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    Tao Te King

    par  

    Lao Tseu

    Dans le monde chacun décide du beau 
    Et cela devient le laid.
    Par le monde chacun décide du bien 
    Et cela devient le mal.
    L'être et le vide 's'engendrent 
    L'un l'autre. 
    Facile et difficile se complètent 
    Long et court se définissent 
    Haut et bas se rencontrent. 
    L'un l'autre. 
    Voix et sons s'accordent 
    Avant et après se mêlent.
    Ainsi le sage, du non-agir. 
    Pratique l'oeuvre 
    Et enseigne sans paroles.
    Multitudes d'êtres apparaissent
    Qu'il ne rejette pas.
    Il crée sans posséder
    Agit sans rien attendre
    Ne s'attache pas à ses oeuvres
    Et dans cet abandon 
    Ne demeure pas abandonné.


    Si le mérite des hommes n'est plus favorisé. 
    La contestation ne pénètre plus les gens du peuple.
    Si les biens précieux ne sont plus recherchés
    Le vol disparaît de l'esprit du peuple.
    Si ce qui éveille les désirs n'est plus exhibé 
    Le trouble du cur du peuple s'éloigne.
    Ainsi, pour gouverner le peuple, 
    Le sage vide les consciences mais emplit les ventres 
    Affaiblit les volontés mais fortifie les os.
    Il garde le peuple hors science ni désir 
    Et s'assure que l'habileté n'ose manipuler.
    Par la vertu du non-agir 
    L'ordre se maintient, naturel.


    La vérité que l'on veut exprimer 
    N'est pas la vérité absolue. 
    Le nom qu'on lui donne 
    N'est pas le nom immuable.
    Vide de nom
    Est l'origine du ciel et de la terre. 
    Avec nom 
    Est la mère des multitudes d'êtres.
    Le vide de l'être 
    Médite la racine de toutes choses.
    L'être Considère ses manifestations.
    Tous deux sont un 
    Mais par leurs noms diffèrent.
    Un qui est secret
    Mystère du mystère
    Porte secrète des mystères.

    Le tao est vide 
    Jamais l'usage ne le remplit. 
    Gouffre sans fond 
    Il est l'origine
    De la multitude des êtres et des choses.
    Il émousse ce qui tranche 
    Démêle les noeuds. 
    Discerne dans la lumière 
    Assemble ce qui, poussière, se disperse.
    D'une profondeur invisible 
    Il est là 
    Enfant de l'inconnu 
    Ancêtre des dieux.


    Rudes sont le ciel et la terre 
    Qui traitent en chiens de paille 
    La multitude d'êtres. 
    Rude est le sage 
    Qui traite le peuple en chien de paille.
    L'espace entre ciel et terre 
    Pareil à un souffle 
    Est vide et ne s'affaisse pas. 
    Exhalé il est inépuisable.
    La parole conduit au silence
    Autant en pénétrer le sens.


    Plutôt que tenir et remplir jusqu'à ras bord 
    Mieux vaut savoir s'arrêter à temps.
    Marteler et aiguiser sans cesse 
    Ne préserve pas la lame.
    Tout l'or et le jade qui remplissent une salle 
    Ne peuvent être gardés par personne.
    Qui tire fierté de sa richesse et puissance 
    S'attire le malheur.
    L'ouvrage accompli
    Se retirer
    Tel est le sens de la voie.



    Peut-on par l'âme du corps 
    Embrasser l'âme de l'esprit 
    Et concevoir l'unité ?
    Peut-on concentrer l'expir et l'inspir du souffle 
    Et le rendre aussi souple que celui du bébé ?
    Peut-on purifier le miroir secret 
    Jusqu'à rendre le regard pur ?
    Peut-on gouverner l'Etat et veiller sur le peuple 
    Par la pratique du non-agir ?
    Lorsque les portes du vide
    S'ouvrent et se ferment 
    Sait-on demeurer passif telle la femme ?
    Pénétrer les quatre directions 
    Sans en rien savoir ?
    Créer et développer,
    Produire sans posséder,
    Agir sans retenir, 
    Multiplier sans contraindre
    Ceci se nomme vertu mystérieuse.


