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Des mots , des poèmes , les passions par les mots et les images ..... "L'important n est pas de savoir si une voix détient la vérité , l important est que cette voix chante à notre ame ."

Suite pr vampire

De l'évocation biblique à la poésie contemporaine,en passant par les récits mythiques et légendaires,le Roman Noir,mais aussi le théâtre de l'imaginaire,le thème du vampire décliné à travers différents textes

Nous mourrons mais pour mieux renaître
La mort n'est qu'un doux réveil !
La Genèse

L'histoire de Caïn
(tiré du Livre de Nod)
Les Premiers Temps

Je rêve des premiers temps le plus lointain souvenir
Je parle des premiers temps le plus ancien Père
Je chante les premiers temps et l'éveil des Ténèbres
Sur Nod, où la lumière du Paradis illuminait le ciel nocturne
Et les larmes de nos parents mouillaient le sol.
Chacun de nous, à sa façon, entreprit de vivre et de tirer sa subsistance de la Terre.
Et moi, Caïn le premier-né, j'ai, avec des objets pointus,
Planté les sombres graines arrosé leur terre
Pris soin d'elles, regardé leur croissance.
Et Abel, Abel le deuxième-né, pris soin des animaux
Aida leurs portées les nourris, les regarda grandir.
Je l'aimais, mon frère. Il était le plus brillant.Le plus doux.
Le plus fort. Il était le meilleur de toute ma joie.
Puis un jour notre Père nous dit,Caïn, Abel
à Lui En Haut vous devez faire un sacrifice un don du meilleur
De tout ce que vous avez.

Et moi Caïn le premier-né,j'ai réuni les pousses les plus tendres
Les fruits les plus éclatants l'herbe la plus douce.
Et Abel, le deuxième-né, Abel abattit les plus jeunes,
Les plus forts, les plus doux de ses animaux.
Sur l'autel de notre Père nous avons déposé nos sacrifices
Et allumé un feu sous eux et regardé la fumée les emporter
Vers Celui d'En Haut.
Le sacrifice d'Abel, le deuxième-né, sentit bon pour celui d'En Haut
Et Abel fut béni.

Et, moi Caïn le premier-né, j'ai été frappé de l'au-delà
Par une parole dure et une malédiction car mon sacrifice était indigne.
J'ai regardé le sacrifice d'Abel, encore fumant, la chair,
Le sang. J'ai pleuré, j'ai serré mes yeux j'ai prié jour et nuit.
Et quand Père dit que l'heure du sacrifice était à nouveau venue
Et Abel mena ses plus jeunes, s es plus doux,ses préférés,au feu sacrificiel
Je n'ai pas apporté mes plus jeunes, mes plus doux,
Car je savais que celui d'en haut ne voudrait Pas d'eux.
Et mon frère, le bien-aimé Abel me dit
"Caïn, tu n'a pas apporté de sacrifice, un don du meilleur
De ta joie, à brûler sur l'autel de Celui d'En Haut.

J'ai pleuré des larmes d'amour alors que,avec des objets pointus,
Je sacrifiais ce qui était le meilleur de ma joie, mon frère.
Et le sang d'Abel recouvrit l'autel et sentit bon alors qu'il brûlait.
Mais mon Père dit "Maudit sois-tu, Caïn, qui a tué ton frère.
Comme j'ai été chasséAlors tu le seras".
Et il me condamna à errer dans les Ténèbres, la terre de Nod.
J'ai fui dans les Ténèbres je ne voyais aucune source de lumière
et j'étais effrayé. Et seul.

J'étais seul dans les Ténèbres et j'avais faim .J'étais seul dans les Ténèbres et j'avais froid
J'étais seul dans les Ténèbres et je pleurais.
Alors vint à moi une douce voix,une voix de miel.Des paroles de soutien. Des paroles de sursis.
Une femme, sombre et belle, avec les yeux qui perçaient les Ténèbres vint à moi.
"Je connais ton histoire, Caïn de Nod" dit-elle en souriant.
"Tu as faim. Viens ! j'ai de la nourriture.Tu as froid. Viens ! j'ai des vêtements.
Tu es triste. Viens ! j'ai du réconford".
"Qui voudrait réconforter quelqu'un d'aussi maudit que je le suis ?
Qui voudrait me vêtir ? Qui voudrait me nourrir ?"

"Je suis la première femme de ton Père, qui ne s'entendit pas avec Celui d'En Haut
Et gagna la liberté dans les Ténèbres. Je suis Lilith.
Autrefois j'avais froid, et il n'y avait pas de chaleur pour moi.
Autrefois, j'avais faim,e t il n'y avait pas de nourriture pour moi.
Autrefois, j'étais triste, et il n'y avait pas de réconfort pour moi".
Elle m'a recueilli, elle m'a nourri.
Elle m'a habillé. Dans ses bras, j'ai trouvé le réconfort.
J'ai pleuré jusqu'à ce que du sang coule de mes yeux  et elle les a embrassé.

