Robert de Boron écrivit dans son Merlin qu'Arthur obtint son trône en tirant une épée d'un rocher et d'une enclume. Cet acte ne pouvait être effectué que par le Vrai Roi, ce qui signifie le roi choisi par Dieu, ou l'héritier d'Uther Pendragon. Cette épée est certainement la célèbre Excalibur. Dans d'autres récits, Excalibur sort d'un lac portée par une main, et est remise à Arthur peu de temps après le début de son règne par Viviane, la Dame du Lac, une demoiselle sorcière. L'épée pouvait trancher n'importe quoi, et sa gaine rendait son porteur invincible.Ville aussi appelée Camaloth ou Camaaloth
Excalibur Fille des anciens dieux, Excalibur est une épée magique qui leur permit d'accéder enfin au repos. Infatigable croisée, elle fut le fer de l'avènement de cette surprenante religion dont les dieux ne sont qu'un.
En ces temps, Uther Pendragon était mort. Les Bretagnes divisées sombraient dans le chaos. Des joutes furent organisées, le vainqueur serait proclamé roi. Fichée dans une stèle de granit apparut une épée à la garde ornée de dragons. Excalibur ne sera brandie que par le grand roi des bretons. Tous les barons s'y essayèrent en vain, puis les chevaliers. Seul un page nommé Arthur réussit à la retirer de son socle et devint donc le roi de Bretagne.
Digne fils d'Uther, Excalibur au côté, le roi Arthur a réuni et pacifié les deux Bretagnes. À sa mort, l'épée fut jetée dans un lac magique.
L'épée avait la réputation d'être incassable et de trancher toute matière.
La fée Viviane
Morgane
Dans la légende arthurienne, Mordred est le fils du Roi Arthur et de sa sur, la fée Morgane.
Merlin avait prédit cette naissance. Le Roi Arthur voulut se débarrasser de cet enfant incestueux et envoya tous les enfants nés le même jour que Mordred dans un bateau mais le bateau coula et seul Mordred survécu. Jusqu'à l'age de 14 ans il a été élévé par un brave homme du nom de Nabur, puis fut amené à la cour où ses véritables origines lui furent révélées.
Il devint un temps chevalier d'Arthur et participa à quelques joutes et tournois mais perdait la plupart du temps, il ne respectait d'ailleurs que très rarement les règles de courtoisie qui régissaient les tournois, ne faisant qu'augmenter sa réputation de chevalier traître. Il était détesté par les autres chevaliers pour son caractère fourbe et sournois. Il a d'ailleurs tué Sir Lamorak, traitreusement, alors que celui-ci se préparait à partir à la Quête du Graal.
Selon certaines sources, Mordred aurait également blessé (mortellement) le Roi lors de sa dernière fourberie, en déclenchant une bataille, Arthur parti, pour récupérer son royaume.
Avalon est, dans la légende arthurienne, une île mythologique. Île sacrée dans la tradition celtique, les prêtresses de Ceridwen y ont élu domicile. On ne peut s'y rendre qu'après avoir reçu une forme d'initiation : il faut savoir appeler la barque qui y mène, mais également savoir s'y rendre à pied, au travers d'un labyrinthe marécageux. Le commun des mortels peut y voir « l'île aux Moines », abritant un monastère et servant de lieu de retraite, mais le déchiffrement du mythe est plus complexe. « Avallon » représente le dernier refuge de la tradition celtique, à ce titre l'île correspond davantage à l'Irlande, mais aussi à tout finis terrae où les légendes se conservent.
Selon la tradition mythologique et littéraire, l'île est entourée de brumes et en son centre se dresse un mont couronné d'un cercle de pierre, un cromlech.
Disparition de l'île d'Avalon
Plus la tradition celtique légendaire disparaît, plus Avalon s'éloigne de la terre. Quand Galaad a retrouvé le Graal la religion chrétienne a supplanté les croyances celtiques et l'île d'Avalon a disparue aux yeux du monde. La fée Morgane est devenu reine d'Avalon et d'autres créatures fantastiques tels que les elfes, les fées.
Camelot était le siège de la cour du roi mythique Arthur, souverain de « Bretagne », soit l'actuelle Angleterre, le Pays de Galles et la Bretagne continentale, au sud du mur d'Hadrien. Arthur et la reine Guenièvre y tenaient leur cour où était instituée la Table Ronde.
Personne n'a pu situer ce lieu légendaire, mais il s'agit vraisemblablement d'une cité ensevelie quelque part en Angleterre, dont l'origine pré-celte remonte à la préhistoire.
La mythologie celtique est basée sur une tradition orale, historiquement transmise par les bardes. Au Moyen Âge, un certain nombre de monastères entreprirent de coucher les traditions de leurs régions par écrit. C'est de cette source que nous proviennent des romans comme ceux de Chrétien de Troyes, et les chansons de geste.
La Table Ronde réside dans les légendes arthuriennes à la cour de Camaloth du Roi Arthur, dont le royaume s'étend sur les deux Bretagnes.
La Table Ronde en elle même fut dressée après que Merlin l'Enchanteur eut révélé à Arthur la nécessité de créer une assemblée faite des chevaliers les plus preux afin de retrouver le Graal. La table ronde rappelait qu'ils héritaient de leur place uniquement sur leurs mérites, et qu'ils étaient à ce titre tous égaux. Comme la distance par rapport au roi peut réintroduire une hiérarchie, ce siège est choisi au hasard parmi les derniers. Outre l'intérêt de rassembler les meilleurs chevaliers du royaume, cette table était destinée à recevoir le Graal, quand il aurait été retrouvé.
Tous les chevaliers appelés à s'assoir à cette Table ont été vite identifiés, sauf un. Quiconque s'asseyait dans le siège vacant sans avoir été élu était englouti par la terre ; c'est pourquoi cette place s'appelait le Siège Périlleux. Il semble que cet ajout où seul le plus pur d'entre eux peut s'asseoir est un rajout chrétien tardif ; en effet dans la légende celtique ce serait Lancelot qui découvre le Graal, mais d'un point de vue chrétien, sa relation adultère avec Guenièvre, la femme du roi Arthur, le rend impur. C'est donc Galaad, le fils de Lancelot, né d'une union illégitime mais pur en lui-même, qui trouvera le Graal, le rapportera à la Table Ronde et s'assiera dans le Siège Périlleux. Ce retour du Graal à la Table Ronde marque la fin des Temps Aventureux, la fin de la quête.
Un mythe sur la disparition de la Magie
Cela paraît bizarre si l'on prend Merlin (dans la version chrétienne) comme représentant du Bien, or ce n'est pas le cas ; il est le fils du Malin qui lui donna le pouvoir de voir le passé, et Dieu le racheta du fait de la pureté des actions de sa mère, et lui offrit le pouvoir de voir le futur. Ainsi, Merlin est similaire au mythe de Prométhée et d'Épiméthée, les premiers des Hommes. Le mythe représente le Mal comme étant bien plus présent que le Bien. Plutôt que de l'attaquer directement et par là de choisir son camp, Merlin préfère laisser aux Hommes le pouvoir de choisir par eux-mêmes leur Destin. La magie, dans le contexte de la quête du Graal, bonne ou mauvaise, altère invariablement le jugement et la perception des Hommes. Nous pouvons nous demander si la Quête du Graal n'était pas une invitation symbolique, non à chercher la source de la magie du monde, mais au contraire à l'éteindre pour profiter pleinement de sa capacité de jugement.