• La légende du perce-neige

    Lorsque dieu créa la neige , il lui intima l'ordre de se procurer une couleur.La neige commenca par demander à l'herbe de lui donner un peu de sa couleur mais celle ci refusa.La neige se dirigea alors vers la rose pour lui emprunter sa belle couleur.Là encore , elle eue un refus , elle demanda à la violette puis au tournesol qui également refusèrent sa demande.Dépitée , la neige s'approcha du perce- neige et lui dit :" personne ne veut me donner sa couleur toutes les fleurs me renvoient".Le perce-neige touché par le sort de la neige , lui répondit que si elle aimait sa couleur , qu'il le partagerait volonttier avec elle.Depuis ce jour , la neige partage la couleur blanche du perce-neige.La légende dit qu'en remerciement , la neige permit à cette fleur de passer la première sa tête hors de son manteau à l'annonce du printemps.
     


    Ohio State Flower: Scarlet Carnation
    Carnation.gif - (3K)la légende de l'oeillet Carnation.gif - (3K)

    Diane , la belle déesse chasseresse, amante des bois et des montagnes, éternellement vierge ,elle n'avait pas un caractère facile.Certains récits nous la montre cruelle et vindicative.Un jour  que la déesse se promenait, elle croisa sur son chemin un jeune berger, qui lui déplut..Dans un acces de mauvaise humeur , elle arracha les yeux du pauvre jeune homme et les trouvant fort jolis s'amusa avec .Mais se lassa trés vite de ce jeu et , ne sachant qu'en faire , elle les jeta sur le chemin .De cette légende nacquit ceci :Les yeux du jeune homme germèrent, donnant naissance  à une fleur :l'oeillet .Cette fleur est devenue le symbole du caprice mais aussi de la beauté.
     
    On m'a demandé en email pourquoi des légendes sur les fleurs et bien en faite c'était pr une de mes nièces , elle  avait eu un devoir.Je me suis dites que puisque j'aime les légendes et la nature,c'était intérressant à écrire sur le blog .
     

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  •  

    Quand la nuit met son long châle noir,
    Et la lune élève son aura d’espoir
    S’éveille licorne à la lumière du soir.
    Pure et courageuse en son âme preuse ,
    Elle aspire à un bien meilleur avenir
    Pour cette terre prisonnière et malheureuse.
    Mais en ces temps sombres et houleux
    Où l’ardent brasier souffle le feu
    Invoquant tous ces démons haineux,
    Qui puisent en leurs âmes perfides
    Pour condamner nos yeux tristes et vident,


    Les monstres sévissent comme l’araignée
    Tisse une blanche toile pleine de vices !
    N’y a-t-il que les larmes de nos sages
    Pour sauver notre bien lourd adage !
    Déjà la forêt protectrice referme son ramage
    Sur le mystère endormi en ses verts feuillages.
    Et dans le frisson du soir s’offre un mot l’espoir…


    Emilie.K


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  • AVANCER SUR LE CHEMIN DE L’EVEIL NECCESSITE D’AVOIR UNE CONSCIENCE AFFINEE. LA MEDITATION DOIT PERMETTRE DE PURIFIER PROGRESSIVEMENT LA CONSCIENCE DE TOUS LES VOILES QUI OBSCURSISSENT L’ESPRIT.
    LA MEDITATION EST AVANT TOUT UNE ACTIVITE DE TYPE EXPERIMENTALE, SA VERITE NE PEUT ETRE RESSENTIE QUE PAR L’ EXPERIENCE PROPRE DU MEDITANT, MAIS LE BOUDDHA ET PAR LA SUITE LES GRANDS MAITRES ONT DEFINI CERTAINES REGLES A SUIVRE POUR PROGRESSER DANS LE PROCESSUS DE MEDITATION.
    LA MEDITATION EST UN PROCESSUS LONG QUI DEMANDE DE LA CONSTANCE ET DE LA DISCIPLINE. L’UN DES AUTEURS QUE j’AI LU POUR FAIRE CETTE FICHE UTILISE POUR DECRIRE LE PROCESSUS DE MEDITATION, l’IMAGE D’UN TERRAIN A DEFRICHER AFIN DE LE METTRE EN CULTURE. IL CONVIENT D’ABORD DE COUPER LES ARBRES, ARRACHER LES SOUCHES, LABOURER LE SOL ET REPANDRE DE L’ENGRAIS..
    POUR CULTICVER L’ESPRIT, LE MEDITANT DEVRA COUPER LES DIFFERENTS IRRITANTS QIUI FONT OBSTRUCTION, PUIS LES ARRACHER COMPLETEMENT AVEC LES RACINES POUR QU’ILS NE REPOUSSENT PAS . ENSUITE METTRE DE L’ENGRAIS : INJECTER DE L’ENERGIE ET DE LA DISCIPLINE DANS LE SOL MENTAL. ENSUITE SEMER LES GRAINES ET RECOLTER LA MOISSON DE FOI, DEMORALITE, D’ATTENTION ET DE SAGESSE.
    POUR PARCOURIR LE CHEMIN DE LA MEDITATION, TROIS NOTIONS SONT ESSENTIELLES : LE JUSTE EFFORT, lA JUSTE VIGILANCE ET LA JUSTE CONCENTRATION