    Plié mais entier 
    Courbé mais droit 
    Vide mais rempli 
    Usé mais neuf.
    Ayant peu, mais demeurant comblé. 
    Ayant beaucoup, mais demeurant perplexe.
    Ainsi agit le sage, 
    Qui embrasse l'unité 
    Pour être le modèle du monde.
    Il ne se montre pas et met en évidence 
    Il ne s'affirme pas mais éveille 
    Il ne se loue pas mais son mérite s'impose 
    Il ne se vante pas mais il dure 
    Il ne rivalise avec personne 
    Personne ne rivalise avec lui.
    L'ancien adage: plié mais entier 
    N'est pas parole vide. 
    Il permet de rester intègre 
    Sans cesse.



    Parler peu
    Est naturel.
    Une bourrasque ne dure tout le matin. 
    Une averse ne dure tout le jour. 
    Qui les produit ? 
    Le ciel et la terre. 
    Si ce ciel et cette terre 
    Ne produisent rien de durable 
    Comme l'être humain le pourrait-il ?
    A cause de cela même 
    Celui qui se conforme à la voie, prend la voie 
    Celui qui se conforme à la vertu, devient la vertu 
    Celui qui se conforme à la perte, connait la perte.
    Là où manque la foi, la foi vient à manquer.



    Celui qui sait voyager ne laisse pas de traces. 
    Celui qui sait parler ne fait pas de fautes. 
    Celui qui sait compter n'a pas besoin de boulier. 
    Celui qui sait garder n'a nul besoin de serrures 
    Pour fermer, ni de clés pour ouvrir. 
    Celui qui sait lier n'utilise pas de cordes 
    Pour nouer.

    Ainsi le sage se consacre 
    A sauver les êtres humains 
    Sans rejeter personne. 
    Il se consacre à préserver les choses 
    Sans rien abandonner. 
    C'est là pratiquer la claire lumière.

    Ainsi le juste enseigne l'injuste. 
    L'injuste est la matière du juste.

    Ne pas révérer l'enseignement subtil 
    Ne pas respecter la matière brute 
    Amène grande erreur 
    Quel que soit le savoir.

    L'essentiel est énigme.



    La voie est sans nom 
    Primitive comme la nature du bois. 
    Tellement infime 
    Que personne ne peut l'asservir.

    Si princes et seigneurs savaient la tenir,
    D'un commun accord 
    Toutes les créatures se soumettraient, 
    Le ciel et la terre s'uniraient En une douce rosée. 
    Et sans décrets 
    Les peuples se pacifieraient.

    La différence crée les noms. 
    Dès que les noms existent 
    La séparation existe. 
    Si l'on sait où s'arrêter 
    On se libère du danger.

    La voie est au monde 
    Ce que sont les fleuves et la mer 
    Aux torrents et rivières.



    Qui connaît les autres a l'intelligence
    Qui se connaît lui-même a le discernement
    Qui triomphe des autres est fort
    Qui triomphe de lui-même possède la force
    Qui sait se contenter est riche
    Qui sait persévérer est volontaire
    Qui sait demeurer est stable
    Qui vit la mort jouit d'une longue vie



    Le retour est la façon dont la voie se meut
    La fluidité est le moyen qu'elle emploie
    La multiplicité des êtres
    Est née de quelque chose
    Et ce quelque chose 
    De rien.



    Sans franchir le seuil 
    Connaître l'univers.
    Sans regarder par la fenêtre 
    Entrevoir la voie du ciel.
    Le plus loin on se rend 
    Moins on connaît.
    Ainsi le sage 
    Connaît 
    Sans avoir besoin de bouger 
    Comprend 
    Sans avoir besoin de regarder
    Accomplit 
    Sans avoir besoin d'agir.


    Celui qui sait ne parle pas. 
    Celui qui parle ne sait pas.

    Clore les ouvertures 
    Fermer les portes 
    Émousser le tranchant 
    Dénouer les noeuds 
    Adoucir la lumière 
    Unifier les chemins
    Ceci est la mystérieuse identité.

    On ne peut s'approcher du tao 
    Ni s'en éloigner 
    On ne peut en tirer bénéfice 
    Ni lui porter préjudice 
    On ne peut l'ennoblir 
    Ni le diminuer
    Ainsi est-il tenu en honneur.


    Un véritable guerrier n'est pas belliqueux 
    Un véritable lutteur n'est pas violent 
    Un véritable vainqueur évite le combat 
    Un véritable chef reste humble devant ses hommes.
    Ceci révèle 
    La vertu qui ne rivalise pas, 
    L'art de conduire les hommes, 
    L'union avec les lois cosmiques.



