• Le suaire et Jacques de Molay

     



    Les mesures au Carbone 14 réalisées en 1988 sur le suaire de Turin ont établi qu'il date d'une période comprise entre la fin du XIIe siècle et le début du XIVe siècle. Afin d'échantillonner les méthodes de calcul, une analyse (en aveugle) a été pratiquée sur la chape de Louis IX, les résultats ont situé avec une certitude quasi absolue, l'origine de ce manteau de cérémonie entre 1263 et 1283, ce qui cadre parfaitement avec les données historiques, puisque le roi meurt de la peste à Tunis en l'an 1270. Les résultats concernant les autres échantillons sont tout aussi précis, lorsqu'on les compare avec des dates précises. Les conclusions pour le suaire de Turin ne peuvent donc pas être contestées. De plus, il a été prouvé scientifiquement que le lin qui a servi à tisser le suaire a été coupé entre 1260 et 1390, affinant ainsi l'analyse au carbone 14.
    Puisque le visage représenté sur le suaire ne peut pas être celui de Jésus, à qui appartient-il ? C'est à cette question sensible que répondent Christopher Knight et Robert Lomas, dans leur livre « Le Second Messie ». Pour eux, cela ne fait aucun doute, le visage représenté sur le suaire est celui de Jacques de Molay. Leur version a le mérite d'être beaucoup plus simple et plus crédible que celle, tortueuse, défendue par les adeptes du Christ.

    D'après ces derniers, le suaire du Christ aurait été récupéré par un certain Abgar, roi d'Édesse (la ville d'Urfa, en Turquie), converti au christianisme au début du Ier siècle ; il aurait gardé le suaire après avoir été guéri de la lèpre à son contact. Son successeur étant retourné au paganisme, les chrétiens de la ville auraient dissimulé la relique durant cinq siècles dans une niche. En 944, les Byzantins, qui la nomment mandylion (mot grec désignant une robe ecclésiastique), l'auraient reprise aux musulmans alors maîtres d'Édesse et le suaire serait demeuré à Constantinople jusqu'en 1204, année du premier sac de la ville par les Croisés de la quatrième croisade. C'est à ce moment là qu'il aurait été récupéré par les Templiers. Un siècle plus tard, il serait arrivé entre les mains de Geoffroy de Charnay, alors gouverneur de Normandie, et compagnon d'infortune de Jacques de Molay sur le bûcher, le 18 mars 1314.

    Pour Knight et Lomas, ce suaire a été récupéré directement par Charnay entre 1307 et 1314 et le visage qu'il représente est celui de Molay. Pour arriver à cette révélation, ils s'appuient sur six arguments :
    Leur version est la seule qui coïncidence parfaitement avec toutes les analyses scientifiques réalisées sur le suaire.
    Le suaire a été utilisé pour recouvrir Jacques de Molay après une séance de torture partciulièrement atroce organisée par Guillaume Imbert, confesseur du roi et grand inquisiteur : On l'a flagellé jusqu'au sang, on lui a enfoncé sur la tête une couronne faite d'objets acérés, pour lui déchirer le cuir chevelu, et enfin, on l'a cloué sur un panneau de bois, à la façon des crucifiés. Ces tortures ont provoqué chez le Grand Maître des réactions chimiques qui ont permis ensuite l'impression de son corps et de son visage sur le suaire.


    Il y avait deux raisons pour le crucifier : Primo, l'Inquisition affectionnait cette forme de torture ; Secundo, pour Imbert, c'était une manière de punir le Templier par là où il avait péché (les Templiers étaient accusés d'hérésie pour avoir renié la mort du Christ sur la croix).
    On déshabillait toujours les malheureux, avant de les torturer, et on avait l'habitude de les clouer à des objets qui se trouvaient à proximité.

    Il a été prouvé scientifiquement que l'homme du suaire devait être vivant et allongé sur un lit pour faire cette empreinte. C'était le cas de Jacques de Molay qui était dans un état proche du coma mais toujours vivant, après l'interrogatoire, alors que Jésus était mort et allongé sur une dalle, après sa crucifixion.
    Deux ans plus tard, Jacques de Molay a pu exhiber ses plaies et ses cicatrices lors d'une comparution devant une commission papale, prouvant ainsi les sévices qu'il subissait.

