• Quel émoi devant ce moi
    Qui semble frôler l'autre,
    Quel émoi devant la foi
    De l'un qui pousse l'autre,
    C'est la solitude de l'espace
    Qui résonne en nous
    On est si seul parfois
    Je veux croire alors qu'un ange passe
    Qu'il nous dit tout bas
    Je suis ici pour toi
    Et toi c'est moi.

    Mais qui est l'autre
    Quel étrange messager
    Mais qui est l'autre
    Ton visage est familier
    Mais qui est l'autre
    En toi ma vie s'est réfugiée
    C'est un ami, c'est lui.

    Toi et moi du bout des doigts
    Nous tisserons un autre
    Un autre moi, une autre voix
    Sans que l'un chasse l'autre,
    J'ai dans ma mémoire mes faiblesses
    Mais au creux des mains
    Toutes mes forces aussi
    Mais alors pour vaincre la tristesse
    Surmonter ses doutes
    Il nous faut un ami
    L'ami c'est lui.
     
     
     
    J'ai comme une envie
    De voir ma vie au lit
    Comme une idée fixe
    Chaque fois que l'on me dit
    La plaie c'est ça :
    C'est qu'elle pousse trop vite
    La mauvaise herbe nuit
    C'est là qu'il me vient une idée :
    Pouvoir m'apitoyer
    C'est bien ma veine
    Je souffre en douce
    J'attends ma peine
    Sa bouche est si douce

    J'ai comme une envie
    De voir ma vie au lit
    Comme une idée fixe
    Qui me poursuit la nuit - la nuit - la nuit
    Je savoure la nuit
    L'idée d'éternité
    La mauvaise herbe nuit
    Car elle ne meurt jamais

    Quand tout est gris
    La peine est mon amie
    Un long suicide acide
    Je t'aime mélancolie
    Sentiment qui
    Me mène à l'infini
    Mélange du pire, de mon désir,
    Je t'aime mélancolie

    Quand tout est gris
    La peine est mon amie
    J'ai l'âme humide aussi
    Tout mon être chavire
    Oh viens je t'en prie
    C'est ton amie aussi
    C'est l'élixir de mes délires
    Je t'aime mélancolie

    J'ai comme une envie
    De voir ma vie en l'air
    Chaque fois que l'on me dit
    C'est de la mauvaise herbe
    Et moi je dis :
    Qu'une sauvage née
    Vaut bien d'être estimée
    Après tout elle fait souvent la nique
    Aux "trop bien" cultivées, et toc!

    C'est bien ma veine
    Je souffre en douce
    J'attends ma peine
    Sa bouche est si douce

    J'ai comme une idée
    De la moralité
    Comme une idée triste
    Mais qui ne meurt jamais
    En somme c'est ça :
    Pour plaire aux jaloux
    Il faut être ignorée
    Mais là, mais là, mais là, pour le coup
    C'est Dieu qui m'a planté, alors ???
     

  • image

     

    La Pyramide de Khéops


    Depuis l’antiquité grecque, l’humanité n’a cessé de se poser des questions sur cette unique survivante des sept merveilles du monde. À quelle fin fut-elle construite? Si c’est un tombeau, pourquoi n’y a-t-on jamais trouvé ni symboles, ni attributs royaux, ni surtout une momie royale? Et comment fut-elle édifiée? Étant donné les techniques des bâtisseurs de l’époque, comment expliquer l’admirable précision de sa construction, son orientation presque parfaite par rapport aux quatre points cardinaux? Si, dans sa conception même, la Grande pyramide matérialise des notions mathématiques et astronomiques complexes, comment ses constructeurs ont-ils acquis ces connaissances tellement en avance sur les autres civilisations? Ce monument posséderait-il des pouvoirs surnaturels, au-delà de la science? Si les archéologues s’intéressent à cet édifice d’un strict point de vue historique, les autres chercheurs peuvent généralement se classer en trois écoles de pensées. La première, et la plus répandue, affirme que la pyramide de Khéops représente un système universel de mesures et que ses dimensions mêmes immortalisent des archétypes d’unités de longueur, voire du temps. La deuxième école considère la pyramide essentiellement comme un gigantesque cadran solaire et comme un observatoire astronomique. Enfin, la troisième école, plus aventureuse, spécule que la forme pyramidale pourrait mystérieusement contribuer à la croissance des plantes, prolonger la conservation des aliments et même affûter les lames de rasoir usées.