    Savoir 
    Et se dire que l'on ne sait pas
    Est bien. 
    Ne pas savoir 
    Et se dire que l'on sait 
    Conduit à la difficulté.
    Etre conscient de la difficulté Permet de l'éviter.
    Le sage ne rencontre pas de difficultés 
    Car il vit dans la conscience des difficultés 
    Et donc, n'en souffre pas.


     
    Si le peuple ne craint plus le pouvoir 
    C'est qu'un pouvoir plus grand approche.

    Ne pas limiter son espace vital 
    Ne pas l'empêcher de subsister 
    Ne pas le pressurer 
    Et le peuple ne se lassera pas.

    Ainsi le sage se connaît lui-même 
    Mais ne se montre pas. 
    Il se respecte lui-même 
    Mais ne s'enorgueillit pas.
    Il refuse ceci et accepte cela.


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  • Aphrodite au British Museum

     

      Aphrodite  est la déesse grecque de la germination, de l'amour, des plaisirs et de la beauté. Elle a pour équivalent Vénus dans la mythologie romaine. On peut distinguer deux conceptions différentes d'Aphrodite : celle du plaisir de la chair, plus « terrienne » en quelque sorte, et celle de l'amour spirituel, pure et chaste dans sa beauté.
    Le quatrième mois du calendrier grégorien aurait été nommé avril en son honneur par les Romains.

    Mythe

    La Naissance de Vénus, par William-Adolphe Bouguereau (1879)
    Il existe deux légendes différentes sur sa naissance :
    dans l'Iliade (V, 370) d'Homère, elle est la fille de Zeus et Dioné (une des filles d'Océan, maîtresse de Zeus) ;
    dans la Théogonie (v. 190) d'Hésiode et selon la tradition la plus populaire, Aphrodite naît de la mer fécondée par le sexe d'Ouranos, tranché par Cronos. Poussée par les Vents, la déesse vogue jusqu'à Cythère et jusqu'à Chypre.
    Mariée à Héphaïstos, elle a de multiples aventures extra-conjugales. De ses relations avec :
    Arès, naissent Harmonie, Déimos et Phobos. Informé de la relation adultère par Hélios (qui voit tout de sa position élevée), Héphaïstos crée un filet magique qu'il place sur le lit pour emprisonner le couple. Convoquant Zeus et les Olympiens, il leur révèle la duperie devant les amants emprisonnés. À la suite de cela, Aphrodite maudit Hélios et sa descendance, c'est-à-dire Pasiphaé et ses filles Ariane et Phèdre (malédiction qui sera aggravée par celle dont Poséidon affligera Minos, époux de Pasiphaé et père d'Ariane et Phèdre) ; Hermès, naît Hermaphrodite ; Dionysos, naissent Priape (aussi dit son fils par Zeus ou par Adonis) et Hyménée, le dieu du chant nuptial (aussi dit né d'une des neuf Muses) ;
    Poséidon, naissent Rhodos et Hérophilé ;

    Aphrodite passe en outre pour avoir distingué de nombreux héros mortels, parmi lesquels :
    le jeune Phaéthon, fils d'Éos et de Céphale, dont elle fait le gardien immortel de son sanctuaire et l'un des deux dieux présidant alternativement à la course de la planète portant son nom latin Vénus (Hésiode, Théogonie, vv. 990/992).
    l'Argonaute Boutès qu'elle rend père d'Éryx, roi sanguinaire plus tard abattu par Héraclès.
    le Troyen Anchise dont elle a Énée, qu'elle protège et aide à emporter les Pénates de Troie jusqu'en Italie, avant d'obtenir pour lui l'Immortalité que lui accorde Zeus (Ovide, Métamorphoses, XIV).
    Adonis, bel enfant né de l'arbre à myrrhe en lequel sa mère incestueuse Myrrha, est transformée. Perséphone lui dispute l'enfant et Zeus doit partager le temps d'Adonis. Un tiers de l'année pour chacune et le troisième à son choix, qu'il passe toujours avec Aphrodite, jusqu'à ce qu'il soit mortellement blessé par un sanglier. Priape passait parfois pour être né de cette union, de même que la nymphe et héroïne fondatrice Béroé, l'une des innombrables maîtresses de Dionysos (Nonnos de Panopolis, Dionysiaques, divers chants). 
     
