C'est le temps qui décide à l'affût des vents secs
La brume qui s'épanche en toile qui forme goutellettes d'argent...
Au creux des orées d'antans où souffle le chant dans ces chênes ...
Terre qu'ont jalones sur les anciens pas d'un homme .....
Fontaines qui dans notre imaginaire deviennent
fleuves......Fleuves gorgés d'un passé enchanteur ...
Homme qui s'alanguit de briser ces lacérants anneaux d'argents ...
Mots ancrés dans la coque vermoulue de nos enfances Silence de brou sur ces pierres lévées ..Ascension vers le plus beau en se tenant la main....Miroir oublié entre deux ricochets ,Deux ricochets de nos croyances...Puis remonter le fleuve de nos vies à contre-courant Jusqu'a faire taire cette eau vive Où frémissent encore sous les plaies de la brume Comme des bruits de maux "Eclats de nos silences"..Chagrins en déboire , de joies en espoir ..Sur les froissements de ces pierres où veillent ces mots que l'on nous cussures... Se terre l'eau vive au creux des mains de pierre.. Fontaines muettes, pierres qui vivent aux vibrations de nos êtres , étang au beau reflet bleuté..Sanctuaire des non-dits où tout où presque nous a été dit....
Sab