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Par princessedenuit le 6 Octobre 2005 à 20:21
LE TATOUAGE JAPONAIS
La technique du tatouage traditionnel japonais porte plusieurs noms, irezumi ou horimono. Horimono désigne l'ensemble des tatouages. Cependant, irezumi est le terme utilisé en général pour désigner le tatouage traditionnel couvrant de larges parties du corps, et pouvant aller jusqu'au « tatouage intégral » typiquement japonais, qui habille le corps comme une seconde peau. De tels motifs représentent de véritables oeuvres d'art au coût élevé. Il existe ainsi des maîtres et des disciples, formant des « écoles » artistiques au même titre que pour d'autres formes d'art.
Le tatouage japonais renvoie dans l'inconscient collectif au monde des yakuza, la mafia japonaise. Pourtant le tatouage au Japon a une histoire bien plus ancienne. La symbolique accordée au tatouage a fortement évolué au cours des siècles.
Dans une première partie nous verrons un rapide historique de cette pratique au Japon, puis nous examinerons la technique et la symbolique qui s'y rattache.
1 - HISTORIQUE DU TATOUAGE JAPONAIS
Le tatouage japonais est le fruit d'une longue évolution dans le temps.
Les recherches historiques semblent montrer que les Aïnous, population pionnière du Japon, portaient déjà des tatouages faciaux dès l'ère Jomon (-10000 à -300 av. JC), comme symbole d'appartenance à un clan ou un métier particulier. Les femmes avaient également des tatouages, à valeur rituelle : une fois mariées, un tatouage en forme de « moustache » indiquait leur statut d'épouses. D'autre part, dans les îles Ryûkyû, combinant influences taiwanaise et japonaise, des tatouages rituels se faisaient sur les mains.
Aux IIIème et IVème siècles, certaines chroniques chinoises évoquent des pêcheurs japonais au corps entièrement tatoué, pratique apparemment sans connotation religieuse ou rituelle. Du point de vue de la culture lettrée chinoise, le tatouage était une pratique jugée barbare et infâmante; or la culture chinoise allait progressivement devenir l'influence majeure pour les élites aristocratiques japonaises.
Au VIIIème siècle, les premiers ouvrages imprimés japonais apparaissent. Le Kojiki, écrit en 712, mentionne deux catégories de tatouages, l'un noble, réservé aux personnes illustres, et l'autre au contraire dégradant, réservé aux criminels.
L'arrivée du bouddhisme et des doctrines confucéennes au Japon (VIème siècle) coïncide avec un changement radical de perception du tatouage. Venu de Chine par la Corée, le bouddhisme amenait avec lui une forte part d'influence culturelle chinoise et le tatouage prit une connotation négative. Ainsi, le tatouage s'est mis à désigner des groupes sociaux en marge; ainsi, par exemple ceux à qui l'on avait apposé le tatouage comme peine judiciaire. Les résidentes des quartiers de plaisir, également, comptaient parmi ces groupes sociaux. Les yujo (prostituées) et les geisha de rang inférieur devinrent adeptes de cette pratique nommée irebokuro à l'ère Edo, alors que les geisha et courtisanes de haut rang la dédaignaient.
Lors des guerres civiles du Sengoku Jidai (le XVIème siècle japonais), certains samouraïs se faisaient tatouer le symbole de leur clan sur le bras ou le corps. Lors des batailles, cette méthode permettait d'identifier à coup sûr les cadavres à une époque où les armures étaient volées et où l'on avait l'habitude de couper les têtes des ennemis...
Enfin, certaines catégories professionnelles utilisaient le tatouage comme une marque de leur corporation. Les pompiers d'Edo, par exemple, affectionnaient les tatouages, particulièrement les dragons, créatures aquatiques donc susceptibles de les protéger dans leur travail dangereux.
