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Mystères celtes 1
Mystères celtes
Pour retrouver la Tradition primordiale, il ne suffit pas de regarder un peuple ou une tradition, il est indispensable daller plus loin, chercher et chercher encore. Lorsquun peuple envahit un pays, il ne peut quutiliser ce quil trouve déjà sur le terrain, comme nous le constatons, par exemple, avec les Romains. Il en est exactement de même pour les Celtes. Ces derniers furent, sans conteste, les porteurs dune tradition, mais celle-ci nétait quune partie de la TRADITION !
Les Celtes assimilèrent les Traditions, les cultes et les croyances des peuples quils dominèrent, au demeurant, pour une période très courte. Renier, comme certains le font, cette TRADITION PRIMORDIALE, revient alors à renier le Druidisme lui-même, puisque cest lui retirer sa réalité et sa vérité primordiale.
Galates, Galli, Gaule et GauloisAvec cette Tradition, restant à jamais la base instinctive de notre savoir mythologique sacré, se constituera simultanément la première ébauche de nos territoires liés aux plus anciens témoignages de notre géographie politique. La géographie physique, en opposition fondamentale, nous sera laissée par les peuples Ibéro-Ligures.
Ce peuple Celte envahissant se répandra non seulement en Europe occidentale mais également dans toute lEurope centrale. En Asie Mineure il fondera un royaume, appelé Galates par les Grecs. Puis les Germains refoulèrent les Celtes dEurope du nord vers lEspagne, les Iles Britanniques et la Gaule. Il est probable que ce nom, qui nous restera, provienne dailleurs de Galates, et Galli pour les latins. La langue Celte ne subsistera, elle, quen Ecosse, Irlande, Pays de Galles, Bretagne.
Il est difficile de résumer impartialement lhistoire de ce peuple car les hypothèses historiques vont parfois à lencontre les unes des autres ; cependant le lecteur trouvera en fin de ce travail une bibliographie sommaire afin quil puisse se forger sa propre idée. En ce qui concerne laspect culturel, nous retiendrons que pour Olivier Geslin « Ils présentaient une certaine unité linguistique, morale et religieuse, mais politiquement indépendants les uns des autres ».
Celtie et Hyperborée ?La question la plus irritante des énigmes celtiques est de se demander doù ce peuple tenait la somme des connaissances et traditions qui constituaient ses rites. Nous trouvons dans Le Voile dIsis, de mars 1932, le formidable travail d Auriger. Pour lui les Celtes furent les continuateurs des Atlantes et les initiateurs de toutes les civilisations dEurope et dAsie. Les éléments proposés montrent ce peuple échappé, avec les Egyptiens, de la catastrophe engloutissant lAtlantide et dépositaire de la Tradition perpétuelle et unanime.
Paul le Cour suivra cette audacieuse hypothèse. Pour lui aussi, il sagit dune race nordique et atlantique, dont les comptoirs éloignés de leur terre dorigine ne pouvaient perdurer bien longtemps ainsi retranchés de leur origine. A cet effet, il souligne, fort à propos, que les Grecs Hyperboréens et Celtes sont parfois considérés comme synonymes !
Précisons que communauté dorigine ne signifie pas obligatoirement identité raciale (au sens étymologique du mot!), de fait la véritable unité fondamentale celtique peut demeurer de nature uniquement spirituelle. Alors que la base administrative et militaire restait la cité, la tradition religieuse et lorganisation druidique assuraient la cohésion de cet immense réseau ethnique qui sétendra de lIrlande au Danube et savancera même jusquà lOrient. Cest ce que démontre par ailleurs la célèbre épopée de Ram (Bélier en Gaulois).
Une formidable société
Si lon propose comme ferment de lidée européenne la latinité ou encore le racisme nordique, on ne peut obtenir, par définition, ladhésion que dune très minime fraction deuropéens.
Le dénominateur commun pourrait être plus simplement lesprit celtique. Ce dernier a imprégné les peuples de notre continent par la race, le fondement rituel, la philosophie, la littérature et surtout la base de la chevalerie naissante. Cet esprit est étroitement lié à lapport hellénique et, par là, à la grande tradition occidentale atlantéo-hyperboréenne. Et, sil y a des implications même sur le continent africain, on retiendra que lAfrique et lEurope sont complémentaires à plus dun titre!
Il y aurait, surtout à notre époque, beaucoup dinspiration à puiser dans les institutions sociales celtes : Collèges, formation de la jeunesse, des chefs, des élites religieuses et spirituelles et enfin : prééminence du rôle de la femme dans la société.
Avec une vision étrangement prophétique, Philéas Le Besgue écrivait à ce propos : « Sur les bases du celtisme se pourraient constituer de véritables amphictyonies européennes, car lesprit de la table ronde sest propagé loin par delà les frontières aussi bien que les idées de liberté humaine au temps de la Révolution. » Par louverture actuelle sur une Europe naissante cest dire quel pourrait-être, dans cette croisade exaltante et surtout pacifique, le rôle de la France. Cette mission celtique nest-elle pas en vérité mission européenne et, partant, mission Française cest une question sur laquelle nos hommes politiques devraient méditer.
La Tradition Celte
Après le rapide survol du schéma social et politique celte, tentons, à présent, den approcher les fondements traditionnels et spirituels et surtout leurs mystères.
Les druides celtes furent les détenteurs de la Tradition Primordiale ou plus précisément, comme le disaient les Grecs de lAntiquité, de la Tradition Hyperboréenne.
Nous savons, quen mythologie grecque, Apollon était nommé Hyperboréen et que ce dieu de Lumière était léquivalent du dieu Lug. Lug et Apollon ont aussi en commun leur animal familier : le corbeau. On note encore quun des introducteurs du culte dApollon à Athènes était un certain Lukos à la consonance Lug indiscutable.