    Énigmatique et majestueuse, la pyramide de Khéops surgit du plateau de Gizeh, à une quinzaine de kilomètre du Caire. Les chiffres ne peuvent donner qu’une faible idée de sa taille gigantesque: 5 ha de surface à la base, 2,3 millions de blocs de calcaire, en moyenne de 2,5 tonnes chacun. La Grande pyramide et les autres qui se dressent à proximité sur le plateau furent construites au cours de la période égyptienne dite de la IVe Dynastie, entre 2613 et 2494 avant notre ère
    Le premier à avoir étudié la pyramide fut l’historien grec Hérodote. Il se rendit à Gizeh, au Ve siècle avant notre ère, la pyramide avait alors déjà deux mille ans, et il décrivit la construction d’après ses entretiens, sur place, avec des égyptiens. Il ne put pénétrer à l’intérieur (l’entrée était cachée). Ce n’est qu’en l’an 820 qu’un Arabe, Al-Mamum, trouva l’entrée de la pyramide. Après avoir pénétré la pyramide, lui et son équipe furent arrêté par des blocs de granite. Ils percèrent les blocs voisins de calcaire plus tendre. Ils se trouvèrent dans un couloir montant et fort bas, que coupait, en haut, un passage horizontal. Après avoir visité la pyramide, ils ne trouvèrent qu’un sarcophage vide dans la chambre du Roi. Ou bien ce sarcophage vide était tout ce que cette chambre eût jamais contenu, ou bien des voleurs l’avaient pillée depuis longtemps. Mais, s’ils s’étaient introduits aussi avant dans la pyramide, comment avaient-ils fait pour franchir les blocs de granite?


    Pour conclure sur la pyramide, il serait intéressant de parler de la malédiction de Toutankhamon. En novembre 1922, après quinze ans de fouilles dans la Vallée des Rois, au sud du Caire, l’égyptologue Howard Carter, accompagné de son commanditaire George Edward Herbert, compte de Carnavon, descella l’entrée d’un tombeau souterrain et mit au jour un admirable ensemble de vases, de chars, de trônes et de bijoux: le trésor funéraire du pharaon Toutankhamon. Mais le triomphe des fouilleurs n’alla pas sans difficultés. Des hiéroglyphes, disait-on, menaçait de vengeance les profanateurs. Un cobra, symbole égyptien de royauté, dévora le canari de Carter. Les fouilles se poursuivirent néanmoins toute l’année suivante, jusqu’à ce qu’on découvrit la chambre renfermant le sarcophage même de Toutankhamon. Mais lord Carnavon n’était plus là pour le voir: il avait succombé, quelques mois plus tôt, à un empoisonnement du sang. Certains ne manquèrent pas d’affirmer qu’il avait été, en fait, victime de la malédiction du pharaon.

     


  • Dans un pays au fond de nulle part
    Un royaume sans nom et sans fards,
    Il existe un vieil homme sage
    Qui "souffle" pour nous des images !

    Images signes, bâtons crochus,
    Images dignes, des Druides barbus,
    Symboles, idées, force et destiné,
    Dans une rune sont concentrés !

    Fenrir le loup y a sa place,
    Et Loki aussi à qui on donne une grâce,
    Sa conduite de nos jours ayant évolué
    Vers l'union des amants sans ses farces saccadées !

    "Fo" puissance divine,
    S'allie au "R" le soleil sur les cimes,
    C'est pour cette raison que j'ai écris mon nom,
    En runique ancien
    Sur une bague d'argent,
    Mes croyances sont ancrées
    Dans la mythologie de ces peuples sacrés !

