Des non morts suceurs de sang, sortis de leurs tombeaux pour se repaître de la substance des vivants. Des monstres condamnés aux Enfers qui échappent à leur châtiment par leur existence illégitime. Des prédateurs érotiques qui dérobent leur force vitale à des innocents, hommes et femmes ,consentants peut-être ?
Depuis le début des temps, l'humanité connaît les vampires, ces esprits "démoniaques" incarnés, possédés par une soif intangible de sang. De la Hongrie à Hongkong, de New Delhi à New-York, partout dans le monde le vampires hantent de leurs activités nocturnes .
La légende vampirique dit que le premier de l'espèce était Caïn, fils d'Adam, le premier assassin qui tua son frère Abel. Pour son crime, Caïn fut maudit par Dieu et ainsi transformé en vampire. Exilé par son peuple, Caïn fut contraint de rôder aux marches de la civilisation, ravagé par sa peur du soleil et sa soif de sang. Dans sa solitude, Caïn rencontra une puissante sorcière appelée Lilith, laquelle avait été la première femme d'Adam. Lilith apprit à Caïn à se servir de son Sang pour faire de la magie (quelques hérétiques pensent que Lilith était la première vampire). Lilith enseigna beaucoup de choses à Caïn, et en particulier comment créer d'autres que lui.
A partir du Veme siècle, alors que la chrétienté répand sa vision du Dieu unique, les "capitulaires" condamnent à mort le paganisme et marquent le début de la persécution de ceux qui refusent cette vision. Le capitulaire saxon de 781 dénonce les cultes dit diaboliques et interdit les festins de chair humaine et les rites magiques. Les "buveurs de sang" sont alors pourchassés sans distinction, disparaissant presque. Les "concurrents" au Dieu unique ont été effacés
En 1484, le Pape Innocent VIII va reconnaître officiellement les non morts en approuvant la publication d'un ouvrage de deux dominicains, Jacques Sprenger et Henri Institor dit "Institoris" : le "Malleus Maleficarum" (Le Marteau des Sorcières), Strasbourg, 1486: Celui-ci contient toutes sortes de récits sur des défunts, généralement des excommuniés.
Au XIIe siècle, les paysans isolés et sous-alimentés sont sujets à la maladie et aux visions. Les sorcières se multiplient. Les vampires aussi. Mais, adorés secrètement, par crainte de l'Eglise, ils n'apparaissent plus que la nuit.
Des cas de vampirisme sont répertorié dans le "De nugis curialium" par Walter Map en 1193, ainsi que dans "Historia Régis Anglicarum" de William de Newburg en 1196.
XVIe siècle. Les guerres, les épidémies, l'inhumation des corps par peur des contagions, l'analphabétisme des habitants, vivants coupés du monde, font de l'Europe de l'Est, un terrain fertile pour développement du vampirisme. Ses occupants étaient particulièrement superstitieux, alors que plus à l'Ouest, la Raison et l'Inquisition ne laissait place à un folklore vivant.
Les différences de mentalité se faisaient sentir dans le comportement face aux morts. Là où les Orthodoxes voyaient, dans les cadavres non décomposés, une marque diabolique, les Catholiques y voyaient une marque de Sainteté ( encore une de leurs stupidité pr convaincre le peuple et le mettre à leurs pieds ) .
En 1552, une « réforme » officialise le vampire, et donne les moyens de le détruire, et ce, afin de prévenir sa prolifération. L'Eglise Catholique Romaine, à qui la question a été posée, va répondre, bien après des hésitations que les vampires sont, selon elle, des excommuniés, à qui Dieu refuse le repos éternel de l'âme. Les symboles de la foi sont alors des armes contre eux.
Après avoir espacés ses apparitions pendant plus d'un siècle, arrive alors le XVIIIe siècle. C'est la période du Gothique, des romans noirs ou le diable à la part belle. Dans les Cabinets de littérature on aime à se faire peur, on voyait des vampires partout, et les polémiques quand à leur existence réelle, battaient leur plein.
La vision qu'en ont les gens à cette époque, en fait, à partir de là, le standard du vampirisme : un Immortel séduisant, sortant de sa tombe à la nuit tombée, attirant ses victimes pour se nourrir de leur sang, capable de se transformer en animal , loup, chauve-souris.
Jamais les récits concernant les vampires ne furent aussi nombreux qu'au XVIIIe siècle.
Un bénédictin, Dom Augustin Calmet (1672-1757), commentateur fameux de la Bible, s'intéressant à l'occultisme, traita le sujet inhabituel des vampires. Il trouva d'abondants matériaux et des lecteurs avides.
Comme les cas de vampirismes étaient rares en France, les légendes lui vinrent de Russie, de Slovaquie, de Hongrie. En Pologne, où es vampires étaient appelés Upirs ; en Grèce, Broucolaques ; en Arabie, Ghouls.
Le bénédictin essaiera alors de donner une explication scientifique au phénomène des vampires, comme, par exemple, le fait que les substances chimiques contenues dans le sol, pouvaient, selon lui, conserver indéfiniment les cadavres.
Parallèlement à cela, le vampire; largement diffusé à la télévision, examiné sous toutes les coutures à travers maints ouvrages, devient un produit marketing, dont l'attrait traduit la fascination qu'exerce le mythe. Même la médecine se penche sur son cas : en 1985, David Dolphin, biochimiste canadien, attribue à la porphyrie (maladie congénitale du sang qui se manifeste généralement par une urine rouge et des crises nerveuses) les déformations physiques, la sensibilité à la lumière et la répulsion pour l'ail et les croix des buveurs de sang. Mais pour rare qu'elle soit, la porphyrie se traduit essentiellement par une carence des hématies (pigmentation rouge) du sang, et qui entraîne une sensibilité, voire une allergie extrême, au soleil.
Les vampires existent-ils? Document sans titre (Syndrome de Renfield)Vampires : origine, littérature, réalité {°°°Guilty°°°} ~ Le musee des vampires ~ hist_comte_drac.html La Comtesse Erzsébet Bathory Untitled Document Le Vampirisme est il une frontière entre la vie et la mort?
J'en profites pr faire une bise à un ami ( il se reconnaitra) ;-) et que des bonnes pensées vers toi,c'est avec plaisir que je reparlerais encore avec toi donc jte dis c est quand tu vx !! bisessss