Comme on l'a vu plus haut dans le Kojiki, les autorités ont progressivement utilisé le marqueur visuel qu'était le tatouage comme une punition pour les criminels : l'apposition du tatouage était une marque d'infâmie stigmatisant officiellement et définitivement les coupables. Mis au ban de la société, ceux-ci avaient tendance à se regrouper, point de base de la création des groupes yakuza. Le tatouage pénal consistait souvent en anneaux noirs autour du bras ou en kanji sur le front, répertoriant les délits commis. La peine officielle du tatouage fut instituée en 1720 pour remplacer les peines d'amputation, et la pratique restera jusqu'à l'interdiction totale du tatouage par le gouvernement Meiji en 1870. Cette interdiction entrait dans la politique de rénovation Meiji dans la mesure où le tatouage était perçu comme une pratique de la société féodale, peu compatible avec l'ouverture aux idées occidentales.
Cependant, la mesure ne touchait que les Japonais eux-mêmes; l'arrivée des Occidentaux permit aux maîtres tatoueurs d'exporter leur art par l'intermédiaire des marins séjournant au Japon, même si cette diffusion était limitée. Certains auteurs évoquent même des maîtres de l'époque (ainsi, Horichyo) tatouant des aristocrates occidentaux et des chefs d'Etat. Il faudra attendre 1948 pour que l'interdiction soit levée nationalement, mais la réprobation du tatouage persistait dans les mentalités.
Au Japon même, la diffusion de la technique traditionnelle à un plus large public a été (et est toujours) particulièrement difficile du fait du tabou qui est associé. En même temps, les tatouages occidentaux sont désormais aussi connus dans l'archipel. Cependant, grâce à l'initiative de quelques pionniers, dont le maître Horiuno au tournant du XXème siècle, un des grands noms de l'irezumi moderne, un grand nombre d'apprentis tatoueurs a pu être formé. Aujourd'hui, des conventions de tatouages ont lieu à Tôkyô et quelques tatoueurs de la nouvelle génération commencent à proposer à nouveau des motifs traditionnels.
2.TECHNIQUE ET SYMBOLIQUE DU TATOUAGE
Le tatouage japonais, contrairement à son homologue occidental, est entièrement fait à la main. On utilise toujours de fines aiguilles, de l'encre de charbon et des pigments de couleur. L'outil du tatoueur est une sorte de manche en pointe, en général en métal mais autrefois en bambou, au bout duquel sont insérées ces aiguilles. Le nombre d'aiguilles utilisé dépend de la taille du tatouage. Quand aux couleurs, les pigments sont souvent importés. Le tatoueur doit connaître exactement le rendu de chaque pigment. Certaines oeuvres demandent plusieurs années de travail et représentent une fortune sur le plan financier. En outre, la méthode traditionnelle est réputée pour être très douloureuse. Tout ceci implique une forte détermination et une dépense en temps et en argent du « client » potentiel !
Cependant, de nos jours, seul un nombre réduit de tatoueurs pratiquent cet art appelé tebori (tatouage à la main) qui nécessite des techniques et connaissances spéciales. Maître Horiyoshi III, une figure emblématique de l'irezumi actuel, est l'un de ceux qui ont modernisé cet art. Si le tatouage en lui-même reste fait à la main, il a introduit l'usage du dermographe électrique pour le tracé des grandes lignes, ainsi que l'emploi de techniques d'ombrage occidentales. Il est également propriétaire du Tatoo Museum de Yokohama, une vitrine permettant de diffuser cet art si particulier. Le domaine ayant le plus progressé est celui des méthodes de stérilisation et d'hygiène, qui sont maintenant comparables à celles utilisées en hôpital.
Les premiers tatouages décoratifs étaient exécutés sur le dos uniquement. Puis progressivement, les motifs ont commencé à recouvrir les bras, épaules, etc. et finalement le corps tout entier, aboutissant au « tatouage intégral ».