    Catherine Escarras

    Rune Painting Sharr Wolfe


  • http://www-personal.umich.edu/~arbooker/photo/france/chouette-large.jpg

    La rue de la Chouette est intimement liée à l'histoire de la chouette, puisque, au Moyen Age, elle s'appelait comme aujourd'hui, faisant référence au petit rapace nocturne sculpté au flanc de l'église.Puis elle fut rebaptisée rue Notre-Dame, sans doute à l'instigation de paroissiens soucieux de rendre la suprématie au culte de la Vierge. En 1904, l'anticléricalisme triomphant, la municipalité débaptisa à nouveau la rue pour lui donner un nom laïc, jugé plus conforme pour un lieu public.
    On hésita pour Eugène Pottier (membre de la commune de Paris et auteur des paroles de l'Internationale) et finalement, la ruelle devint celle deGracchus Babeuf, révolutionnaire et inspirateur du communisme. En 1957, la rue reprit son nom initial, restituant à la chouette un rôle patronymique qu'elle mérite bien. Qui ne l'a caressée un jour ou l'autre de la main gauche en faisant un voeu, riant peut-être de ce rituel d'un autre âge, mais espérant au fond de lui-même qu'il se réalise ?

    Porte-bonheur chéri des Dijonnais , la chouette garde son secret d'inconnue familière. Diverses hypothèses ont été avancées pour expliquer son origine, mais aucune n'a de fondement historique exact. Les uns ont vu dans la chouette la personnification du Christ, parce qu'il aimait les hommes "qui ne sont que ténèbres". D'autres en ont fait le symbole des juifs "vivant dans les ténèbres" aux yeux des chrétiens. Elle aurait rappelé par ailleurs, en signe d'opprobre, leur occupation mercantile dans le voisinage de l'église. D'autres encore y voyaient le symbole fétiche d'Athéna déesse grecque de la sagesse qui aurait accompagné l'édification de Notre-Dame et guidé les compagnons sur le chantier.



     
    L' historien dijonnais Eugène Fyot, au siècle dernier, pensait plus simplement que l'un des maîtres d'oeuvre de Notre-Dame s appelait peut-être Chouet et qu'il s'agissait de sa signature. Ainsi, à Vienne, en Dauphiné, un certain Glaucus, sculpteur, avait signé son oeuvre d'une chouette sculptée sur une corniche par analogie avec son nom . Quoi qu' il en soit, la petite chouette de Notre-Dame, toute patinee par les milliers de mains qui la caressent depuis des siècles, reste la preuve émouvante de la vivacité des rites et de attachement des habitants d'une ville et d' un quartier à ses symboles.

    La Chouette. Au fil des siècles, elle est devenue un porte- bonheur pour les passants qui la caressent de la main gauche, la main du coeur. A votre tour, faites un voeu en la caressant ! Cette chouette a été sévèrement amputée de son flanc gauche dans la nuit du 5 au 6 janvier 2001. L'émoi des Dijonnais fut très vif et on cria au scandale. Sa restauration a permis de réparer l'outrage. Depuis, on garde une oeil sur elle, jour et nuit...

    La chouette_2

    Le Vieux Dijon (13 sur 15)


  •  

    http://www.welt-der-katzen.de/images/freya01.jpg

    Freya (Freyja)
     
     Elle est généralement considérée comme la déesse de terre et de la fertilité dans la mythologie nordique. Freya signifie dame ou female ruler, en vieux nordique ( fru ou Frau en scandinave ou en allemand). Il n'y a pas de source indiquant qu'elle fut appelée pour apporter fertilité aux champs et aux femmes; elle était la déesse de l'intimité. Elle était également la déesse de l'amour, du sexe, de la guerre, des prophéties et de l'attirance entre personnes; elle devint donc une des déesses les plus populaires. Elle peut être considérée comme l'équivalent de Vénus et d' Aphrodite. Il est probable qu'elle soit le descendant mythologique le plus direct de Nerthus.

