Des mots , des poèmes , les passions par les mots et les images .....
"L'important n est pas de savoir si une voix détient la vérité , l important est que cette voix chante à notre ame ."
Quel émoi devant ce moi Qui semble frôler l'autre, Quel émoi devant la foi De l'un qui pousse l'autre, C'est la solitude de l'espace Qui résonne en nous On est si seul parfois Je veux croire alors qu'un ange passe Qu'il nous dit tout bas Je suis ici pour toi Et toi c'est moi. Mais qui est l'autre Quel étrange messager Mais qui est l'autre Ton visage est familier Mais qui est l'autre En toi ma vie s'est réfugiée C'est un ami, c'est lui. Toi et moi du bout des doigts Nous tisserons un autre Un autre moi, une autre voix Sans que l'un chasse l'autre, J'ai dans ma mémoire mes faiblesses Mais au creux des mains Toutes mes forces aussi Mais alors pour vaincre la tristesse Surmonter ses doutes Il nous faut un ami L'ami c'est lui.
J'ai comme une envie De voir ma vie au lit Comme une idée fixe Chaque fois que l'on me dit La plaie c'est ça : C'est qu'elle pousse trop vite La mauvaise herbe nuit C'est là qu'il me vient une idée : Pouvoir m'apitoyer C'est bien ma veine Je souffre en douce J'attends ma peine Sa bouche est si douce J'ai comme une envie De voir ma vie au lit Comme une idée fixe Qui me poursuit la nuit - la nuit - la nuit Je savoure la nuit L'idée d'éternité La mauvaise herbe nuit Car elle ne meurt jamais Quand tout est gris La peine est mon amie Un long suicide acide Je t'aime mélancolie Sentiment qui Me mène à l'infini Mélange du pire, de mon désir, Je t'aime mélancolie
Quand tout est gris La peine est mon amie J'ai l'âme humide aussi Tout mon être chavire Oh viens je t'en prie C'est ton amie aussi C'est l'élixir de mes délires Je t'aime mélancolie J'ai comme une envie De voir ma vie en l'air Chaque fois que l'on me dit C'est de la mauvaise herbe Et moi je dis : Qu'une sauvage née Vaut bien d'être estimée Après tout elle fait souvent la nique Aux "trop bien" cultivées, et toc! C'est bien ma veine Je souffre en douce J'attends ma peine Sa bouche est si douce
J'ai comme une idée De la moralité Comme une idée triste Mais qui ne meurt jamais En somme c'est ça : Pour plaire aux jaloux Il faut être ignorée Mais là, mais là, mais là, pour le coup C'est Dieu qui m'a planté, alors ???