Les motifs du tatouage japonais sont influencés par les arts traditionnels, les histoires populaires, la religion. Historiquement c'est devenu un art à part entière pour les couches inférieures de la société. On estime que le tatouage décoratif, c'est-à-dire non pénal et non rituel, apparaît à l'ère Horeki (1751-1764), soit une période relativement récente.
Un exemple d'influence de la littérature populaire sur le tatouage est le thème du « bandit d'honneur » tiré du livre Suikoden. Il s'agit de la version japonaise (du XVIIIème siècle) du roman chinois classique Shui Hu Zhuan racontant les aventures d'une bande de brigands chinois redresseurs de torts. Ces héros étaient très populaires au Japon et certains portaient eux-mêmes des tatouages.
Les motifs animaliers sont aussi très présents, comme les dragons, les tigres ou les carpes, chacun étant associé à une qualité particulière.Une autre influence majeure est celle du monde de l'ukiyo-e, l'estampe japonaise, qui a renouvelé le tatouage japonais. Le style graphique de certains artistes d'estampes, l'emploi et le choix des couleurs, a constitué un modèle direct pour les tatouages. Il est intéressant de noter que dans les deux techniques (estampe et tatouage), on a affaire à un art d'essence populaire qui n'était pas réservé à l'aristocratie.
(personnages tatoués sur des estampes)
En ce qui concerne les groupes yakuza, l'irezumi est traditionnellement un signe de reconnaissance. Les deux auteurs Kaplan et Dubro, spécialistes du monde yakuza, estiment qu'environ 73% des yakuza actuels sont tatoués. Se faire tatouer constitue un test d'endurance et de courage étant donné la méthode particulièrement douloureuse. En outre, c'est le symbole que l'on quitte la société civile pour entrer dans une société parallèle, celle du crime. Le tatouage yakuza est très codifié. Cependant, le nombre de gangsters japonais tatoués décroît, car les nouvelles générations préfèrent un simple tatouage similaire au type occidental, plus rapide, moins douloureux et surtout bien moins cher. Parfois même, il n'y a plus de tatouage. En outre, depuis les années 90, certains yakuza cherchent à enlever leurs tatouages par opération pour retourner dans la société. La mauvaise réputation qui entoure l'irezumi fait que certains lieux publics (bains publics, etc.) restent interdits aux personnes tatouées.
Le tatouage concerne aussi le milieu de la prostitution actuel. Il est indéniable que le tatouage peut-être associé à une idée de sensualité. Certaines prostituées se font tatouer pour augmenter leur attrait envers les clients et par effet de mode, ce qui rejoint finalement les traditions évoquées à l'époque Edo.Enfin, il existe maintenant un petit nombre de gens intéressés par le tatouage japonais pour ce qu'il est, en dehors de toute connotation, comme en Occident, ce qui montre que cette pratique a su se diffuser, même de façon limitée, et qui est de bon augure en tant que premier pas vers une reconnaissance publique de cet art. Source :Escale Japon
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Par princessedenuit le 22 Septembre 2005 à 18:11
Histoire du tatouage
Lart du tatouage appelé tatau (taper légèrement) ou naonao (à damiers) était très répandu, mais il a complètement disparu dans les Iles de la société. Ainsi que le relate Ellis (1831), cet art était particulièrement développé ; il put lui-même sen rendre compte avec ses collègues missionnaires, qui eurent la chance de le voir dans toute sa perfection et purent étudier les dessins par lesquels les indigènes dun groupe se distinguaient des autres. Daprès Ellis les tatouages semblent indiquer le caractère de la personne sur laquelle ils se trouvent ; pour Edward Tregear, ils représenteraient des vestiges du système hiéroglyphes.