    LE JUSTE EFFORT


    PAR L’EFFORT SOUTENU ET LA SINCERITE,
    LA DISCIPLINE ET LE CONTROLE DE SOI,
    LES SAGES DEVIENNENT COMME DES ILES,

    QUE NULLE INONDATION NE PEUT SUBMERGER


    PAROLES DU BOUDDHA

    IL EST SIGNIFICATIF QUE LE MOT BOUDDHISTE N’EXISTE PAS EN TIBETAIN, MAIS SOIT REMPLACE PAR LE MOT NANG PO QUI VEUT DIRE GENS DE L’INTERIEUR. LA RECHERCHE DE L’EVEIL EST AVANT TOUT UNE DEMARCHE INTERIEURE QUI NECESSITE UN TRAVAIL SPIRITUEL CONTINU.
    L’EGO A TENDANCE A NOUS CONDUIRE VERS DES SCHEMAS MENTAUX ET DES COMPORTEMENTS AUXQUELS NOUS SOMMES HABITUES, L’EFFORT CONSITE DONC A SE SORTIR DE CES SCHEMAS POUR SE TOURNER VESR LES AUTRES.
    CES EFFORTS SONT SPECIFIQUES A CHACUN EN FONCTION DE SON HISTOIRE ET DE SON KARMA., MAIS CES EFFORTS MULTIPLES PEUVENT ETRE SOUTENUS PAR UNE DEMARCHE COMMUNE QUI EST LA MEDITATION.


    LA JUSTE VIGILANCE


    LE DISCIPLE AGIT EN PLEINE CONNAISSANCE DE CAUSE LORSQU’IL VA ET VIENT.
    IL AGIT EN PLEINE CONNAISSANCE DE CAUSE LORSQU’IL REGARDE DEVANT OU DERRIERE LUI.
    IL AGIT EN PLEINE CONNAISSANCE DE CAUSE LORSU’IL MANGE, BOIT, MACHE ET GOUTE..
    IL AGIT EN PLEINE CONNAISSANCE DE CAUSE QUAND IL MARCHE, SE TIENT DEBOUT, S’ASSIED, S’ENDORT, S’EVEILLE.

    IL AGIT EN PLEINE CONNAISSANCE DE CAUSE LORSQU’IL PARLE OU SE TAIT.


    PAROLE DU BOUDDHA


    LA MARCHE VERS L’EVEIL IMPLIQUE QUE NOUS SOYONS PLEINEMENT ATTENTIFS A L’INSTANT PRESENT, QUE NOUS LACHIONS PRISE, QUE NOUS SOYONS DELIVRES DES SOLLICITATIONS PERMANENTES QUE LE MONDE EXTERIEUR ET NOS ILLUSIONS EXCERCENT SUR NOTRE ESPRIT. NOUS SOMMES EMPORTES PAR LE FLUX DE NOS PENSEES ET LES JOURS PASSENT SANS QUE NOUS AYONS PU REPOSER UN INSTANT NOTRE ESPRItT. NOTRE FRUSTRATION AUGMENTE AVEC LE SENTIMENT GRANDISSANT QUE NOUS PERDONS DES INSTANTS PRECIEUX ALORS QUE NOUS EST DONNE LE PRIVILEGE RARE D’UNE VIE HUMAINE ET DE LA RENCONTRE POSSIBLE AVEC LE DHARMA.
    LA VIGILANCE DOIT NOUS PERMETTRE DE NOUS DELIVRER DU PASSE ET DE L’AVENIR ? DONT NOTRE PERCEPTION N’EST QUE FANTASME.


