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I.M.A.G.I.N.A.I.R.E.
Il y a dans mon esprit un monde qui est le mien,
Imprégné de mes épreuves, de ma vie.
Ilot où se combattent le mal et le bien
Inconscient où le mythe celtique survie.
Merlin tu y es encore druide à Paimpont
Morgane tu règnes toujours sur lautre Monde
Midir tu regardes, toujours du haut du pont,
Marcher la mort vers son triste travail immonde.
Arthur est toujours le roi de toute la Celtie
Avallon nest plus seulement une légende
A chacun de mes pas jen vois une partie
Ankou finit par exaucer ma demande.
Graal, montre moi le chemin de la liberté.
Glacés comme en prison mes espoirs agonisent
Gangrenés par le manque dair, ils vont avortés :
Guenièvre que la réalité est grise.
Ici-bas nos rêves sont enterrés vivants,
Idéaux qui senvolent au grés de lépoque
Impérial le temps dissipe aux quatre vents
Idées et autres utopies dont il se moque.
Noir mon imaginaire lest également
Nourri au sein de mes plaies et de mes blessures,
Nuit que jaime ton tendre ensorcellement
Noyant lempreinte de tant de mes meurtrissures.
Attiré par une Lilith aux yeux précieux,
Aspiré par son charme de femme rebelle
A ce moment je deviens Samael défiant Dieu.
Abandonnant, là, mon âme pour cette belle.
Ivre du vin de mes songes provocateurs,
Interrompant un moment lambiante amertume
Incarné par notre rôle de spectateur.
Idiot, je pense encore à éclairer la brume.
Rouge, couleur du sang qui coula en Celtie
Révolution et fête pour les "sans-grades"
Rejointe plus tard par le soleil
Revivent en moi les visions de légendes.
Encore une fois ma plume à trop divaguer
Et a livrer à votre oeil mes pensées
En élégies mon inconscient sest conjugué
Erato à volé mes idéaux profanes.