Dautre part le druidisme correspond assez bien au christianisme primitif, à la différence notoire que le druidisme ne fut jamais un état dans létat, mais simplement le gardien vigilant de la Tradition ! A cet effet, les croyances celtes nimposaient jamais leur foi ni leur loi. Elles respectaient les croyances des autres peuples, leurs rites, leurs libertés de penser et espérer selon leurs différences. Il nous reste bien à faire à ce propos actuellement!
Les rites nous conduisent tout naturellement aux célébrations rituelles de lannée .
IMBOLE: fête du printemps qui se situe vers le 1er février de notre calendrier. Attribuée à la Triple Brigitt, cest la célébration de la renaissance de la nature et de la fécondité.
BELTAINE: fête sacerdotale par excellence, cest la fête du dieu Bel (Belenos ou Belenus), soleil nouveau qui va régénérer la Terre nourricière, la Terre Mère. Fêtée au 1er mai, cest à cette date que les Tuatha de Danann, les fils de la déesse Dana ou Ana dont le dieu Lug est le chef, sont arrivés en Islande. Cest lune des deux fêtes celtes du feu (bienfaisant). Celle-ci est en lhonneur de la naissance et de la jeunesse de Lug. Au cours de cette célébration les assistants franchissent les feux allumés par
les druides.
LUGNASAD: Célébrée le 1er août, cest la fête du Roi (solaire), donc de lassemblée de Lug et de tous ses fils spirituels. A cette dernière les guerriers venaient sans armes et honoraient ainsi lamitié et la paix. Laspect royal de Lug y était reconnu sous la forme du jaune et du brillant, à cette époque le blé se trouvait ainsi naturellement à lhonneur.
SAMAIN: La nuit du dernier jour doctobre est la seconde fête celte du feu. Le soleil meurt progressivement à limage du grain que lon vient de planter. Cest la seconde fête des guerriers, militaire et totale. Elle décrit le conflit avec les puissances de l'autre monde, de leurs interventions dans les affaires humaines, ainsi que parfois de leurs visites dans notre monde. A linverse de lautre fête du feu, ces derniers doivent être éteints la veille de cette réunion avec banquets.
Samain et Beltaine sont les deux pôles de lannée celtique partagée entre lumière et obscurité.
Cette fête de SAMAIN correspond maintenant, pour lEglise, à la Toussaint. On y retrouve les même détails, mais christianisés, du culte des morts et des puissances ténébreuses. Cest encore aujourdhui la célébration dHalloween. En vérité ce mot est la contraction de All Hallows Eve soit : la Vigile du Jour de tous les Saints.
La fête du feuIl est utile de revenir sur cette fête et sur certains de ses caractères souvent oubliés ou délaissés. Dabord ce nest pas la fête domestique célébrant le feu du foyer, mais un rite puissant du repli sur soi-même. Ensuite lhonneur pour le feu permettant la communication dune rive à lautre et avec linvisible de lau-delà. Les emplacements pour ces feux ne sont jamais le fruit du hasard: lieux traditionnels liés au même tellurisme sur lequel salignent les grands mégalithes, autres manifestations mystérieuses de la magie oubliée des druides.
Si les participants dansent autour de ces feux, il ne sagit pas pour autant dun rite de fertilité solaire. Il sagissait avant tout dune antique pratique celte de divination. Chaque danseur lançait un caillou blanc dans le brasier, après y avoir inscrit son emblème de famille, afin que lesprit des flammes influe sur les signes prévisionnels.
Au matin, celui qui ne retrouvait pas, dans les cendres chaudes, la pierre de sa famille, était certain de ne pas assister au nouvel Halloween! La tradition affirme que la quête du caillou blanc se faisait avec un bois de coudrier, dont on note au passage la similitude avec celui des sourciers. Chaque détail de cette recherche apportait des indices pour lavenir : couleur des cendres, signes rencontrés, teintes prises par la pierre ce rite de la magie celte est aujourdhui pratiquement oublié. On le retrouve cependant intégralement retransmis dans la Transposition de Lugaid Reo NdercH qui serait la récupération dune traduction manuscrite du 4ème siècle, lui-même explicité sur dantiques récits romains.
Il semblerait même, selon certaines hypothèses celtisantes, que les initiés celtes pouvaient cette nuit-là établir un lien entre leur peuple et celui dhumanités différentes lointaines, dans lespace et le temps, ainsi quavec le Petit peuple de la Nature. La fête, aujourdhui manifestation des enfants questant des cadeaux, rappellerait ces petits Etres aux aspects aussi multiples que les déguisements enfantins et serait le lointain souvenir dun peuple révolu capable dune magie toute-puissante ouvrant sur détonnantes portes entre certains univers fabuleux.
Encore, à propos des fêtes solaires honorées par les Celtes, il est utile de préciser que ce peuple comptait les jours non pas comme nous, avec le lever du soleil, mais avec celui de la lune et que les druides savaient, avant tout, allier les deux calendriers pour nen faire quun : le calendrier soli-lunaire. A ces grandes cérémonies calendaires, il faut ajouter celles plus individuelles et ponctuelles : incarnation de la naissance, désincarnation du passage vers lau-delà, mariage, etc
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Commentaires
1visiteur_metal-canniLundi 5 Mai 2008 à 11:55merci sa ma bien servit pour mon expozer en hisroire geo :pRépondre2princessedenuitLundi 5 Mai 2008 à 13:44bjr , ben j espere ke tu auras une bonne note :-) fait le moi savoir! si j'tai aid?a me fait bien plaisir!
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