Et je suis resté un temps
Dans la demeure de Lilith et je lui ai demandé
"Parmi les Ténèbres, Comment as-tu construit ce lieu ?
Comment as-tu fait ces habits ? Comment as-tu cultivé cette nourriture ?"
Et Lilith sourit et dit, "contrairement à toi, je suis Eveillé.
Je vois les Fils qui tournent autour de toi. Je fait ce dont j'ai besoin par le Pouvoir".
"Eveille-moi, dans ce cas, Lilith, dis-je. J'ai besoin de ce Pouvoir.
Alors je pourrais faire mes propres vêtements,
Faire ma propre nourriture, faire ma propre demeure".

L'inquiétude marqua le front de Lilith.
"Je ne sais pas ce que l'Eveil te fera,
Car tu es réellement maudit par ton Père.
Tu pourrais mourir. Tu pourrais être changé a jamais".
Caïn dit "Précisément, une vie sans pouvoir ne sera pas plus dure à vivre.
Je mourais sans tes dons. Je ne vivrai pas comme ton Servant".
Lilith m'aimais, je le savais. Lilith ferais ce que je lui demanderai,
Même si elle ne le voulait pas. Et donc, Lilith, Lilith aux yeux vifs,
M'Eveilla.Elle se coupa avec un couteau
Saigna pour moi dans une coupe.Je but profondément. C'était doux.

Et alors je tombai dans les Abîmes.
Je tombai éternellement, descendant dans les Ténèbres les plus profondes.
Et des Ténèbres vint une lueur éclatante
Embrassant la nuit. Et l'Archange Michael se révéla à moi.
Je n'avais pas peur. Je l'ai interrogé sur son rôle.
Michael, général du Paradis, Brandissant la sainte Flamme,
s'adressa à moi,

"Fils d'Adam, Fils d'Eve, ton crime est grand, et cependant la miséricorde de mon Père
Est également grande.
Ne te repentiras-tu pas du mal que tu a fait, et laissera-tu sa miséricorde te purifier ?"
Et j'ai dit à Michael,
"Non par sa grâce, mais par la mienne, je vivrai, fièrement".
Michael me maudit, en disant "Alors, tant que tu marcheras sur cette terre,
Toi et tes enfants craindrez ma flamme vive,
et elle mordra profondément et savourera ta chair".

Et au matin suivant, Raphaël vint,sur des ailes chatoyantes,
Lumières sur l'horizon guide du soleilGarde de l'Est. Raphaël parla, et dit.
"Caïn, fils d'Adam, Fils d'Eve, ton frère Abel,te pardonnes pour ton péché
Ne te repentiras-tu pas, et accepteras tu ,la miséricorde du Tout-Puissant ?"
Et j'ai dit à Raphaël
"Non pas par le pardon d'Abel, mais par le mien, je serai pardonné".
Raphaël me maudit, en disan "Alors, tant que tu marcheras sur cette terre,
Toi et tes enfants craindrez l'aube,et les rayons du soleil vous chercheront
Pour vous brûler comme le feu,où que vous vous cachiez toujours.
Caches-toi maintenant car le Soleil se lève,pour abattre sa colère sur toi".
Mais j'ai trouvé un endroit secret sous terre ;et me suit caché de la brûlante lumière
Du Soleil.Profondément sous terre, j'ai dormi
Jusqu'à ce que la Lumière du Monde,soit cachée derrière les montagnes de la nuit.

Lorsque je me suit réveillé
De ma journée de sommeil,j'ai entendu le son doux d'un battement d'ailes
Et j'ai vu les ailes noires d'Uriel ,enveloppées autour de moi
Uriel, le faucheur, ange de la Mort,le sombre Uriel qui demeure dans les Ténèbres.
Uriel me parla calmement et dit :
"Fils d'Adam, Fils d'Eve, Dieu Tout Puissant t'a pardonné ton péché.
Accepteras-tu sa miséricorde
Et me laisseras-tu t'amener à ta récompense, ne plus être maudit ?"
Et j'ai dit à Uriel aux ailes aux ailes sombres
"Non pas sur la miséricorde de Dieu, mais par la mienne, je vivrai.
Je suis ce que je suis, je fais ce que je fais, et cela ne changera jamais."

Et alors, à travers le terrifiant Uriel ,Dieu Tout-Puissant me maudit, en disant
"Alors, tant que tu marcheras sur cette terre,toi et tes enfants resterez dans les Ténèbres,
Vous ne boirez que du sang ; v ous ne mangerez que des cendres
Vous serez toujours comme lors de votre mort,Ne mourrant jamais, continuant à vivre.
Vous marcherez pour toujours dans les Ténèbres,
Tout ce que vous toucherez se réduira à néant ,jusqu'aux derniers jours."
J'ai poussé un cri de douleur ,contre cette terrible malédiction
Et déchiré ma chair. J'ai pleuré du sang,
J'ai recueilli les larmes dans une coupe ,et les ai bues.