Daprès le folklore tahitien la pratique du tatouage aurait commencé chez les Dieux dans le pô (période sombre) ; son aspect décoratif leur plaisait beaucoup. Il fut inventé par Matamata-arahu (qui imprime en charbon de bois), aidé de Tu-rai-po (Qui se tient dans le ciel sombre) ou Tiitii-po (Chercheur dans lobscurité). Deux Dieux qui faisaient partie du groupe des artisans de Taere, Dieu dhabileté suprême et par Hina-ereere-manua (Hina au tempérament brusque), fille aînée du premier homme et de la première femme Tii et Hina ; ces deux Dieux réussirent à lenlever dun enclos où elle était jalousement confinée par ses parents, en lui montrant les jolis dessins quils portaient sur eux, ce qui excita son admiration et endormit sa méfiance.
À lautel de Matamata-arahu et de Tu-rai-po le tatatau ou tahuatatau (artiste tatoueur) travaillait toujours en invoquant laide des Dieux et leur demandait de bien vouloir cicatriser les perforations. Son métier était très fructueux car, dans ce temps là les indigènes étaient persuadés que ces décorations faisaient ressortir leur beauté et leurs vêtements. Le procédé était extrêmement pénible et provoquait quelquefois la mort. On commençait à lâge de dix ou douze ans et on terminait vers vingt ans. Haut de page
Linstrument de tatouage utilisé par les Tahitiens était fait dos doiseaux pointus ou de dents de poissons, attachés à un petit manche avec de la ficelle fine. Le colorant était obtenu en faisant brûler le tutui (Aleurites tribola) ou noix à la lumière ; lorsque ce colorant était introduit sous la peau il donnait une couleur bleue. Les modèles étaient établis sur des bambous et chacun choisissait celui qui lui plaisait. Pour le tatouage lui-même, le tracé du dessin était quelque fois indiqué sur la partie à tatouer avec du charbon de bois, mais la plupart du temps le tatoueur se fiait à son il. Après avoir trempé la pointe de son instrument dans le colorant, il la plaçait sur la peau tenant le manche de la main gauche et, au moyen du petit bâton dans sa main droite, il tapait de petits coups, la pointe pénétrait dans la chair et le colorant se déposait dans lincision ainsi pratiquée.
Certains hommes étaient tatoués sur presque toutes les parties du corps, quelquefois depuis les pieds jusquà la nuque et sur les oreilles. Sur la poitrine les dessins étaient extrêmement variés : cocotiers, arbres à pain, avec lianes senroulant artistiquement autour des troncs, hommes au combat fuyant ou poursuivant lennemi, triomphant dun adversaire ou portant un sacrifice humain au marae, oiseaux, quadrupèdes, poissons, armes, etc. Les bras portaient sur leur face intérieure des tatouages plus petits tels que petits insectes, étoiles ou plus simplement des losanges, cercles ou traits. Ellis raconte ladmiration quil eut pour un magnifique tatouage aperçu sur la jambe dun chef ; cétait un cocotier dont les racines étaient dessinées sur le talon et qui sélevait gracieusement jusquau mollet.
Les tatouages sur les pieds donnaient souvent limpression que les indigènes portaient des sandales. Sur le côté extérieur de la jambe et jusquà la hanche les hommes portaient des tatouages qui donnaient limpression quils portaient des pantalons. Cette forme de tatouage existe toujours aux îles Samoa et couvre toute la jambe.
Les Tahitiens se faisaient très rarement tatouer sur la figure ou la gorge. Par exception quelques guerriers ou prêtres portaient un dessin sur le front.
Les femmes avaient sur les mains des décorations qui ressemblaient à des mitaines et des cercles autour des poignets et des doigts, imitant les bracelets et les bagues. Elles portaient un tatouage sur les pieds se terminant par un cercle autour de la cheville. Les Hawaiiens avaient un goût très artistique dans leurs tatouages. Mr. Brickwood, un Hawaiien, qui a étudié cette question, déclare que les dessins étaient très légers, se bornant à des cercles sur les poignets et les chevilles et des décorations très fines sur les bras. Ils dédaignaient les gros tatouages de leurs voisins du sud, les comparant aux décorations dont ils enjolivaient leurs nattes Niihau.