    Freya est une Vane, déesse de l'amour dans la mythologie nordique, elle est belle, possède des yeux bleus et une la chevelure dorée. Elle est la fille de Niord , et la sœur de jumelle Frey (Freyr). Sa jolie fille s’appelle Hnoss.
    Odr, le mari de Freya, « un homme qui voyage loin », est probablement une hypostase d'Odin ou Odin lui-même, car celui-ci disparaît peu après leur mariage. Après la disparition de Odr, Freya pleura des larmes d'or rouge qui se transforment en ambre quand elles tombent à la mer. On la confond parfois avec Frigg, l'épouse d'Odin, déesse du mariage.
    A l'instar d'Odin, elle reçoit dans son manoir Sessrumne à Folkvang la moitié des guerriers morts au combat, qu'elle guidera au combat le jour du Ragnarök. Elle est considérée comme la première parmi les Valkyries.

    Son char est tiré par deux chats. Son collier magique, le collier des Brisingar la rend irrésistible. Elle aime le chant et a beaucoup d'amants.
    Contrairement à beaucoup d'autres dieux, elle est appréciée des géants et plusieurs d'entre eux convoitent Freya.

    http://www.astronomy.pomona.edu/archeo/scandanavia/vikings/freya.jpg


    Les Vanes

    Dans la mythologie nordique, les Vanes représentent une race de dieux qui se sont battus pendant un temps avec les Ases. Cette guerre s'est terminée par une trêve et l'échange de quelques divinités. Les Vanes envoyèrent Njord, Freyr et Freyja, et les Ases leurs envoyèrent le simplet Hoenir et Mimir. Les Vanes, fâchés de cet échange déséquilibré, décapitèrent Hoenir et envoyèrent sa tête à Asgard.
     
    Les Valkyries

    http://www.howarddavidjohnson.com/_The_Valkyrie.jpg
    Les Valkyries, dans la mythologie nordique, sont des vierges guerrières qui servaient Odin, maître des dieux. Les Valkyries, revêtues d’une armure, volaient, dirigeaient les batailles, distribuaient la mort parmi les guerriers et emmenaient l’âme des héros au Walhalla, le grand palais d’Odin.
     
     
    Collier des Brisingar
    Freya with Brisingamen
    by J. Penrose, 1890
    Dans la mythologie nordique, le collier des Brisingar est le collier de la déesse Freyja. Il est constitué principalement d’ambre. Quand au printemps elle le portait, ni homme ni dieu ne pouvait résister à ses charmes. Il va sans dire que les autres déesses s’en inquiétaient beaucoup. Ce collier avait aussi la propriété de soutenir n’importe quelle armée que la déesse décidait de favoriser sur un champ de bataille.
    Il fut forgé par quatre nains, Alfrigg, Berling, Dvalin et Grer, et pour l’obtenir Freyja fut obligée de passer une nuit avec chacun d’eux. On dit aussi que le roi Alberich le lui donna.
    Thor le portait quand il se déguisa en Freyja pour épouser le géant Thrym dans la Thrymskvida.
    La Husdrapa raconte que le collier fut un jour volé par Loki. A son réveil, constatant sa disparition, Freya attelle ses chats à son char et part à sa recherche. Heimdall l’aide dans cette quête. Ils finissent par retrouver le voleur qui n’est autre que Loki transformé en phoque. Heimdall se transforme également en phoque et attaque Loki. Après un combat interminable, Heimdall triomphe et rend le collier des Brisingar à Freyja.
    Le collier est aussi cité dans le poème épique anglo-saxon Beowulf sous le nom de Brosingamen. Dans ce récit, le bijou est rapporté à la « citadelle brillante » (probablement la Valhöll, qui est couverte de boucliers dorés) par Hama (Heimdall). Il tombe finalement entre les mains de mortels. La reine du Danemark le donna à Beowulf pour avoir tué Grendel. Le héros l’offrit ensuite à sa reine, Hygd, à son retour à Götaland.





    Suivre le flux RSS des articles
    Suivre le flux RSS des commentaires