• Chimère et le basilic

    Voilà Lydia comme tu m'as demandé de faire une petite rubrique sur ces deux créatures mythologiques c'est fait Bises à toi et si tu veux que j'en mettes encore ,un petit email et je te ferais ca .

     chimère

    La première mention de la chimè re apparaît au livre VI de l'Iliade d'Homère.

    D'où vient la chimère ?

    La chimère est le produit difforme du monstre Echidna (femme serpent, engendrée par Gaia et Pontons ou selon la légende par Chrysaor et Callihrée. Elle a donné naissance à des créatures fabuleuses comme la Chimère mais aussi les Cerbères, le Sphinx, les harpyes, l'hydre de l'Erne.) Et de Typhon (fils de Gaia, monstre effrayant au corps couvert d'écailles et dont les 100 gueules vomissaient du feu).

    Description de la chimère

    La chimère était aussi effroyable que ses nombreux frères et soeurs, elle possédait la tête d'un lion, le milieu d'une chèvre et l'arrière-train d'un serpent ou d'un dragon selon les écrits. D'autre la décrivent avec 3 têtes, une de lion, une de chèvre sortant de son dos et une de serpent à sa queue, ou bien les 3 devant.
    Cet être était énorme, vomissant du feu, terrorisait les habitants et dévorait tous les êtres humains qu'elle pouvait rencontrer. Elle fut élevée par le roi de Carie.

    Sa mise à mort

    Sa réputation fit craindre au roi de Lycie pour la vie de ses sujets. Ainsi demanda-t-il à Bellérophon de le débarrasser de cette créature. (Celui-ci avait réussi à dompter pégase, le cheval ailé né du sang de méduse lorsqu'elle eu la tête tranchée par Persée, grâce à des brides magiques offertes par Athéna).

    Monté sur Pégase, il transperça, par ruse, l'animal de ses flèches enduites de plomb. Lorsque la chimère, pour se défendre cracha des flammes, il pointa ses flèches dans la gueule de la chimère et elle fut tuée par le plomb brûlant qui coula dans sa gorge. Tout porte à croire qu'elle était unique en son espèce, car la seule recensée est celle tuée par le héros grec.

    Le Paradoxe de la chimère

    Pourtant paradoxalement, ce monstre hideux et redouté est devenu le symbole de l'irréalisable, de l'impossible, et le rêve souhaité mais hors d'atteinte que pour nous sont les chimères. "Qu'elles sont douces à caresser ces chimères ! Nous ne pouvons y résister. Mais, ce faisant, notre main n'effleure que l'absence et le vide. Ce pourquoi sans doute, Banville a écrit : Rien ne nous attire mieux que les sourires décevants de nos chimères".

    Basilic

    Le mythe du basilic n'a rien à voir avec la plante du même nom, toutefois, il faut signaler que l'on attribue à la plante des propriétés magiques comme la guérison de coups et blessures.

    Au Congo Central les feuilles du basilic sont utilisées pour conjurer des mauvais sorts et se protéger des mauvais esprits. 
    provient du grec basilicos qui signifie " petit roi ". Mais dans l'antiquité, les écrivains désignaient un petit serpent dont la morsure entraînait une mort immédiate. Dans des textes en vieux français, on trouve le terme de basilicoq.


    Le basilic est un reptile connu pour avoir la faculté de tuer par un simple regard ou à l'aide de son haleine celui qui l'approche sans l'avoir vu et ne l'a pas regardé le premier.

    La légende dit qu'il viendrait au Monde dans l'oeuf d'un coq âgé de 7 à 14 ans. Cet oeuf parfaitement rond, déposé dans du fumier et couvé par un crapaud ou une grenouille donne naissance à la " bête ". De cette légende découle son apparence puisqu'il est souvent représenté par un coq à queue de dragon ou par un serpent aux ailes de coq.

    Cet être fabuleux est l'incarnation même du pouvoir royal qui foudroie ceux qui lui manquent d'égards. Il est aussi la représentation du danger mortel que l'on ne peut éviter à temps et dont seule la protection des anges divins peut préserver.

    La légende ajoute qu'il est très difficile de s'emparer du basilic. Le seul moyen pour y parvenir serait de présenter un miroir face à lui de telle sorte que son regard, doué de puissance mortelle, se reflète et se retourne contre lui-même et ainsi il serait tué.