Née de l’orage
Du ventre d’une sage
La beauté d’un mirage
Pare son visage.
Descendante d’un homme bon
Qui lui a décerné un prénom
En premier cadeau
Après l’avoir baignée dans l’eau.
 

La jambe longiligne
Habile et maligne
Elle court à son gré et y est à son aise
Dans les bois et les prés.
Des yeux perçant l'horizon et scrutant les fronts
Pour y lire les secrets les plus enfouis
Éternelle enfant farouche
Elle bénit tout ce qu’elle touche.
Symbole céleste au creux des reins
Toute sa féminité entre ses seins.
Toute la grace entre les mains

 
Le front ceint de l’argent de la lune
Ciselé d’antiques runes.
Elle va d’un pas léger
Le port altier. 
Rien ne l’entache, rien ne l’atteint
Si ce n’est l’amour qui lui tend la main.
Sa lumière ne sera jamais qu’éphémère,
Elle guidera les siens sur la Terre,
De vie à trépas

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