Source : Tahiti aux temps anciens de Teuira HenryTahiti Tatou, le site du tatouages polynesiens
3 commentaires -
Par princessedenuit le 22 Septembre 2005 à 17:32
Je ne vais pas refaire l'histoire des tatouages ,
de nombreux sites trés beaux l'ont fait
et je vous les recommandes,
mais je mets quand même un petit résumé de ce que sont les tatouages dans l'histoire .
Le mot vient du tahitien
tataus, qui signifie « marquer ».
Histoire
Tatouer est une pratique attestée en Eurasie depuis le néolithique. « Ötzi »,
l'homme des glaces découvert gelé dans les Alpes italo-autrichiennes est mort vers -3 500.
Il arbore des tatouages thérapeutiques (petits traits parallèles le long des lombaires et sur les jambes). Le bassin du Tarim (Xinjiang en Chine) a révélé plusieurs momies tatouées de type physique européen. Encore mal connues (les seuls travaux accessibles en langue occidentale sont ceux de J. P. Mallory et V. H. Mair, The Tarim Mummies, Londres, 2000), certaines d'entre elles pourraient dater de la fin du 2e millénaire avant notre ère. Trois momies tatouées ont été extraites du permafrost de l'Altaï dans la seconde moitié du XXe siècle (l'Homme de Payzyrk dans les années 40 ; défunts du plateau d'Ukok dans les années 90). Leurs tatouages met en uvre un répertoire animalier exécuté dans un style curviligne virtuose.
Les Européens ont redécouvert le tatouage lors des explorations dans le Pacifique sud avec le capitaine James Cook dans les années 1770 et les marins en particulier étaient particulièrement identifiés avec ces marques dans la culture européenne jusqu'après la Seconde Guerre mondiale.
Les raisons pour lesquelles les gens choisissent d'être tatoués sont diverses : identification à un groupe, cosmétique, rituel religieux et utilisations magiques sont les plus fréquentes. À travers l'histoire, les gens ont aussi été tatoués de force pour de nombreuses raisons.
Procédure
Quelques cultures tribales créent
des tatouages en coupant la peau et en frottant ensuite la blessure avec de l'encre,
des cendres ou d'autres agents. Cela peut être un complément à la scarification. Quelques cultures créent des marques de tatouage en frappant l'encre dans la peau avec des os aiguisés.
De nos jours, la méthode ordinaire est d'introduire l'encre avec des aiguilles attachées à une barre
avec un canon électrique.
Lorsqu'il est enclenché, les pointes se déplacent rapidement de haut en bas et l'action des aiguilles permet l'insertion de l'encre sous la couche la plus haute de l'épiderme.
Mes tatouages préférés sont ceux qui ont une symbolique et ceux personnels qui sont imaginés et dessinés par les personnes qui se feront tatouées.
Quelques soit le domaine tous me plaisent , j'entends par là le domaine ésotérique , occulte , ethnique, d'ordres religieux , magiques..Sans oublier bien sur les Celtes qui ont de magnifiques tatouages symboliques .
Cela devient une " mode" mais il ne faut pas oublier le sens vrai d'un tatouage .
Je vous mets quelques tatouages qui ont pour chacun d' eux une signification bien spécifique ..c'est un monde à connaitre .
Sab
Le Tatouage Maori - La Nouvelle-Zélande dans l'histoire Tahiti Tatou, le site du tatouages polynesie
Crazy Tattoo Showns , Religious Tattoos > A Web Site Devoted to Judeo-Christian Body Art
et je fais un petit coup de coeur particulier au site de Aloha qui se trouve à Amiens ALOHA TATTOO - Tatouage Artistique par Jérôme (Amiens) - Sommaire Tatouages BMEZINE: Tattoos beaucoup beaucoup de tatouages de tout genre .
6 commentaires
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