    LA JUSTE CONCENTRATION

    O VIVONS DANS LA JOIE ET DANS L’AMOUR PARMI CEUX QUI HAISSENR ! VIVONS DANS L’AMOUR PARMI LES HAINEUX
    O VIVONS DANS LA JOIE ET DANS LA SANTE PARMI CEUX QUI SONT MALADES ! VIVONS EN BONNE SANTE PARMI LES MALADES.
    O VIVONS DANS LA JOIE ET DANS LA PAIX PARMI CEUX QUI SE BATTENT ! VIVONS EN PAIX PARMI LES COMBATTANTS.

    O VIVONS DANS LA JOIE, BIEN QUE N’AYANT RIEN ! VIVONS DANS LA JOIE, TELS DES ESPRITS DE LUMIERE.

    PAROLE S DU BOUDDHA

    LA CONCENTRATION EST PLUS QUE DE L’ATTENTION, ELLLE REPRESENTE UNE MOBILSATION COMPLETE DE L’ESPRIT ET DU CORPS . ELLE DEMANDE A LA FOIS LE JUSTE EFFORT ET LA JUSTE VIGILANCE. LA CONCENTRATION IMPLIQUE LA DISPARITION DU MOI DANS UNE UNITE TOTALE ENTRE NOUS MEME ET LE MONDE EXTERIEUR..

     


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  • On m'a envoyé un texte d'une chanson de Gérard Manset qui m'a beaucoup plu , je vous le mets et en même temps je remercie Marie d'avoir pensé à moi   Je t'offres ainsi qu'a ton compagnon Franck une chanson que j'aime beaucoup de cet artiste hors du commun .Bises Marie et merci encore.

    La mort d'Orion

    Où l'horizon prend fin,
    Où l'œil de l'homme jamais n'apaisera sa fin,
    Au seuil enfin de l'univers,
    Sur cet autre revers,
    Trouant le ciel de nuit
    D'encre et d'ennui
    Profond,
    Se font et se défont les astres.
    
    Par delà les grands univers
    Où les colonies de la terre
    Prolifèrent
    Et dans la grande nébuleuse noire
    Dont, voici dix mille ans, fut l'histoire.
    Depuis qu'ils cheminaient par dix et cent de milles
    Pour délaisser la terre et ses anciennes villes,
    Depuis qu'ils voulaient voir
    Ce peuple fou, ailé, la nébuleuse noire,
    Depuis donc et déjà tant de siècles passés
    Qu'ils avaient délaissé
    La terre,
    Ce peuple solitaire
    S'éprit de ses vestiges
    Et voulu en revoir la tige.
    
    Or, pendant que coulaient
    Tous ces millions d'années
    Sur la planète mère,
    Les survivants damnés
    Redoraient le parvis
    De leur vie,
    Cependant que croulait interminablement
    Un bruit de poussière et de vent
    Et que s'affaissait le béton
    Que coulait le peuple d'Orion.
    On a vu bien d'autres étoiles depuis,
    Allumées comme au fond d'un puits.
    Sur Orion que la mort attend,
    Un prêtre fait asseoir les hommes à genoux
    Et le peuple incompris
    Prie.
    
    Orion ne reverra plus jamais le pays
    Et la lune, sa sœur, aura bien loin d'ici
    Des ailes.
    Les cieux comme un taudis,
    Privés de leur dentelles
    Baissent les yeux
    Au milieu des cerisiers blancs,
    Sur son cheval,
    Le prêtre a des ciseaux d'argent.
    Il a les mains couvertes de papier doré
    Et le devant de son visage est décollé.
    