    La Vénus d'Arles
    Éros et son double jumeau Antéros passent parfois pour ses enfants, alors que selon Hésiode, Éros est une des premières divinités, non engendré mais issu directement du Chaos.
    La vengeance d'Aphrodite est terrible. Pour la vindicte, elle ne le cède en rien à Héra, mais si cette dernière ne poursuit les femmes que par jalousie, Aphrodite ne les frappe que lorsqu'elles la servent mal ou refusent de la servir, et les femmes sont alors tant ses victimes que ses instruments destinés aux hommes, plus rarement par jalousie, leur inspirant parfois des amours difficiles :
    par jalousie elle condamne Éos (l'Aurore) à l'érotomanie
    pour punir Hippolyte, qui ne respecte qu'Artémis, elle provoque la passion de Phèdre ;
    à la demande de Poséidon, elle suscite le désir monstrueux de Pasiphaé pour un taureau ;
    les filles du roi de Chypre refusent de l'honorer : elle les force à se prostituer ;
    pour la même faute, elle afflige les femmes de Lemnos d'une odeur effroyable qui fait fuir tous les hommes ;
    elle tente également de pousser Psyché à tomber amoureuse d'un homme mauvais grâce à une flèche d'Éros, lequel désobéit et décide de l'épouser.

    Quant à ses protégées, elles ne sont guère mieux loties. Hélène se plaint amèrement de la faveur de la déesse : « Infortunée que je suis, lui dit-elle, te voilà encore à mes côtés, pleine de desseins perfides ! »
    La légende la plus connue concernant Aphrodite est peut-être celle qui raconte la cause de la guerre de Troie. Éris, la seule déesse à ne pas être invitée au mariage du roi Pélée et de la nymphe de la mer Thétis, jette par dépit une pomme d'or dans la salle du banquet avec l'inscription « À la plus belle ». Zeus refuse de choisir entre Héra, Athéna et Aphrodite, les trois déesses qui, selon lui, méritent la pomme. Elles demandent à Pâris, prince de Troie, d'être le juge. Toutes les trois essaient de le soudoyer. Héra lui promet la puissance royale, Athéna, la gloire militaire, et Aphrodite, la plus belle femme du monde. Pâris choisit Aphrodite et demande en récompense Hélène de Troie, femme du roi grec Ménélas. L'enlèvement d'Hélène par Pâris provoque la guerre de Troie. Au cours de cette guerre, la déesse sera légèrement blessée par le héros grec Diomède en portant secours à son fils Énée.
    D'origine orientale, Aphrodite est assimilée dans les premières croyances religieuses grecques à la phénicienne Astarté et est connue sous les noms d'Aphrodite Ourania, reine des cieux, et d'Aphrodite Pandemos, déesse du peuple.


    Épiclèses : Elle était à la fois la déesse de l'amour céleste (Ourania), vulgaire (Pandémos), du mariage (Nymphidia), ou des courtisanes (Hétaïra), la déesse marine (Pontia), ou la déesse victorieuse (Nikêphoros). On l'appelait encore Anadyomène, parce qu'elle était sortie des flots, Euplea (heureuse navigation) comme protectrice des navigateurs, mais aussi Cypris, Cythérée ou Érycine, à cause de ses temples célèbres de Chypre, de Cythère ou du mont Éryx ;
    Attributs : la nudité, la myrrhe, le myrte, la rose et la ceinture magique, cadeau de mariage de Zeus, qu'elle prêtait parfois à Héra pour ravir l'amour de son époux volage ;
    Fruits favoris : divers fruits comme la pomme ou la grenade ;
    Animaux favoris : les animaux de nature ardente ou prolifique, comme le bélier, le bouc, le lièvre, le cygne, la tourterelle ou la colombe ;
    Sanctuaires : l'Aphrodision d'Aphrodisias, ville portant le nom de la déesse ; Paphos, sur l'île de Chypre (autel d'Aphrodite Ourania) ; Olbia (Hyères).

    Représentation
    Elle entraîne à sa suite Éros et des divinités allégoriques comme Peitho (la Persuasion), Pothos ou Himéros (le Désir). Mais elle est aussi souvent accompagnée des Nymphes, des Heures, des Charites, des Tritons et des Néréides.

     
     
     
     

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  • Un peu de diverses chansons pour terminer ce dimanche pluvieux...J'ai ouvert la porte aux souvenirs, mes plus beaux ;-)Donc plus ttes jeunes ces chansons mais qu'est ce que ca fait du bien!!! Ca redonne le moral en tt cas pr moi oui 

    INXS - Need You Tonight

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    Talk Talk - Such A Shame

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    Billy Idol - Eyes Without a Face

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    Duran Duran - The Reflex

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    KEN LASZLO - Hey Hey Guy ©1984

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    Ken Laszlo - Tonight Remix 2004 (By Psdj)

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    Visage - Fade to Grey

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    Visage - The damned don't cry

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    Divine Megamix (Hot Tracks) Part 1( et oui c'est un mr qui chante,il avait une superbe voix !)