    Leur théorie est également confirmée par l'histoire de ce suaire, telle qu'on la connait depuis 1357, date où on l'expose pour la première fois :
    En juin 1353, Jean II le Bon autorise Geoffroy de Charney à construire une collègiale à Lirey. Ce Geoffroy de Charnay n'est autre que le petit-neveu de l'autre Geoffroy de Charnay, mort en 1314. L'église est consacrée le 28 mai 1356, il est à noter qu'à cette date, aucun suaire n'est mentionné dans l'inventaire des biens appartenant à ce lieu de culte.
    Quatre mois plus tard, Geoffroy de Charnay est tué à la bataille de Poitiers. Jeanne de Vergny, sa veuve démunie, cherche alors des moyens d'existence. Dans l'inventaire des biens de son mari, elle trouve le suaire, soigneusement plié. En l'étalant, elle découvre l'image d'un homme qui peut ressembler au Christ. Bien qu'elle doit savoir que c'est l'image de Jacques de Molay, elle voit tout de suite quel profit elle peut en tirer. Elle arrive à l'exposer comme une relique dans l'église de Lirey et frappe une médaille commémorative qu'elle vend à bon prix.
    L'église qui sait que le suaire présente le visage de Jacques de Molay et non de Jésus ordonne qu'il soit détruit. On cesse d'exposer le suaire, mais Jeanne ne le détruit pas et se contente de le cacher.
    En se remariant plus tard avec Aymon de Genevainto, un noble jouissant d'un grand crédit auprès de l'Église, elle peut de nouveau penser à exposer le suaire. C'est chose faite en 1389, avec l'accord du pape, qui n'est autre que que le neveu par alliance de Jeanne, et malgré les tentatives du clergé français qui sait très bien que ce suaire est un faux.

    En fait, le pape accepte de fermer les yeux sur cette supercherie pour une raison bien simple : A cette époque, tout indique que Jacques de Molay passe souvent pour être un saint martyr, et que l'on va même parfois jusqu'à l'identifier à Jésus lui-même, assassiné lui aussi par Rome (non plus par l'empire romain, cette fois, mais par l'Église romaine). Lorsque la Peste noire s'abat sur le monde chrétien, l'Église redoute que l'image miraculeuse de Jacques de Molay dessinée sur le suaire ne révèle que l'Inquisition a crucifié le Grand Maître de l'Ordre du Temple avant de le mettre à mort. Il ne faut surtout pas que l'on découvre l'identité de l'homme qui a laissé son empreinte sur ce drap, car l'Église risquerait alors d'être balayée par l'émergence d'un nouveau culte, celui de Jacques de Molay, comparable à celui de Jésus Christ, dont il est issu. On pare au danger en acceptant d'exposer le suaire en public, et en prétendant qu'il s'agit bien du visage du Christ, même si on a dit le contraire auparavant.

    Source de cet article : Mac Benach ! MacBenach ! Pour Jacques de Molay, dernier Grand Maître de l'Ordre du Temple !


    Je trouve que c'est tout à fait plausible sinon pourquoi l'église réfuté ce suaire au 14ème siècle ? Et je trouve aussi que la ressemblance entre le visage du suaire et Jacques de Molay est trés ressemblant.La Datation au carbone-14 est fiable à plus de 95% donc...Le Vatican a refusé une nouvelle datation au carbone 14 en juin 2002...il faut se poser la question : pourquoi refuser ?.L’Église la refuse, car comme l'explique Jacques Evin dans le Monde  "la pièce se dégrade.C'est complètement idiot de leurs parts car les scientifiques pourraient entreprendre avec leurs meilleurs moyens la conservation du Suaire.

    2 images de Jacques de Molay

    Morphing du Linceul de Turin

    Les visages du Suaire

    Hommage à ces templiers et à Jacques de Molay dernier grand maitre!

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    @@@250@@@250[/fichier]


  • Commentaires

    1
    visiteur_vero
    Vendredi 11 Mai 2007 à 20:46
    comment fais tu pour une telle inspiration ?
    2
    princessedenuit
    Samedi 12 Mai 2007 à 11:03
    ben je dirai plutot interrogation , reflexion que inspiration ,mais bon c est vrai tt ce qui est templiers, soci?s secr?s , ?t?e etc m'inspire pas mal , jsuis tomb?dedans lorsque j'?is petite et ca continue et jpx pas vivre sans ca :-)
    3
    visiteur_mordibus
    Mercredi 31 Octobre 2007 à 18:24
    jacques de molay et les templiers
    quelle belle histoire notre passee
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    4
    Vive dieu Saint amou
    Jeudi 15 Octobre 2009 à 12:45
    cet article est trés intérressant, il nous montre une possibilité d'interprétation sur l'origine de l'emprunte sur le suaire.
    De grand secret se trouve au vatican sur beaucoup de sujet.
    Le monde je pense n'est pas prêt à entendre certains d'entre eux seules quelques initiés connaissent une partie de la vérité.
    5
    PRESTONE
    Jeudi 4 Août 2011 à 20:58
    Bonjour à tous J'aimerai poser une question et en particulier à Julien. Comment peux tu prétendre être un descendant de Templier? c'est pas que je ne te crois pas mais un doute réside?un vrai descendant de Templier ne vient pas sur un forum pour l'annoncer à qui veut bien lire J'aimerai en savoir un peu plus à ton sujet est-il possible d'avoir une conversation privée? Je suis passioné par l'histoire de la France et tout particullièrement l'histoire des Templiers PRESTONE
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