Lorsque j'ai levé les yeux ,qde ma coupe de douleur ,l'archange Gabriel
Gabriel, Seigneur de Miséricorde m'apparut.
L'archange Gabriel s'adressa à moi, "Fils d'Adam, Fils d'Eve,
Vois, la miséricorde du Père est plus grande,que tu ne pourras jamais le savoir,
Car même maintenant il y a une voie ouverte ,un chemin de miséricorde
Et tu devras nommé cette route (Golconda) ,Et en parler à tes enfants,
Car par cette route ils pourront venir ,une fois encore demeurer dans la Lumière."
Et sur ces mots, les Ténèbres,se sont dissipées comme un voile
Et l'unique lumière était ,les yeux vifs de Lilith.
Regardant autour de moi, je savais ,que je m'étais Eveillé.

Alors que mes énergies ont commencé à monter en moi
J'ai découvert comment bouger comme l'éclair (Célérité)
Comment emprunter la force de la terre (Puissance)
Comment être pareil à la pierre (endurance)
Elles étaient pour moi ,comme respirer l'était autrefois.
Lilith me montra alors
Comment elle se cache des chasseurs (Occultation)
Comment elle suscite l'obéissance (Domination)
Et comment elle demande le respect (Présence).
Puis, en m'Eveillant d'avantage, je découvris
Le moyen d'altérer les formes (Protéisme)
Le moyen d'avoir une emprise sur les animaux (Animalisme)
Le moyen pour que les yeux voient au-delà de la vue (Auspex)
Alors Lilith exigea que j'arrêteDisant que j'avais dépassé mes limites
Que j'étais allé trop loin ,que je menaçais mon essence même.

Elle usa de ses pouvoirs et m'ordonna de cesser , de par ses pouvoirs, je l'écoutais,
Mais au fond de moi une graine était plantée,une graine de rébellion
Et lorsqu'elle détourna son visage de moi,Je m'ouvris une fois de plus, à la Nuit,
Et vis les possibilités infinies dans les étoiles,
Et sus qu'une voie de pouvoir, nue voie de Sang
Etait à ma portée, et ainsi je m'éveillais à la voie Ultime,
De laquelle toutes les autres voies Se développeraient.
Avec ce pouvoir nouveau, je rompis les liens
Que la Dame de la Nuit avait placé en moiJe quittais la Reine des Damnés ce soir-là,
Me masquant dans les ombres,Je fuyais les terres de Nod
Et parvient enfin en un lieu ,Où même ses démons ne pourraient me trouver.


Le vampire en vers et en prose

Les métamorphose du vampire


La femme cependant, de sa bouche de fraise,
En se tordant ainsi qu'un serpent sur la braise,
Et pétrissant ses seins sur le fer de son busc,
Laissait couler ces mots tout imprégnés de musc :
"Moi, j'ai la lèvre humide, et je sais la science
De perdre au fond d'un lit l'antique conscience.
Je sèche tous les pleurs sur mes seins triomphants,
Et fais rire les vieux du rire des enfants.
Je remplace, pour qui me voit nue et sans voiles,
La lune, le soleil, le ciel et les étoiles !
Je suis, mon cher savant, si docte au volupté,
Lorsque j'étouffe un homme en mes bras redoutés,
Ou lorsque j'abandonne aux morsures mon buste,
Timide et libertine, et fragile et robuste.
Que sur ces matelas qui se pâment d'émoi,
Les anges impuissants se damneraient pour moi !"
Quand elle eut de mes os sucé toute la moelle,
Et que languissamment je me tournai vers elle
Pour lui rendre un baiser d'amour, je ne la vis plus
Qu'une outre aux flancs gluants, toute pleine de pus !
Je fermai les deux yeux, dans ma froide épouvante,
Et quand je les rouvris à la clarté vivante,
A mes côtés au lieu du mannequin puissant
Qui semblait avoir fait provision de sang,
Tremblaient confusément des débris de squelette,
Qui d'eux-mêmes rendaient le cri d'une girouette
Ou d'une enseigne, au bout d'une tringle de fer,
Que balance le vent pendant les nuits d'hiver.

Charles Baudelaire.


"A travers le Roman Noir "



Quelques extraits d'ouvrages, pour vous donner envie de faire un voyage fantastique dans le Monde des Ténèbres…

Extrait de la série des romans d'Anne Rice.

"Ceux qu'Il Faut garder Mère et Père gardez le silence,
gardez vos secrets, mais ceux d'entre vous qui peuvent parler,

Fils, filles, enfants des ténèbres, elevez la voix, Formez un chœur
Que le ciel nous entende. Assemblez-vous, Frères et sœurs,
Rejoignez-moi."

Extrait de "La Reine des Damnés"
Anne Rice, 1988.

Akasha, la Reine des Damnés

"Le masque de la mort rouge" - Edgar Alan Poe


"Elle était venue comme un voleur dans la nuit.
Et tous les convives tombèrent un à un dans les salle
De l'orgie inondée d'une rosée sanglante…"

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