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    Eartha kitt: WHERE IS MY MAN

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    Tears For Fears - Shout

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    silent circle :Touch in the night

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    Pour terminer en beauté un trés grand groupe avec un mr qui ns manque Freddy Mercury , il avait une superbe voix

    Queen-Radio Ga Ga

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    I want to break free

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    Queen - A Kind of Magic

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    Les Égyptiens de l'Antiquité craignaient autant les serpents qu'ils en admiraient la puissance, la grâce et les mystères.

    Serpents de l'Égypte antique 

    Vipère à corne

    Dans l'Antiquité, l'Égypte était peuplée d'une quarantaine d'espèces de serpents, dont trente-quatre subsistent encore sur son territoire. Elles appartiennent à six familles, mais seuls les représentants de celle des elapidae, comprenant les cobras, et de celle des boidae, avec le redoutable python de Séba, étaient sacrés.
    L'uraeus est en général identifiée au cobra égyptien (naja haje), mais il faudrait plutôt l'assimiler au naja nigricollis, au naja mossambica et au naja pallida. En effet, ces trois ont la faculté non seulement d'inoculer, mais aussi de cracher leur venin, ainsi que le rapportent les anciens textes concernant l'uraeus.


    Beaucoup plus toxiques que les cobras sont les petites vipères d'Égypte qui vivent à la frange du désert, dans les grottes et les tombes (les archéologues en savent quelque chose). La plus célèbre est la vipère cornue, cerastes cerastes qui a prêté sa silhouette caractéristique à l'unilitère f, dentale sifflante comme son modèle ! Ses proches parents sont cerastes vipera et le terrible echis carinatus au venin foudroyant.
     
    Symbolique
    Les serpents, qui appartiennent à une des plus vieilles espèces encore vivantes, occupaient une place éminente dans la pensée religieuse des anciens Égyptiens.
    L'animal terrifiant
     
    Pour les anciens Égyptiens, les serpents étaient les animaux les plus terrifiants qui soit. Leur apparence unique (corps filiforme dépourvu de membres), leur discrétion (en plus d'un mimétisme avec leur milieu les vipères peuvent rester cachées des heures dans le sable), leur attaque foudroyante, leur venin mortel duquel même les dieux n'étaient pas protégés (Rê mordu par un serpent et sauvé par Isis ou encore Geb victime du venin craché par l'Uraeus) et leur capacité à disparaître par la moindre anfractuosité, en font des tueurs redoutés.
    Tous les petits ophidiens, dangereux ou inoffensifs colubridés (couleuvres et autres), étaient indistinctement considérés comme des « démons » malfaisants et leur image hiéroglyphique, depuis les Textes des Pyramides, est souvent percée de couteaux symboliques afin de les neutraliser.
    Il n'est pas étonnant que le mal suprême, le monstre qui essaye d'avaler le monde chaque nuit, n'est autre qu'un serpent, Apophis.
    Pour protéger les défunts contre ces démons, des formules magiques – qui trouvent leurs apogées au Nouvel Empire , étaient inscrites sur les parois de l'entrée des tombeaux.
     
    L'éternité
     
    La mue des serpents était un événement fascinant aux yeux des anciens Égyptiens. En effet, lors de sa croissance, le serpent à l'étroit dans ses écailles qui ne grandissent pas, doit quitter sa couche externe à plusieurs reprises. Les Égyptiens, voyant un serpent affaibli (l'activité des serpents se réduit considérablement avant la mue) quitter sa vieille peau pour « renaître » à la jeunesse (après la mue, les écailles sont luisantes), ne pouvaient que l'assimiler aux symboles de renouveau, de renaissance (d'où l'importance de ces reptiles dans les textes funéraires).