    Les grands arbres se dressent, les yeux mouillés
    Et leurs cheveux comme des tresses
    Qui cachent le soleil,
    Les fleurs sont comme des oreilles, décollées.
    Nous,
    Même si nos membranes fragiles
    Nous rendent un peu moins agiles
    Ensemble,
    S'il faut venger nos morts,
    S'il faut souffrir encore,
    Nous incinèrerons leurs corps
    Si on veut de nous encore, encore,
    Si on veut de nous encore, encore.
    
    Et l'autel est dressé
    Sur ses deux mains, sur ses bras blessés,
    Regardant vers le nord,
    Les mains tendues comme une plante carnivore.
    Et du plus loin que l'on entende les rires
    Déjà morts au sortir de leur bouche de cire,
    Il faut les laisser faire.
    Ce ne sont que des mammifères
    Dans ce monde de prose
    Où rien ne tient quand on le pose.
    
    Nous,
    Même si nos yeux sont trop clairs,
    Nous retournerons sur la terre
    Ensemble.
    Nous franchirons les mers
    De notre planisphère,
    Reprendrons nos mines de fer
    Si on nous laisse faire,
    Si on nous laisse faire.
    Nous,
    Même si nos membranes fragiles
    Nous rendent un peu moins agiles
    Ensemble,
    S'il faut venger nos morts,
    S'il faut souffrir encore,
    Nous incinèrerons leurs corps
    Si on veut de nous encore,
    Si on veut de nous encore.
    
    Orion,
    Sentant sa fin venir,
    Dressa ses habitants contre leurs souvenirs,
    Contre leurs souvenirs.
    Depuis longtemps,
    Depuis longtemps
    Riche de tout,
    Ce peuple parasite
    Auquel nous rendions visite
    Souvent fit notre faillite.
    D'où il les avait mis sur le sol d'Orion,
    Il pointa ses canons la tête la première
    Vers l'horizon puis vers la terre.
    
    Par delà les plus hauts monts,
    Au milieu des goémons,
    Vit Salomon,
    Pareil aux preux chevaliers teutoniques,
    Comme les lépreux sataniques,
    Et dont la descendance princière et millénaire,
    Pour toujours, un jour quitta la terre.
    C'est au creux d'une lagune
    Dont il cheminait les dunes
    Qu'un soir de lune,
    Descendant du ciel en spirales,
    Tombèrent les anges des étoiles.
    
    Tenant à peine debout,
    Ensevelis par la boue,
    Le sable mou,
    Leur semblant comme autant de serpents,
    Ils détruisirent tout en un instant.
    Depuis longtemps,
    Depuis longtemps
    Riche de tout
    Comme un coquillage
    Dont la coquille est sans âge,
    Salomon ignorait d'autres rivages.
    
    Par delà les plus hauts monts,
    Au milieu des goémons,
    Vivait Salomon,
    Pareil aux preux chevaliers teutoniques
    Comme les lépreux sataniques,
    Et dont le descendance princière et millénaire
    Pour couvrir son corps creusa la terre.
    Les fossoyeuses marines
    Trouveront dans sa poitrine
    Tant de vermines
    Qui malgré les prêtres d'Orion,
    Se nourrissant de lui, revivront.
    
    Depuis longtemps,
    Depuis longtemps
    Jaloux de tout,
    Debout dans leurs caravelles,
    Ce peuple aux formes nouvelles
    Fit tomber nos citadelles
    D'un coup d'aile.
    Orion ne reverra plus jamais le pays
    Et la lune, sa sœur, aura, bien loin d'ici,
    Des ailes.
    Orion n'aura jamais s'il faut, pleuré, grandi,
    Quoiqu'aura bien vécu du moins à ce qu'on dit
    Sans elle.
    Les cieux comme un taudis
    Privés de leurs dentelles
    Baissent les yeux.
    
    Nous,
    Par le droit que nous donne notre âge
    Réduisons nos fils à l'esclavage,
    Ensemble.
    Si demain chacun d'eux nous ressemble,
    Il faudra faire en sorte
    Qu'aucun d'eux ne ressorte
    Du monde dont nous fermons les portes.
    
    Que la légende d'Orion
    Soit morte.
    
    chanson de Gérard Manset 
    
    GERARD MANSET "Il voyage en solitaire"
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