. Elle ne disait plus un mot. Elle s’ennuyait : tous les jours, enfermée. Souvent pour tromper l’ennui, elle se promenait étendue sur le dos, là, juste sous la surface de l’eau, profitant ainsi des rayons du soleil. Un jour qu’elle nageait ainsi entre deux eaux, elle entendit résonner un bruit inconnu. C’était comme un pas, très lourd, mêlant au son de la corne celui du métal raclant la roche. Et cela s’était arrêté au bord de l’étang. Alors, elle a filé jusqu’à la rive ; et là, juste au-dessus d’elle, elle a vu la tête d’un cheval qui s’abreuvait. Elle sa souri. Puis son petit cœur de fée s’est mis à battre, car là, juste au-dessus d’elle, un homme se penchait pour se rafraîchir. « Un homme ? pensa-t-elle. Mille ans qu’elle n’en avait pas croisé. » Que deviennent-ils ? Se font-ils encore la guerre ? Quelles nouvelles inventions géniales ? Qui règne sur le monde des hommes ? » Et il y a ce mystère, certaines fées prétendent : « Les hommes ont un étrange pouvoir. Ils ne sont pas magiciens, non. Et pourtant le plus humble d’entre eux peut tenir la plus puissante des fées à jamais prisonnière à ses côtés ».



    Mille questions lui brûlent les lèvres… Et, bravant le serment, elle jaillit de l’onde et lui apparaît. Le jeune homme reste un moment bouche bée. Ebahi par tant de grâce et de beauté réunies, il est sous le charme. La fée, de son côté, le trouve bien de sa personne, sans doute un gentilhomme, habillé pour la chasse, il a fière allure. Tout le reste du jour elle va le questionner, parcourant avec lui toute la vallée, lui tâchant de lui répondre au mieux et toujours avec grande courtoisie. Le temps va filler et ce n’est qu’en fin d’après-midi qu’ils rejoignent l’étang. A cet instant, la jeune fée réalise : le soleil est déjà bas dans le ciel et la nuit va venir : « Tu ne dois pas rester là, va-t‘en vite ! » Et le jeune homme, docile, enfourche et talonne sa monture. Le regardant partir, la fée se ravise : « Attends ! Reviens demain, même heure, même lieu ! » D’un signe de la tête il lui répond. Bien sûr qu’il sera là demain. Il n’a plus qu’elle en tête. Alors elle retourne au fond de l’étang. Il était temps. Déjà ses sœurs s’apprêtent pour la nuit. Ses sœurs s’étonnent de la voir rentrer toute guillerette, chantonnant, embrassant le front de l’une, offrant une fleur de nénuphar à une autre. Elle semble soudain pleine de joie. Fatiguée par sa longue marche, la jeune fée s’allonge un instant. Fermant les yeux pour retrouver les images de ce jour, elle s’assoupit. « Il s’est passé quelque chose » pensent ensemble les six sœurs. Aussi, elles forment le cercle et de leurs magies conjuguées, elles lisent dans l’esprit de la cadette. Et elles découvrent l’horrible vérité : « Elle a rompu le serment et, de plus, a laissé cet homme repartir vivant. Il va prévenir les siens. C’en est fini de notre tranquillité. Il nous faut agir ! » Et, reformant le cercle, elles endorment la jeune fée pour tout un jour.



    Le lendemain matin, le gentilhomme est de retour. Il a mis ses plus beaux habits et n’a qu’une hâte : la revoir. Mais ce n’est pas sa belle fée qui l’accueille. Sortant de l’ombre, jaillissant de l’eau, tombant des branches basses, ce sont les six sœurs qui se jettent sur le malheureux. Cinq d’entre elles le plaquent au sol, tandis que l’aînée, de ses mains, l’étrangle, le tue. Leur sale besogne accomplie, elles s’en retournent au fond de l’eau. Ce n’est qu’à l’extrême fin du jour que la jeune fée s’éveille. Tout de suite, à la lumière, elle réalise : le temps a filé, la nuit tombe déjà, son chevalier ! Elle court, elle nage –on ne sait trop- jusqu’à la berge et découvre le corps inanimé du jeune homme. C’est d’abord grande douleur, et, pour la première fois de son existence, des larmes emplissent ses yeux. Elle se penche et tend sa main vers le beau visage quand soudain elle aperçoit les traces des doigts meurtriers sur son cou. Après la douleur vient la colère, la terrible colère des fées. « Qui a fait ça ? » Elle n’a plus qu’une idée en tête venger la mort de cet innocent. Elle interroge les arbres, les oiseaux « Sui a fait ça ? » Effrayés, ils finissent par lui dire la vérité : « Ce sont tes sœurs. Mais toi seule es coupable, tu avais promis… » Mais déjà elle n’écoute plus. « Ce sont mes sœurs… » et, les yeux pleins de haine, elle retourne dans leur demeure sous les eaux, bien décidée à accomplir sa vengeance.



    Cette nuit-là, l’étang va bouillonner, la terre va trembler, tout le val va gronder du vacarme du combat des fées. Au matin, tout est calme dans la vallée. Au fond de l’étang, la jeune fée se tient débout devant ses six sœurs pétrifiées, paralysées par sa puissance. Sans aucune pitié, elle saisit sa petite serpe et, une à une, elle les égorge. Oh, ce n’est pas par cruauté, non. Elle recueille un peu du sang de chacune dedans un bol, y mêle son propre sang et quelques plants de son secret. Ensuite, elle court auprès du corps du chevalier. Entrouvrant ses lèvres, elle verse la portion sanguine dans sa gorge. La poitrine du jeune homme se gonfle, puis ses yeux s’ouvrent à la vie. Alors elle l’embrasse, de toutes ses forces, elle le serre contre son cœur. Et elle décide d’abandonner ce lieu à jamais maudit, et d’aller vivre avec lui, femme parmi les hommes.
    Et l’histoire pourrait s’arrêter là. Sans doute ils furent heureux. Sûrement, ils eurent beaucoup d’enfants. Mais là, au font de l’étang, sont six fées du Petit Peuple qui agonisent. Et de leur gorge, le sang va couler, couler, se mêlant aux eaux de l’étang qui va déborder et se répandre. Sept jours et sept nuits durant, le sang des fées, rampant tel un serpent, par delà les collines et les bois, inondant chaque village, chaque vallée sur des lieues à la ronde va marque à jamais son passage. C’est pourquoi encore aujourd’hui en Brocéliande, la roche et la terre sont rouges, pourpres du sang des six fées de ce petit étang que l’on nomme le Miroir aux Fées.


    Fairy on lily pad
    Extrait de Contes et légendes de Brocéliande - Bibliothèque Celte- Anthologie présentée par le Carrefour de Trécélien - Terre de Brume


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