    Serpent dans la mythologie
     
    Le cobra était principalement consacré à des déesses (d'ailleurs, son nom est du féminin en ancien égyptien), à savoir :
    Ouadjet, « la Verte », tutélaire de la couronne rouge de Basse-Égypte ;
    l'Uraeus, incarnation de l'oeil de Rê, protectrice des dieux et du roi, celle qui se dresse pour leur défense ;
    Oupset, « la Brûlante », déesse flamme vénérée à Philae, forme particulière de Tefnout ;
    Renenoutet, serpent nourricier, déesse des moissons ;
    Meretseger, « Celle qui aime le silence », maîtresse de la nécropole thébaine.
    Certains dieux pouvaient aussi prendre l'aspect d'un serpent autre que celui du cobra :
    Atoum, également anguille ;
    Nehebkaou, le « Maître des Kaou », le serpent mythique et nourricier des morts, dieu chtonien, parfois figuré avec deux têtes de serpents ;
    Chaï, dieu du destin.
    Le mode de vie des serpents, grouillant dans l'eau ou se glissant dans des grottes terrestres, ondulant sur le sable et le cailloutis désertique, correspond à l'idée que les Anciens se faisaient de l'existence des êtres primordiaux. Aussi, les femelles des quatre couples préexistants d'Hermopolis sont-elles des serpents.
    Apophis, enfin, énorme serpent divin, incarnant les forces primitives et chaotiques, est à identifier au gigantesque python de Séba, qui peut atteindre une longueur de 6 mètres et qui est capable d'attaquer et d'ingurgiter un être humain. Il a disparu d'Égypte, mais peuple encore l'Afrique au sud du Sahara.
     Divinités serpents
     
    Amon (dans son rôle de fertilisation de l'œuf primordial),
    Apophis,
    Buto,
    Hetepes-Sekhous (cobra),
    Ichneumon,
    Khensit,
    Mehen,
    Meretseger (cobra),
    Nehebkaou,
    Ouadjet (cobra),
    Qerehèt (cobra),
    Rénénoutet,
    Somtous.
     

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    Et si la vie brillait de merveilles, Effaçait tout duel ,Et si la nuit donnait Des ailes à nos rêves ,Dessins d'aquarelles ,Tourner les pages noircies ,Toucher vos mains guéries, Juste un vœu, juste un peu ,Un peu d'amour sans interdits, Juste un vœu, juste avant ,Que le vent souffle la bougie, Et si les anges nous dictaient la paix Désarmaient tous guerriers ,Et si les Saints ornaient Nos yeux de velours, Sans jalousie d'amour ,Pansons le monde même si, Autour de nous tombent les bombes ,Juste un vœu, Espoirs Infinis..

    Blanc comme noir comme toi je pars au loin,
    Avec l'espoir de changer de destin.
    Bien que dans le corps l'âme embrase,
    Dans l'obscurité la distance devient infini
    Et, j'attend là,
    Où rien ne bouge maintenant.
    Même si je ne te vois pas
    Je peux retrouver ce que l'on cherche dans la nuit,
    Même si c'est très difficile...
    Je danserai mon chemin avec les loups

    Délicieuse douleurs silencieuses, la nef voyage vers de lointaine contré mes larmes alimentes l’océan qui te porte .Bientôt je me noirai dans ton attente bientôt l’océan de ma peine se fera néant.dans un silence rempli d’amour ,J’ai niché mon espoir d’un bonheur avec toi ,mise en gardent auxquelles je reste sourd parce que l’affection est plus fort que moi amant chevaleresque comme dans les romans. Je suis fait de promesses sincères et de douleurs couleur sang. Rayon de soleil revient que je te serre !



    Pour oublier ton odeur
    Une goutte de sang
    Pour oublier ta voix
    Une goutte de sang
    Pour oublier autrefois
    Une goutte de sang
    Mais je suis vide a présent...
    Une histoire si bien commencée,
    A finalemenf finie par céder.
    Une fin que je n'aurai imaginée,
    Car j'aurai tellement voulu continuer.
    Mais la vie ne nous la pas permis,
    tu va déjà partir
    mais moi cette ligne je ne peux pas la franchir
    Jamais je ne t'oublierai
    Tu étais pour moi une perle
    Si rare que j'ai fini par la perdre...

    L'amitié

    Je t'écris ce poème
    Pour que tu saches à quel point je t'aime.
    Tu es pour moi plus qu'une amie,
    Tu es comme une sœur,
    Une partie de moi.
    Quand j'ai un problème,
    Je peux toujours compter sur toi
    Et vice-versa.
    J'ai peur de penser au futur
    Car je suis quasiment sûr
    Qu'on ne se verra plus
    Ou que l'on se verra moins.
    J'ai peur de te perdre
    Car si cela arrivai un jour,
    Je serai prêt à en mourir.
    Je t'adore plus que tout au monde..

    Merci à toi , tu écris bien faut l'avouer..


    www.hostdrjack.com


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